Je rentre à pieds à travers ma Riviera. Je me sens heureuse. Quelle est mon bonheur du moment éternel ? Camélia, ma nouvelle passion, la régulière de Clara. Mais Cam n’est pas dispo, elle a trop de fonctions non fictives à l’Est. À la Mairie ou ailleurs, comme toutes les GC, je m’en fiche. J’ai hâte de retrouver son corps. Je crois qu’elle m’aime bien aussi. Je fais une pause sur un banc face à la marre aux canards. Voilà où j’en suis et ce qu’est ma vie, je bourdonne de femme en femme dans mon paradis où chaque jour je me recalibre avec Marie. Une jolie brune s’assoit à côté de moi. Elle s’est faite toute belle pour moi. Edwige ?

• Je viens pour Alexa. Elle réclame certains besoins que je ne peux pas lui procurer. Et je ne veux pas vous la rendre.
• Vous êtes prête à compromettre votre corps pour votre cause. Je ne veux pas vous infliger ça, Edwige. Je vous prends un rendez-vous avec Pippa à l’Hôpital. Une simple petite injection et vous pourrez la nourrir de votre propre lait pur, neutre et déjà consacré. C’est votre fille spirituelle, il est temps d’en faire votre fille charnelle.

Elle me fait une bise sur la joue et s’en va. Je viens de sauver leurs innocences. Il leur reste l’éternité pour se compromettre dans la luxure. Plusieurs jours passent avant que je retrouve Camélia, assises et nues nos jambes s’entrelacent et je prends ses mains pour la ressentir.

• Désolée Jenna, j’ai d’abord dû la satisfaire, ma régulière. Elle est mon sas. Je ne peux rien faire avec toi si je ne l’ai pas déjà faite avec elle. C’est pour ça que ça marchait pas entre nous au début. Il y a un Ordre à respecter. C’est Clara qui a su en première se connecter à moi. Mais j’avoue que avec toi c’est plus facile pour le F, et plus intense pour tout le reste.
• Je t’avoue aussi, c’est pareil pour moi, j’ai un peu honte de ressentir autant d’amour pour toi. Mais sans ta Clara et sans ma Marie, on ne le saurait pas. Nos régulières transcendent nos maîtresses, surtout la principale, c’est comme ça qu’on la reconnaît.

Heureuse et honorée, elle me tire vers elle pour me serrer dans ses bras. Nos mamelles durcies en profitent pour se faire la bise et s’embrasser d’un baiser langoureux où leurs fluides soulagent et équilibrent leurs pressions. On les regarde en rigolant et on les imite avec nos bouches. Ensuite je la bascule pour danser sur son ventre qui m’aspire et me respirent de ses humeurs intimes. Sa main part sous l’oreiller pour en ramener deux pilules, bleues. Elle en place une entre mes dents et fait de même. À trois, nous allons partir en pèlerinage vers notre jouissance.