Je la suis, dans sa cellule. Il y a un grand fauteuil qui fait l’affaire pour la tétée. Elle pompe le reste de lait disponible dans mon sein droit et elle s’endort. Je m’éclipse et je la regarde une dernière fois avant de partir pour voir ce qui aura changé en elle la prochaine fois. Car je sens que je dois revenir. Sabine est ma balise occulte indispensable à gérer les pouvoirs qui sont en moi. J’ai à nouveau une sorcière pour me guider. Notre civilisation néglige trop leur importance. En rentrant en Ambassade, j’ouvre un dossier et je lance une commission d’enquête à mener avec le Vatican IV pour faire le tour de la question. En attendant, je passe vite à la deuxième étape avec Sabine, la transfusion de mon lait béni par nos mamelles connectées. L’effet est… nouveau. Elle devient ainsi beaucoup plantureuse que sa mère.

• Ne t’inquiète pas Jenna, j’ai toujours su me démarquer. Je me suis faite un prénom chez les Misty. Maintenant, j’ai deux bon gros arguments qui me précèdent quand j’arrive.

Jamais deux sans (étape) 3 : frottis de mon anatomie primaire sur son ventre, c’est d’une rare intensité, Sabine est très lumineuse dans ses orgasmes à fleur de peau. J’ai chaud. J’ai froid. Elle aussi est troublée. Alors je ralentis ma danse et tout devient plus agréable. Sabine n’est pas si forte que ça ou alors je suis devenue trop puissante.

• Tu veux qu’on arrête, Sabine ?
• Oui. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas faite violée.

Choquée, je vais pour me relever mais elle me retient. Son humour est particulier. Dans certaines situations, ça passe mal. Je me relève tout de même, fâchée, humiliée. Il y a des limites, même avec une sorcière. Je préfère ne rien dire plutôt que de le regretter par la suite. Anyway, elle peut lire dans mes pensées. Mon silence impose aussi le sien puisque c’est à moi de parler. Et je ne dis rien. Je m’en vais. En pleurant. Elle aussi. Elle exagère. C’est une sorcière. Je ne saurai jamais avec elle si je lui ai faite du mal ou non. Elle met en cause mon processus. You are fired. J’essaie de ne pas courir dans le couloir de sortie, je crois que ce n’est pas autorisé dans les couvents. Mais je finis par m’arrêter. Inspirer. Expirer. Demi-tour, elle me suit, les bras en croix. C’est de la provocation. Je la laisse approcher, tout près, elle referme ses bras sur moi. Elle est bouillante. Ou alors c’est moi qui suit froide. Je m’excuse.

• Pardon Sabine, je ne voulais pas. Quoi que ce soit.
• Pour ta pénitence, je te somme de revenir et j’arrête ma comédie.

J’y retourne et on mélange consciencieusement nos fluides intimes.