Une femme. Fécondée. Primaire et première fois en moi, le professeur de mes fantasmes de toujours. Quand je reprends connaissance il l’est toujours, en moi, derrière moi il m’enveloppe, paisiblement couchés sur le côté gauche à faire vibrer nos cœurs dans la couche, à l’unisson, son souffle chaud dans ma nuque il dort du sommeil du juste, devoir accompli de m’avoir accomplie. Je plonge une main entre mes cuisses pour tournoyer encore un peu de plaisir et me déhancher en le sentant durcir à nouveau en moi. On y va de notre deuxième round, dans la durée pour faire durer la dure éclosion de notre relation intime, sexuelle, comme non assumée en lui tournant le dos mais pleinement désirée en accompagnant ses mouvements de plus en plus amples jusqu’à me soulever et me retourner en face à face pour le voir jouir en moi et tenir son visage, lui ouvrir les yeux avec mes doigts pour regarder son esprit sombrer dans son âme.

• Monsieur Dimitri…
• Mademoiselle Jenna…

Ça me fait rire. Je suis sa demoiselle et je me redresse, fière, les cuisses fermées pour retenir son deuxième jus en moi. Je reste là, à l’observer, à réaliser, à trouver la bonne position pour m’allonger sur lui en restant connectée tant qu’il est encore dur. Je pose ma tête sur son torse. Je ferme les yeux et j’écoute son cœur battre et ralentir. J’inspire et j’expire avant de m’endormir sur mon amant mâle comme la bonne maîtresse primaire que je suis devenue et être le plus beau des cadeaux pour lui. Je suis sûre qu’il s’en souviendra toute sa vie. Moi aussi, j’espère. Pour moi, avec lui, jouir est secondaire. En revanche, le voir jouir de façon primaire est primaire pour moi. Dans ma bouche. Sur mes seins. Dans mon arrière train. Ou en moi par derrière, ou sous moi par devant. Le rendre heureux avant tout. Comme il me le dit au réveil.

• Je n’ai jamais été aussi heureux, d’enseigner, grâce, à toi.
• Tu es sûr ? Réfléchi bien, tu as eu plein d’élèves en cours particuliers je suis sûre et moi je n’en suis qu’au début de mon cursus, non ?
• Tu as déjà battue tous les records et remportée toutes les compétitions.
• Je suis la meilleure ? Je suis ta meilleure. Élève. Tu m’élèves. Je m’élève à te faire ressentir le meilleur de moi, en toi.

Je l’embrasse tendrement en lui caressant son outils encore gluant de mes fluides et des siens pour le chevaucher encore et encore, d’abord de face et ensuite de dos en appuyant mes mains sur ses cuisses musclées et tendues. Il s’agrippe à mes épaules et me masse en me donnant le rythme de sa prose.