Chapitre 10. La nuit avec Délia.

9 minutes de lecture

### Pierre ###

Dans quel guêpier étais-je tombé ? Je la connaissais à peine et ce soir elle allait se trouver dans mon lit.

Là, elle se changea derrière le paravent, c’était stupide, je l’avais tenue, sans vêtements, dans mes bras dans l’eau de ce lac. Lorsqu’elle réapparut, elle portait juste un top usé jusqu’à la corde. Le tissu devait être très fin car ses tétons pointaient durs. Elle me fit penser à Ninah, encore une histoire stupide, ma gazelle sortant de ma chambre sous les yeux de Délia. À ce tarif-là, elle devait me prendre pour un coureur de jupons.

Délia resta debout en attendant que j’enlève mes vêtements, c’était inutile que je cache mon érection. Je lui indiquai qu’elle pouvait se coucher. Heureusement le lit était large.

– Tu dors de quel côté, me demanda-t-elle.

– Est-ce que cela a de l’importance Délia ? je croyais que tu voulais dormir dans mes bras ?

– Oui, mais je ne veux pas t’empêcher de dormir si tu as des habitudes. Le soir où j’ai dormi avec Amina, elle dormait du côté droit, donc je suppose que tu dors du côté gauche ?

Elle avait une logique implacable mais elle avait tout faux : c’est Ninah qui dort à droite, en cuillère sur mon corps, Amina dort en général dans mon dos encerclant mon corps de ses bras. Parfois elle prend mon sexe qui est bien enfoncé entre les fesses de Ninah. Mais je n’allai quand même pas lui donner des détails de la façon de me coucher avec mes femmes ?

– C’est bon Délia, viens dormir. Rappelle-toi ta promesse, tu resteras sage, demain je veux pouvoir te regarder en face sans arrière-pensée.

– Oui, Pierre, comme tu veux.

Elle se lova dans mes bras en me faisant face, je sentis pour la première fois son odeur corporelle agréable : elle sentait la cannelle. Cela me soulagea car je ne risquai pas de la confondre avec mes femmes qui toutes deux sentaient la noix de coco.

Elle me sourit avant de fermer les yeux, mais son visage avait un sourire victorieux. Je supposai qu’elle avait atteint son objectif : être dans mon lit.

Très rapidement son souffle devint régulier et je soupirai d’aise en me disant qu’elle dormirait calmement dans mes bras. Là, c’est moi qui eus tout faux ! Durant la nuit, je fus réveillé par des baisers discrets, La tête qui me câlinait avait les cheveux courts comme Ninah mais l’odeur de cannelle me rappela à temps que ce n’était pas ma boyesse. Je n’étais pas bien réveillé, mais lorsque je sentis une main douce chercher le contact avec ma lance, je fis l’effort de résister à sa tentative.

– Délia, ce n’est pas ce qui est convenu !

– Oh Pierre, je t’ai réveillé, laisse-toi faire, dit elle en commençant à me masturber.

Je cherchai la main qui me caressait pour constater que la fille était nue dans mes bras ! sa bouche trouva la mienne et sa langue insista pour pénétrer entre mes lèvres. Je ne sais pas si j’étais encore trop ensommeillé mais je dus reconnaître que sa bouche était fraîche. Mon soldat reçut le message et se gonfla encore plus sous l’action combinée du baiser et des caresses.

Je n’eus pas trente-six solutions et je la repoussai sur son dos en me serrant contre elle. Ce fut un mauvais calcul, mon bras encercla son torse. Au contact, elle gémit doucement car je tenais ses seins. Il s’ensuivit une lutte semblable à celle dans l’eau, mais je ne voulus pas la blesser et je perdis le combat ! Elle finit à cheval sur mon torse, jambes écartées. Je sentis l’odeur douce de sa cyprine qui coulait sur mon ventre.

Au moment où elle voulut s’empaler sur mon pieu, j’eus un sursaut qui la fit basculer sur le côté.

– Non, je ne veux pas te déflorer ! garde te virginité pour ton futur mari.

– Non, Pierre, tu te trompes, je ne suis plus vierge et je ne veux épouser personne. Je veux juste vérifier si j’aimerai faire l’amour après mes expériences malheureuses quand j’étais plus jeune dans la plantation.

