Chapitre 7. Délia reçue à la villa. Nuit de caresses.

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### Pierre ###

La journée ne fut pas vraiment facile, je n’osai pas beaucoup me déplacer dans les couloirs. Délia vint me proposer une boisson, la vue qu’elle m’offrit fit bondir mon soldat. Pourtant, c’était fort innocent, lorsqu’elle revint avec la tasse de café demandée, elle se pencha juste ce qu’il fallait pour me donner un aperçu sur sa belle poitrine libre sous le tissu de sa blouse.

J’étais vraiment mal, le produit administré la veille faisait toujours son effet ! J’étais sur le point d’appeler Amina lorsque Tsela vint m’apporter la statistique de production d’huile de palme de toutes les unités. Elle aussi se promenait en laissant un espace de libre ! Mais là, je n’eus pas besoin de deviner, je connaissais le détail de sa poitrine et ses tétons érectiles.

– Qui a-t-il Pierre, demanda-t-elle, tu n’as pas l’air d’être dans ton assiette ?

– Non Tsela, as-tu déjà une réponse de ton père ? et pour les avions ?

– Pierre, pardon, je m’en occupe dès que je suis à ma place.

Son sourire, me fit du bien, même si en se retournant la vue de ses petites fesses me fit penser à une image qui datait de plusieurs mois. Suis-je de venu à ce point vicieux de ne voir que des appels à la débauche ? Décidément Ninah me payera ce soir, elle a intérêt à me satisfaire et sortir les images lubriques de ma tête ! Car demain soir, j’aurai quatre tentatrices d’ébène sous mon toit. Je ne tiens pas à ce que cela dérape !

En arrivant le soir à la maison, je ne tenais plus en place ! Je pris Ninah contre moi dans la cuisine.

– Ninah, tu m’as donné une journée horrible, j’ai vraiment eu du mal à garder mon sang-froid.

– Oh, Pierre, je te demande pardon encore une fois, viens laisse-moi faire !

Elle défit ma braguette et me caressa en douceur. Comme on était entre nous, elle ne portait rien sous son tablier de cuisine et la vue de ses seins me fit encore plus bander.

– Amina, au secours, viens m’aider, cria-t-elle. J’ai un dragon dans la cuisine !

Amina nous rejoignit en riant, mais devint toute sérieuse en voyant l’état de mon sexe tendu.

– Oui, dis-je et c’est comme ça depuis ce matin !

– Non, allons dans la chambre, le repas peut attendre.

Mes femmes me guidèrent dans la chambre et me couchèrent sur le lit. Je sentis des lèvres fraîches calmer mon désir. Je lâchais une première salve qui atterrit sur le tablier de Ninah, ce fut une libération.

Amina, voulut me mettre en bouche pour recueillir la suite, ce fut une rafale, comme si je n’avais plus baisé depuis des mois. Elle ne put pas suivre le flot qui se déversait dans sa bouche et déborda sur son visage. Les filles riaient, mais pas moi !

– Oh Pierre, détends-toi, dit Amina. Ce n’est pas grave, on a toute la soirée pour te relaxer.

Ninah enleva son tablier et me présenta sa fente, la pénétration fut comme un baume bienfaisant, son vagin bien lubrifié me fit un bien immense. Ninah sentit que mon cas était sérieux et même si elle vibra rapidement sous mes assauts, elle continua jusqu’à ce que je me libère à nouveau. Nous restâmes un bon moment, étendus, Amina encore habillée défit ses vêtements pour se coucher contre Ninah qui serrait encore mon sexe.

– Tu vas mieux ? demanda Amina.

– Oui, ma chérie, mais je sens que je ne suis pas encore revenu à la normale. Mais je mangerai bien quelque chose.

– Je te l’apporte tout de suite dit Ninah en me libérant.

Je vis ma gazelle fuir dans le plus simple appareil pour revenir rapidement avec un bol de purée de manioc et de petits morceaux de poulet frit.

– Tu aimeras, patron, je n’ai pas mis beaucoup d’épices, pour que tu ne sois pas trop excité ! me dit-elle très sérieuse.

