231 - selon sainte Jenna

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Marie a bien comprise l’importance primordiale de me laisser vivre mon affaire avec Dimitri doublement coupable, professeur et beau-père par alliance, de quoi pimenter encore notre relation déviante et déviée comme quand il me prend sur le côté où l’on parvient enfin à s’extasier ensemble de sa semence chaude qui remplit mon petit ventre fécond. Pénélope et Marie nous regarde faire, on a fait plus spectaculaire mais je suis satisfaite, elles aussi, lui aussi. En privé on ose bien mieux mais ça reste entre Dimitri et moi, comme un bien précieux, notre intimité non partagée. Je ne comprends pas pourquoi et comment on en a encore envie, jour et nuit. Je n’aurais jamais dû l’écrire aussi bien, notre histoire. On est piégés dedans maintenant à se désirer et à vouloir s’aimer à tout prix, même sous le regard de nos régulières consentantes.

  • Parce qu’il y a un « nous », Jenna ?
  • La Messe est dite. L’avenir a changé. J’ai plein de toi en moi. Plus que j’ai de Marie. Mais nos laits sont les plus forts. Heureusement que tu n’en a pas beaucoup bu. La Fémunité l’emporte. Tu es le dernier cri de l’Humanité, Mister Dimistri. Il était temps que j’aboutisse à ma primarité pour te recevoir en moi comme une pratique en voie de disparition. Il y a plus d’élues que de garçons, il y a même plus d’élues que de femelles de l’Humanité 3 dont j’en suis la nouvelle dernière.

Jambes en l’air, les genoux sur mes seins, je le regarde entrer et sortir entre mes jambes. Il sait m’attendre, il me laisse passer devant même. Une fois rassasiée par ses assauts puissants et endurants, je n’ai qu’à me retourner dans un demi sommeil et le sentir se finir en mon séant. Je le sens s’essuyer sur mes fesses, il écrit un L à gauche et un V à droite. LoV. Il m’aime. Par ailleurs, sa semence remonte en moi, je la sens jusque dans mon estomac, son goût dans ma bouche même, j’en bave comme une pleine qui se vide et je me complais dans cette luxure déviante après chaque cours que je continue de suivre, j’ai trop peur d’écrire seule. Marie s’amuse bien aussi entre mes jambes, mais elle me boit beaucoup moins, le goût de mon lait a changé, pas le sien. Maintenant on me considère comme une référence. Certaines sont restées terriennes, moi, je le suis devenue, une machine à fantasmes et à mettre bas par le bas sans se faire ouvrir le ventre. J’ai maintenant ce pouvoir là, comme un grade que l’on respecte dans la hiérarchie de la Fémunité. Et avec Dimitri, point d’ennui ou de lassitude, on passe de bons moments, il si doux et gentil et il reste aussi le garde fou de mon arme fatale, l’écriture de mon évangile selon sainte Jenna.

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