245 - la plénitude de notre étreinte

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Ambassade. Salon privé. Ariana cherche son aise en gémissant, non sans lâcher ma mamelle de sa bouche dont elle se nourrit avidement, les yeux mi-clos dans un demi-coma où seul son corps fonctionne contre le mien, relié à mon sein nourricier de lait béni qui passe en elle grandir ses ambitions et ses formes, déjà ses arguments à elle pointent presque déjà prêts à s’offrir à d’autres, je sens leur douceur exquise caresser mon ventre comme si ils le désignaient et criaient : « je veux en être ». Après sa sieste digestive, on reste à moitié nues pour notre réunion où son regard passionné a du mal à se concentrer sur les faits. Soudain elle se jette sur moi et prend possession de ma bouche par un baiser que je la laisse aller profond à en boire sa salive d’envie de moi au goût de mon sacré lait béni de la Papesse Adélaïde et de sa fille Reine Justitia qui s’invitent dans notre excitation par le sujet des rapports dont elles font l’objet en question de notre entrevue intime. Ariana se reprend et s’excuse, en guise de pardon, je lui caresse la joue.

  • Pardon madame et merci, vous êtes tellement bonne.
  • Je suis ta bonne mère, en intimité, tu peux m’appeler maman.
  • Mam’Jenna, c’est convenable pour toutes les circonstances.
  • J’adore toutes les circonstances que je partage avec toi. Tu as toujours été là pour moi ici, tu es encore là pour soulager mon corps de toute cette vie à profusion de ma poitrine sur laquelle bat mon cœur plein d’amour, pour toi, Ariana, ma fille.

Elle me fait un gros câlin de petite fille à sa mère, un profond geste d’attachement et de dévotion. Ariana fait ressortir en moi plein de bons sentiments. Je suis tellement fière d’elle et elle m’en est tellement reconnaissante. Je me sens au chaud auprès de cette belle âme pleine de bonnes intentions et de pensées pures, en paix, elle est tellement une fille de sa génération, prometteuse, confiante, à qui on croit et qui inspire la Foi, en nous, toutes. Quand je rentre en 72, Marie remarque à quel point je suis et je me sens, détendue.

  • Quelqu’une a trouvé la clef de ton corps, tu es si sereine et posée. Qui a ce talent qui me ramène une compagne si facile à vivre ?
  • Elle me sauve encore la mise. D’abord elle me remplace à mon Ambassade, ensuite elle me révèle en tant que mère. J’ai envie de d’adopter et de l’accompagner toute l’éternité, pour la meilleure partie.

On prend une couverture et on se love ensemble sur la balancelle de la terrasse, à respirer ensemble face à l’océan, à lui imposer notre rythme même et lui transmettre tout le calme et la plénitude de notre étreinte.

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