Amina, mis son doigt dans ma nourriture et le porta à sa bouche. Le geste était érotique mais cette fois n’eut pas d’effet supplémentaire à mon corps.

– C’est très bon Ninah, c’est la première fois que tu nous prépares cette recette.

– Oui, c’est pour absorber les effets du Tongkat, j’espère que ça le calmera un peu. Je regrette vraiment d’avoir joué avec ta santé, Pierre.

– Mais je suis aussi coupable, dit Amina, je n’aurais pas dû me plaindre de ta fatigue.

– Ce n’est pas grave, dis-je, vous aurez eu votre dose de plaisir.

– Mais on va encore te calmer ce soir, on demande juste un peu de temps pour respirer, dit Amina, c’est quand même très efficace ton produit.

– Non, Amina, il faudra revoir la dose, ou alors je ne sors plus de mon lit.

– Oh que si ! tu sortiras te ton lit pour enfourner ta lance dans mon corps ou celui de Ninah.

– Mais bien sûr, je vous aime toutes les deux, et même si je souffre encore de mon surdosage, je sais que vous ne me laisserez pas avec mon érection.

Ninah reprit mon bol vide.

– Tu en veux encore ?

– Non mais je veux ton élixir et celui d’Amina.

– Oui, Pierre, cela me fera du bien car mon vagin a subi trop de pénétrations en deux jours.

– C’est pareil pour moi, dit Amina, je te caresserai calmement pendant que tu lèches le minou de ma sœur, puis on inversera.

Ce fut un délice, j’adorais caresser les fentes de mes femmes, je pensais que je finirai par les reconnaître les yeux fermés. La nuance était subtile mais l’espace pelvien de Ninah était plus écarté. Cela se voyait aussi quand elle était debout. Je pouvais glisser ma main entre ses cuisses sans les toucher. Comme d’habitude Ninah me donnait l’opportunité de changer de place avec ma langue. Elle cria « maman ! » lorsque je lui donnai les frissons de jouissance extrême.

Amina, pendant ce temps fit jaillir mon jus qui se perdait sur ses cuisses et un petit peu sur les draps. Pendant que Ninah essuya la sève perdue, Amina récupéra avec ses doigts, tout en me regardant, les traces sur ses cuisses pour les mettre goulûment en bouche.

Le changement de partenaire suivit le même scénario sauf que Ninah me fit décharger dans sa bouche.

– Amina, je crois que le dragon est vaincu ! Il se retire dans sa grotte.

Effectivement, mon pénis reprit une dimension normale, je me sentis soulagé. Pendant la nuit je me réveillai dans la position habituelle Ninah couchée contre mon ventre ses fesses entourant ma lance et dus me rendre l’évidence que mon sexe s’enfonçait bien loin entre les galbes fessiers de ma boyesse.

Au matin, mes femmes furent le nécessaire pour me calmer avant que je me lève.

*-*

### Ninah ###

Toute l’après-midi je m’activai sur les ordres d’Amina et de Pierre pour préparer un dîner en honneur de ses secrétaires. Je connaissais Tsela, mais je ne savais pas grand-chose de la nouvelle. Amina m’avait juste confié que Délia était katangaise et très belle.

Pierre et Amina étaient revenus un peu plus tôt et se changèrent dans leur chambre. Pierre en rentrant m’avait rassurée que les effets de mon dopage s’étaient calmés et que son corps n’était plus agressif.

Ce fut donc moi qui ouvris la porte lorsque Zakpa amena les deux filles. Tsela me donna un bisou et un sourire puis je vis Délia un peu timide. Ce fut moi qui lui fis les salutations de bonne arrivée et lui donnai un baiser sur les lèvres. Elle me fit un grand sourire. Je les introduisis dans le salon et leur proposai une boisson. Tsela demanda un verre de vin blanc et Délia un jus de fruits.

Pierre et Amina sortirent de la chambre et vinrent saluer les invitées. Pierre tenait ma sœur par la taille.

