257 - fécondation in vivo
Sabine s’empresse de partager ses fluides intimes mélangés aux miens à ses nonnettes, une par une à même l’autel de la Cathédrale de Laguna City dans une eucharistie privée pour l’occasion, à huis-clos mais en ma présence histoire de sacraliser la cérémonie au culte.
- Elles sont pas un peu jeunes pour cette activité intime ?
- Certaines oui, d’autres non. Mais je ne fais que m’essuyer sur elles, sans aucun fluide à partager, elles n’en produisent pas faute de transfusion, faute de lactation. Une goutte de ton lait et une autre diluée de tes fluides intimes ne suffisent pas à les faire éclore.
J’en compte 12. Les apôtresses de Sabine lui offrent leurs ventres blancs consacrés par sept déhanchements comptés par le tocsin de leurs gémissements. Elles rentrent ensuite en cellule se faire des massages en profondeur pour bien s’imbiber des huiles saintes.
- Jenna, j’arriverai jamais à toutes les nourrir même avec mes deux beaux obus. Il faut que tu m’aides. Je te laisse choisir les 6, trois à gauche et trois à droite histoire de voir si il y a une différence après.
- Proposition indécente. Mon sein gauche est réservée à ma régulière. Et ce sont tes nonnettes, tu dois avoir avec chacune un instant exclusif de partage intime sinon ça ne marchera pas.
Je viens d’inventer cette affirmation et avec mes soit-disant pouvoirs ça passe certainement pour un sortilège. Anyway, Sabine n’est pas calibrée pour se lever une armée de nonnettes à mamelles chercheuses pour mitrailler tout le Vatican. Jolie formule cependant.
- D’accord, je vais les laisser ronronner autour de moi, j’adore les vibrations, héritage familial. Tu connais bien ma mère, de très près, non ? Tu la remplaces même, au Pôle, positif, et au sein pour me nourrir.
- À chacune de mes réponses je peux t’enlever du pouvoir, Sabine. Je ne le veux pas, j’ai besoin de toi, de toi-même, reste toi-même, arrête de jouer ton rôle ou celui de ta réputation. Tu as tant d’Amour en toi, je le vois, envers tes nonnes qui te le rendent bien. Tu es forte, Sabine, 12. Mon maximum à moi, c’est 11. Mais je sens que tu n’es pas à fond, il t’en reste encore, plein, peut-être un peu pour moi, qui sait ?
Silence. L’atmosphère se réchauffe. On a besoin l’une de l’autre. Mais on sait pas encore pourquoi. Et si c’était pour rien, dans le néant de l’infinie ?
- Je veux bien t’accompagner sur tous les chemins de ton destin de lactation, transfusion et fécondation, in vivo.
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