– Et en plus, tu es une tête de linotte ! Je ne veux pas te mettre enceinte ! je suppose que tu ne prends pas de contraceptif ?

– Ah, mais lorsque j’ai couché avec ces garçons il ne s’est rien passé !

– Tu as eu beaucoup de chance alors, tu aurais pu être maman aujourd’hui !

– Et toi Pierre, tu te protèges ?

– Non, car Amina veut un bébé et Ninah ne peut pas en avoir. Mais avec toi je ne veux pas non plus attraper de maladies !

– Je suis en bonne santé, je n’ai pas eu de contacts sexuels depuis cette époque.

Je n’allais pas lui révéler que j’avais toujours des capotes dans mes bagages et ce depuis mon aventure avec Lysa !

Ce ne fut qu’un intermède, elle reprit sa recherche mais cette fois sans aucune hésitation. Elle prit mes mains pour les placer franchement sur ses seins,

– Si tu ne veux pas m’honorer, prends quand même mes seins ! moi je veux jouir de tes caresses…

– Tu n’arriveras à rien en me manipulant ainsi dis-je mi-fâché mi-amusé. Si tu veux absolument m’utiliser comme cobaye, commence par être plus calme et tendre.

– Mais Pierre, je ne connais strictement rien à l’amour, lors de l’interview avec ta femme, je lui ai avoué d’avoir eu des relations sexuelles à mes quatorze ans, mais ce n’était pas avec un garçon mais tout une bande de jeunes qui voulaient se défouler. À leur décharge, je m’étais montrée nue pour les exciter. Pendant que certains faisaient la file pour me pénétrer, d’autres utilisaient ma bouche pour se satisfaire. La seule chose que j’ai aimée, c’est le goût de leur sperme.

– Et puis ?

– Je n’osai rien dire, mais ma mère vit mes saignements et me donna une paire de gifles et me surveillait par la suite chaque fois que je sortais de la maison. À l’époque on apprenait du sexe qu’en voyant les animaux en rut. Ce n’est que des années plus tard avec mes amies, que j’appris la masturbation. Mais je ne parviens pas à me satisfaire seule, c’est une amie qui m’a donné mon premier orgasme avec sa main. Puis un peu plus tard lors d’une réunion avec d’autres filles, une m’a léchée et m’a fait jouir. Je ne suis pas fière, mais apprends-moi !

– Et maintenant tu m’agresses pour apprendre l’amour ?

– Oui, j’ai failli profiter de la baignade, mais Tsela ne pensait qu’à elle en te cherchant dans l’eau. Je pensais qu’elle avait un mari. Elle aussi te préfère ? Comme sa belle-mère ? j’ai vu son jeu à table, le soir elle t’a battu de vitesse en se plaçant sur la chaise que tu m’avais préparée. Elle aussi a couché avec toi ?

– Bien, c’est tout ? Oui, Eva a des envies de coucher avec moi, mais j’ai refusé ses propositions, à la fois pour mon confort et par honnêteté vis-à-vis de Paul. Il pense avoir trouvé la deuxième épouse, je crois qu’elle est avec lui par cupidité. Hier soir elle a vraiment poussé le bouchon trop loin, elle voulut que je la caresse sous la table pendant qu’elle me masturberait. Tu es intervenue juste à temps, sinon c’est moi qui me serais levé pour mettre fin à ce débordement. Merci pour cette initiative.

– Pierre, quelle est ta formule, pourquoi toutes les femmes sont-elles folles de toi ? Moi, je suis attirée par ton physique et ta gentillesse, mais les autres ?

– Délia, tu n’es pas honnête, tu es aussi attirée par le sexe en général et peut-être parce que je suis blanc. Peut-être même parce que je suis ton patron et que tu veux une meilleure situation dans ton travail.

– Comme Amina !

– Non Délia, ce sont des rumeurs qui circulent toujours à ce que je vois. Amina est devenue mon assistante personnelle bien avant que j’eusse des sentiments pour elle. Tu peux vérifier dans les dossiers que tu examines. Il doit y avoir une note personnelle que j’ai adressée à la direction lorsque j’ai ouvertement commencé à courtiser celle qui aujourd’hui est ma femme.