– Bonne arrivée Tsela. Délia, comme tu es nouvelle et que tu viens ici pour la première fois, je te souhaite bien entendu une bonne arrivée, je te présente Amina, ma femme et Ninah sa sœur qui vit avec nous.

Je vis à la tête de Délia qu’elle ignorait ce « détail ».

– Oui dit ma sœur, pendant les entretiens de la sélection je n’ai pas mentionné le nom de mon mari, pour te laisser le temps de t’intégrer. Mais rassure-toi, cela ne change rien dans nos relations. Au bureau je suis son assistante juridique et nos relations matrimoniales sont atténuées. Oui, bien sûr, Pierre et moi nous nous sommes connus au bureau et nous sommes mariés maintenant depuis un peu plus de deux mois. Ma question concernant les relations interraciales, n’était pas innocente. Je voulais être certaine que ma situation maritale ne te gênait pas.

– Bonjour Pierre, oui on ne s’est pas vu beaucoup depuis mon engagement, je suis un peu surprise mais je comprends mieux maintenant les commentaires de certaines collègues.

– Oui, dit Amina, commentaires tu style « tu arrives trop tard, la place est prise ».

– Oui, c’est bien ça, dit Délia.

– Mais tu verras bientôt que ce sont des commentaires de filles jalouses. Quelques-unes pensent encore que je me suis jetée dans le lit de Pierre pour avoir ma promotion d’assistante. Maintenant tu fais partie de notre entourage restreint et tu verras que nos relations sont amicales et détendues. Si à certains moments tu ne te sens pas à ton aise, je t’en prie parle avant de rester sur des mauvaises impressions.

– Mais j’ai aussi entendu des appréciations très positives Pierre. Tu as une réputation de bien aimer et même protéger tes collaboratrices. On m’a parlé d’une attaque de coupeurs de routes…

– Ah ! dit Pierre, l’héroïne est à côté de toi, Tsela était dans la voiture lors de cet incident. Mais cela s’est heureusement bien terminé. Oui, je fais mon possible pour protéger les personnes qui travaillent avec moi. Je ne savais pas que cette histoire circule encore.

### Tsela ###

Oh oui, cette histoire circule encore et je frissonnai toujours rien que d’y repenser. Les moments intimes que personne ne saura, moments que ni moi ni Pierre nous n’oublierons jamais. Oui Délia, je te souhaite une belle période de collaboration avec Pierre ! Même si tu as déclaré que les hommes ne t’intéressent pas, tu auras fréquemment des accès et des crampes de désir en voyant ton directeur !

Délia était mignonne dans son boubou, la même qu’elle avait mise le jour de sa sélection. La seule différence était ce collier de coquillages cauris blancs qui lui faisait un tour du cou serré et qui tranchait merveilleusement sur sa peau. Les coquillages se vendaient sur le marché mais chacun était noué par une petite cordelette noire qui s’insérait dans la fente. Ils rappelaient l’usage monétaire de ses coquillages. Dans les temps reculés les femmes les portaient assemblées par une cordelette et servaient de monnaie.

Amina se rapprocha pour les admirer.

– Ton collier est vraiment joli ! Tu l’as trouvé en boutique ?

– Non, Amina, j’achète les cauris sur le marché de Lubum* et je les assemble en collier suivant la tradition. Mes grands-mères les utilisaient encore comme monnaie, c’était moins lourd que les handas (croisettes)

– Oh ! tu connais encore le nom swahili des croisettes !

– À la maison on parle encore le kiswahili entre nous.

– Alors je te présenterai ma maman, elle sera heureuse de trouver quelqu’un qui parle encore ici à Kin la langue de son enfance.

– Et toi Amina tu le parles aussi ?

– Non, quelques mots seulement. Avec papa je parlais le wolof, il était sénégalais.

Là Délia tu vas marquer des points ! Si tu entres dans le cercle familial de Lysa tu seras proche de Pierre. Tu connaîtras encore beaucoup d’aventures et de chagrins.

