265 - une à une
Ariana et Danielle sont nos invitées pour un dîner chez nous, en dehors de nos fonctions, dans l’intimité de notre maison, en 72. Marie est toute excitée :
- Moi aussi je dois trouver une régulière à Clara. Camélia est libre ?
- Très drôle. Quoi que. Ça aurait du sens. Un peu.
Tu m’étonnes. Camélia est irrésistible avec son charme terrestre oriental qu’elle a hérité de sa mère Marwah. Ni une, ni deux, on organise la rencontre. Un différend qui les fait se rencontrer et se disputer. Une tension primitive au reste. Pas de sortilège. Juste des circonstances. Qui les font s’intéresser l’une à l’autre. Au départ pour de mauvaises raisons. Ensuite…
Clara et Camélia sont nos invitées pour un dîner chez nous, en dehors de nos fonctions, dans l’intimité de notre maison, en 72. Marie est toute excitée :
- Clara, Camélia, ça ne vous dérange pas si Jenna se joint à nous ?
- Tu plaisantes ? C’est pour nous l’occasion de boire à la source.
Je n’ai jamais glissée sur une peau aussi douce. Elle a le goût d’un miel chaud. Et elle est prête à toutes les lettres. À côté de nous Clara et Marie se retrouvent à suivre notre rythme. Je sens celui de Camélia, ce qu’elle veut, quand elle le veut, je me baigne dans son aura. Une main me prévient, celle de Clara, pour y aller plus doucement. En effet, Camélia a l’air affectée, impressionnée, déboussolée, je la calme avec mon sein sur sa bouche et son humeur change, enivrée. Clara me fait non, on va rester à la première lettre. Pauvre Camélia. Elle est si sensible, à mes charmes. Avec Danielle, ça s’est mieux passé, on aurait pu faire tout l’alphabet. J’ai découvert en Dani une âme sœur, belle et respectable. On se comprend tellement. Ariana a bien de la chance de l’avoir plus que moi, elle la mérite, elles se méritent et elles en profitent bien aussi. Marie aussi a vécu quelque-chose de fort avec Ariana, comme une réconciliation, après quelques compromis… sions intimes. Après l’incident de ce soir, Camélia cherche à me voir, seule à seule, pour comprendre, alors je la reçois, à chaque fois, en salon privé, en Ambassade, en embrassades où tantôt je lui laisse mon corps à disposition, tantôt elle s’offre à mes explorations. On s’apprivoise.
- Je ne sais pas ce qui se passe en moi, Jenna, désolée.
- C’est le choc des cultures et des civilisations. On est bien trop différentes pour se mélanger sans quelques allergies ici et là.
À nous de trouver comment soulager nos démangeaisons, une à une.
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