258 - une toute autre définition
L.) Sabine a maintenant de jolies bouclettes, ses yeux sont plus clairs et ses lèvres trop pulpeuses, elle commence à ressembler encore plus à sa mère dont j’ai reprise la fonction sur plus de points qu’elle pour sa fille. Entre deux gorgées, sous l’effet du bien-être, Sabine avoue :
- Brigitte ne m’a jamais allaitée. Izzy, si, en cachette. Elle est bonne.
- Je sais. Ça ne s’oublie pas. Bri a bien de la chance de l’avoir.
T.) Ses nonnettes sont turbulentes, elle n’arrêtent pas de nous déranger alors pour la suite je propose ma suite mais elle a mieux : sa chambre privée à la Maison Bleue. L’excitation est tout autre. Nues et face à face, ses seins imposants m’impressionnent et m’intriguent. Nos tétons glissent et se trouvent pour une sensation profonde, presque sexuelle avec son lait frais qui entre en moi que je réchauffe et que j’éjacule en elle, en stéréo, elle gémit de soulagement et jouit un moment de l’instant présent avant de rejeter à son tour son nectar désormais tiède.
F.) On se réfugient dans un coin de sa chambre installée dans les combles, là où le toit et à portée pour s’y appuyer. Des poignées ont été fixées là, je comprends maintenant leur usage quand je m’y agrippe pour me frotter plus fort à son ventre bombé de désir maternel.
- Ton corps raconte plein d’histoires, tu as déjà enfantée.
- On est mère si peu de temps et maman encore moins. Nos enfants nous échappent trop vite, surtout dans l’éternité. Le meilleur moment c’est le premier contact en dehors du ventre. Ce moment sacré que tu as ritualisé et que tu nous fais partager. Ce rituel qui a inspiré les deux suivants, le partage nourricier et le mélange des conceptions. C’est quoi la suite ?
- À nous de le découvrir, tout marche par 4 dans notre dimension.
- Okay, accroche toi, je mets les minibris en route, on aura peut-être la réponse au quatrième orgasme.
J.) Des vibrations modulées connues sous le nom de « programme Spiegel. » Les fantômes du sens du toucher. Elles nous ressentent, elles nous comprennent, elles devancent nos envies et suivent nos mouvements. J’ai de plus en plus l’impression d’avoir entre les jambes le membre de l’Humanité, à chaque coup de rein j’ai la sensation de pénétrer Sabine et elle de-même en moi, l’autre côté du miroir, on ressent les deux, on ressent l’autre aussi, quatre extases ensemble. Le verbe jouir prend à ce moment là une toute autre définition.
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