Lorsque nous passions à table, ce fut Amina qui désigna les places à la table ronde. Je me trouvai à côté de Ninah et Tsela, Pierre entouré de Ninah et Amina. Une fois que les plats étaient à table, la conversation allait bon train. C’est Pierre qui fit le service des boissons, il distribua le vin et l’eau. Tout le monde prit du vin, même Délia qui apparemment n’en buvait pas d’habitude car au début elle trempait timidement ses lèvres dans son verre.

Après le repas, au moment d’aller se coucher il y eut un peu de flottement, Ninah me prit dans une chambre, Amina désigna l’autre chambre à Délia en lui promettant de rester bavarder encore un peu. Pierre allait dormir seul ?

### Délia ###

Waouh ! Quelle splendeur, cette chambre ! J’étais un peu grisée par le vin mais Amina voulut encore rester un peu en ma compagnie. Elle me montra son boubou aux croisettes.

– C’est le boubou que je portais lorsque j’ai rencontré Pierre. Je ne le connaissais pas, et lui venait d’arriver à Kinshasa pour une mission. On avait parlé et dansé, ce n’est que le lendemain que je l’ai vu au bureau. Je participais à la réunion initiale qui annonçait l’arrivée de Pierre chargé par Paris de réorganiser la société.

Amina avait les yeux rieurs en parlant de Pierre, je voyais qu’elle aimait vraiment son mari, mais qu’est-ce qui les avait réunis ? Je me posais encore la question lorsqu’Amina s’assoupit.

Ce n’est que durant la nuit que je fus réveillée par des caresses sur mes seins. Pourtant à la lumière de la petite veilleuse, Amina semblait dormir. Je n’avais qu’un vieux t-shirt et Amina était nue, pourtant avant de s’endormir elle portait une jolie nuisette ! Cette femme m’envoûtait et je risquais une caresse sur ses seins, me disant que tant qu’elle me caressait en dormant, c’est qu’elle devait avoir cette habitude avec sa sœur ? Ses caresses se firent plus intenses et soudain, j’eus un violent éclair dans les yeux et des vibrations dans mon ventre. Je ne comprenais pas ! Cette femme me faisait jouir ! Je ne croyais pas que ce fut possible. J’avais bien lu cela dans des livres bon marché, prêtés par une amie d’école, mais je croyais que c’était de la fiction.

Je continuais à répondre à ses câlins en lui faisant pareil.

– Oh oui, Ninah, cria-t-elle à un moment, continue chérie, c’est tellement bon.

– Amina, ce n’est pas Ninah, c’est moi, Délia.

– Oh, Mon Dieu, pardon Délia, je croyais que je dormais avec ma sœur !

– C’était bon Amina, tes caresses m’ont donné une jouissance que je n’avais jamais connue.

Amina se réveilla tout à fait, elle se releva un peu et me regarda intensément.

– C’est vrai ? tu as aimé ? Alors reste dans mes bras, je rêvais sans doute. J’espère que je ne t’ai pas choquée.

– Non, Amina, c’était délicieux, mieux que lorsque je me masturbe.

– Tu te masturbes souvent ?

– Non, pas souvent. Ce n’est que quand je me souviens du temps où à l’école les garçons voulaient coucher avec moi.

– Alors, reste ainsi !

Elle prit ma main et la glissa entre ses jambes. Sa fente était tout humide et je lui fis ce que je faisais parfois dans mon lit, seule. Amina fut rapide à gémir et bascula dans un orgasme surprenant.

Lorsqu’elle reprit ses esprits, elle m’embrassa sur la bouche en introduisant sa langue entre mes lèvres. Je n’avais jamais été embrassée ainsi. Mes tétons durcirent sous ses doigts.

– Délia, ne dis rien, cela restera entre nous.

Je m’endormis dans ses bras, heureuse, aurais-je d’autres nuits pareilles à celle-ci ?

NDA : Oui, je crois que Délia et Amina connaîtront d’autres moments pareils…

*Lubum : Lubumbashi ville principale de l’ancienne province du Katanga avant la scission de la province.

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