229 - ensuite au réveil
J’ai juste à fermer les yeux pour y repenser et déjà ma respiration se tend à le ressentir en moi comme si il était là, précieuse mémoire physique de mon c…
- Alors Jenna, ces cours avec Monsieur Dimitri, ça se passe comment ?
- C’est dur comme de la rééducation mais je peux à nouveau écrire sans avoir peur, surtout en anglais et en allemand, ça le fait réviser aussi. Avec notre passif, c’est un peu torride mais ça va, et toi avec Clara ?
- Elle m’inonde de sa lumière comme son prénom et le reste aussi.
On se sent bien, tellement bien, et ensemble aussi. Au cours d’après tout se passe bien, il me structure un roman à écrire avec un début, un milieu et une fin. On garde le nombre et le détail des chapitres pour la prochaines fois. À la fin, en bonne pute que je suis, je lui paye ma reconnaissance mais front contre front, il se refuse au baiser habituel. Il veut autre chose. Alors je descends doucement en lui en laissant frotter mes lèvres de ses joues à son cou, le long de son torse, sur son ventre et plus bas encore là où son désir se concentre pour se dresser tout droit dans ma bouche et plus loin, jusqu’au fond où je le déglutis de caresses internes. Il lui en faut peu pour me noyer de sa semence, j’en tousse, il en ressort par mes narines et je me délecte de tous ses messagers qui se promènent en moi avant de couler lentement avec ma salive à l’intérieur de ma gorge profonde. Qu’est ce qu’on va pouvoir faire de plus au cours prochain ? À n’importe quel moment de la journée je peux me poser et y repenser à nos ébats, tous nos ébats et les revivre en pensées à volonté. Au cours suivant, plutôt que de la vivre et en finir, j’écris en première partie la scène finale qui clôt notre relation interdite élève professeur. Ça me permet de lui montrer, lui expliquer comment je veux que ça se passe. En soumission, de ma part, à quatre pattes, animale, face à un miroir pour que je puisse croiser son regard. Alors il m’y prépare, longuement, et on se met en position, doucement, tout doucement il redresse mes fesses en l’air, je peux en voir les collines ouvertes et promises à son mat qui s’installe pour voguer doucement au large, je tangue, il y a du roulis, ça me rend exsangue et soudain, comme un flash, j’ouvre les yeux aveuglés et je me cambre en criant à l’assaut de l’enseignant sur l’apprenante en saignant de douleur recouverte de plaisir, j’en tremble de froid avant d’être recouverte d’une vague de chaleur à me détendre et à me tendre à la recherche de l’onde de plaisir qui se rajoute à la suivante jusqu’à l’essoufflement, en sueur, dans les cris jusqu’à l’extase et l’évanouissement, qui serais-je ensuite au réveil ?
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