243 - position de prière
Le brunch est un festin, une eucharistie, notre source de force, le premier « b » après l’alpha que je suis, la nouvelle femme primaire et sa Marie, vierge de toute modification génétique artificielle et terrain de prolifération de mutations génétiques héréditaires. Car il nous en faut de l’énergie pour nos grands corps à force de distribuer l’amour à qui de droit par nos mamelles turgescentes qui ne demandent qu’à être goûtées. En Annexe, Aaron s’occupe de celles de Eloa qui est nourrie tous les sept jours par Énola aux Suburbs. De part nos fonctions respectives, Marie peut se vider dans Clara à la Mairie de Laguna Beach et en Ambassade j’ai une Ariana à faire grandir. Outre Dimitri, avec qui j’évite de prendre le risque de le changer, il est bien trop grand pour supporter mon lait alors je lui refuse mon sein même pendant nos pauses pédagogiques dans notre suite au Palace où on ne se cache même plus en salon privé quand je m’agenouille pour le vider en bouche à la première pression à froid qui prépare les autres où quand il me bascule sur le ventre en relevant mes fesses, je ne sais jamais si c’est pile ou face. Mais on fait ça doucement, calmement, sans se mettre dans tous nos états et rester présentables pour le reste de la journée. Dans la navette du retour à l’Ambassade, on fait quelques tours dans le ciel quand je lui demande de tourner son visage entre mes jambes histoire de me chauffer un peu avant de retrouver Marie, joues rouges de plaisir et poitrine repue.
- Tu vas souvent au Parlement en ce moment, avec Dimitri.
- Les écritures se valident physiquement sur place, on a pas le choix.
- Aaron et Eloa s’installent à Laguna Beach, près de Russell. Elles nous quittent pour vivre leur vie à elles, sans nous.
- C’est mieux comme ça. Aaron n’a plus besoin de mon lait et je préfère une autre semence à la sienne. D’ailleurs, j’en suinte encore, je vais me rincer les jambes.
Si longues, si belles, je finis en massage entre elles. Mes minibris intelligents se mettent en route au bon moment pour m’aider à me stimuler et m’accompagner dans les toilettes intimes et primaires dont ils s’occupent aussi. Je dois passer sur le trône pour me vider et nous nettoyer ensuite sous la douche afin d’être opérationnelle pour la nuit et le jour à venir. Mes seins, eux, le sont toujours, mes deux flotteurs qui me tiennent en surface, mes deux missiles de pointe près à attaquer, mes sources de vie à faire prospérer. Je les masse doucement pour les remercier. Je gobe ma croix blanche que je frotte sur le téton gauche puis le droit, comme un signe de croix. Elle a encore le goût de Dimitri que j’essuie à chaque fois avec en première partie de nos ébats de travail quand je me présente à lui en position de prière.
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