– Ah, je me basais sur les informations que j’ai recueillies.

– Voilà bien la preuve que tu devras faire très attention à ton comportement. Ici on est loin de l’entreprise et pourtant le risque de fuite de l’information que nous dormons dans le même local existe.

– Oui Pierre, mais je suis dans ton lit, pas pour rechercher une promotion, apprends-moi l’amour s’il te plaît ! Je sais que je te plais, je l’ai vu hier avec cette histoire de broche et encore plus dans l’eau du lac.

– Embrasse-moi !

Elle joignit le geste à la parole en me présentant ses seins devant ma bouche. Oui, je suis faible quand je suis en face des femmes, je pris un sein en bouche. Elle vibra de tout son corps. Je la tins ainsi pendant de longues minutes, elle finit par crier.

– Oh, Pierre, continue, maintenant je comprends que des femmes veulent baiser avec toi ! Continue encore j’ai vraiment mal dans mon corps, mais ce n’est pas une douleur mais du plaisir. Puisque tu ne veux pas me pénétrer, laisse-moi boire le jus de ta verge. Je trouverai une solution pour les autres nuits.

– Délia, tu es traumatisée depuis ta jeunesse par ces garçons qui ont abusé de toi !

– Oui, sans doute, alors guéris-moi !

Délia me fit penser à Lysa, les deux femmes avaient un désir exacerbé, mais les causes étaient sans doute différentes. Lysa avait eu une habitude sexuelle importante alors que Délia souffrait peut-être d’un traumatisme ou d’une relation violente, comme Tsela.

Délia était une jolie fille, mais si je mettais le doigt dans l’engrenage, je risquais bien de la voir resurgir à des fréquences non maîtrisables. J’entrepris de masser ses seins en alternance avec mes succions. Elle gémit de plus en plus, mais ne perdit pas de temps, elle reprit la masturbation et lorsque les premières gouttes apparurent à mon méat, elle écarta mes mains pour plonger sur ma lance avec sa bouche.

Je fus trop près du climax et en quelques instants j’éjaculai dans sa bouche. Ce fut une délivrance pour moi. Lorsque je me dégageai de sa bouche, elle me prit les mains pour que je la caresse entre ses jambes. Ce fut extrêmement bref, elle ne cria pas mais elle retint ma main, mes doigts étaient enfoncés très loin dans son antre. Je sentis la contraction violente de son vagin ce qui me laissa présager d’immenses jouissances si un jour je la pénétrerai.

Tout son corps se détendit et elle m’embrassa longuement.

– Oh, Pierre, ce fut merveilleux, je crois que maintenant je pourrai dormir.

Le problème ne fut pas résolu pour moi ! Je n’étais pourtant pas sous la « médication » de Ninah. Délia sentit ma verge gonfler contre sa cuisse.

– Pierre, tu en veux encore ?

– Non, Délia, cela ne m’empêchera pas de dormir, j’ai l’habitude de bander longtemps.

– Cela expliquerait ton succès. Mon expérience est très sommaire mais de ce que j’ai lu dans mon cours d’hygiène, les hommes ne peuvent pas répéter l’acte sans un certain repos. Toi tu es déjà prêt pour une nouvelle partie.

– Tu n’as jamais regardé des clips vidéo sur Internet ?

– Si, mais cela ne m’excite pas de voir des mâles pénétrer des femmes durant des heures en faisant crier les femmes comme des truies, de plus elles sont même pas jolies. Ils doivent certainement tricher ! Merci, Pierre, je verrai demain matin si tu as besoin d’un nouveau tour de piste. C’est ce que Ninah te fit lorsque le l’ai surprise ?

– Délia, tu es gentille mais je ne raconte pas ma vie privée, mais viens te mettre devant moi, avec tes fesses excitantes près de ma lance. Je mettrai mes mains sur tes seins à moins que ça te gêne.

– Non, pas du tout Pierre, me dit-elle, merci pour ta gentillesse, je comprends les femmes qui te connaissent.

NDA : j’espère que cela vous a plu, on verra demain si nos deux amants pourront affronter Eva. L’auteur a des doutes, mais il ne dit rien et va se cacher.

Annotations

Vous aimez lire Solo_x ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0