Chapitre 18. Délia, la remplaçante ?

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### Pierre ###

Le lundi suivant je me rendis au bureau seul, je ne voulais pas qu’Amina aille travailler. Je voulais qu’elle se repose et je lui avais donné une mission de haute importance, je voulais qu’elle cherche des prénoms français et traditionnels pour les jumeaux soit deux garçons, deux filles ou une fille et un garçon. Ma préférence étant cette dernière alternative.

À mon arrivée, Délia m’accueillit avec enthousiasme, étrangement plus aimable lorsqu’elle constata que j’étais seul. Pour éviter des questions et alimenter radio couloir, je lui tendis l’enveloppe du médecin, enveloppe non scellée, ce qui à coup sûr permettrait d’alimenter sa curiosité.

– Délia, veux-tu avoir la gentillesse de porter ce pli au service du personnel.

– Certainement Pierre, j’espère que ce n’est pas grave.

– Non, rassure-toi.

Je ne voulais rien dire de plus, déduisant qu’elle connaîtrait la raison bien avant d’atteindre le département DRH et que l’information se diffuserait à tous les étages. Son absence fut assez longue et j’en déduisis qu’elle avait été retardée par la communication de la nouvelle et les commentaires qui en découlaient.

Je remarquai seulement lorsqu’elle revint que l’échancrure de sa blouse était beaucoup plus ouverte au point lorsqu’elle se pencha pour s’asseoir en face de moi, je pus voir sans problème le galbe de ses seins. Comme ce matin, avant de partir, je n’avais pas eu de câlins, mon soldat se redressa sans hésitation et se coinça dans une position peu confortable.

Je m’attendais à un commentaire mais elle se tut passant sans attendre à l’ordre du jour des diverses réunions. J’avais allumé mon ordinateur de bureau et je ne vis pas les documents dont elle me parlait. Elle se leva donc pour activer les documents qui se trouvaient encore en attente dans ma boîte à messages, sa manœuvre était bien réussie : se penchant sur mon écran, elle prit appui sur ma cuisse pour garder son équilibre.

Son parfum sensuel (la cannelle) et sa position peu orthodoxe, firent tressauter ma lance, elle perçut la vibration mais ne déplaça pas sa main. Cela me confirma qu’elle voulut me provoquer.

– Pierre, tu es seul ?

– Oui, Amina doit se reposer.

– Alors, tu te contentes de Ninah, ou veux-tu que je te câline ?

– Délia, tu connais Amina, il faut rester honnête avec elle, viens à la maison ce soir, elle te donnera la raison de son absence et son point de vue.

– D’accord Pierre, je lui dirai aussi que malgré mon aversion pour les hommes, son mari m’attire et je ne veux pas le lui cacher. Embrasse-moi en attendant.

Je lui donnai un baiser sur la joue, je suis sûr qu’elle voulait plus mais le risque de voir quelqu’un surgir inopinément aurait entraîné des critiques. Amina était trop appréciée dans mon entourage et on n’apprécierait pas mon infidélité.

La journée fut donc très studieuse, il était temps de préparer les missions suivantes : Les plantations au nord et à l’est devaient être inspectées, on n’avait plus effectué de visites de la direction depuis des années et les rendements n’étaient pas satisfaisants. Je pensais sérieusement à la région de Bumba dans la province de Mongala où la société avait deux plantations et beaucoup de planteurs privés qui livraient leurs fruits de palme à nos usines. Une plantation était près de Bumba, l’autre plus éloignée se situait près de Lisala, cette dernière était vraiment très isolée et opérait en autarcie totale. Périodiquement elle envoyait des fonds mais sans détails. Je soupçonnais que ce n’était qu’une petite partie de la recette.

Délia prit des renseignements relatifs à la proximité de Lisala par rapport à Bumba et découvrit que la localité était équipée d’une piste pour l’aviation. La localité était célèbre par le lieu de naissance de l’ancien président Mobutu Sese Seko et un camp militaire. Pour y accéder le plus simple était l’avion, les pilotes prétendaient que la piste peu utilisée, était praticable en saison sèche. Aucun renseignement quand au logement. On devrait se contenter de faire la liaison aérienne au départ de Bumba qui avait une piste d’aviation en meilleur état.

Par la DRH, Délia obtint les numéros des téléphones satellites des deux endroits et le conseil de prendre la grande tente (en bon état) et un boy pour la monter. Délia ne débordait pas d’enthousiasme pour effectuer une mission dans la région dans ces conditions.

– Délia, cela fait partie de ton travail, si tu trouves à nous loger décemment dans le coin, je suis tout ouïe. Dans le cas contraire on fera du camping !

– Mais Pierre, nous avons eu des relations alors que nous étions dans la même chambre séparée par une cloison ; comment ferons-nous dans une tente ?

– Tu resteras habillée et tu ne me demanderas pas de décrocher la broche de ton boubou !

– Que dirais-je à Amina ? Que nous avons dormi ensemble ?

– Ce n’est pourtant ce qui arrivera si tu ne trouves pas une solution plus adéquate !

– Oh, je sens que ce sera encore de ma faute si je me retrouve dans tes bras ?

– Délia, je n’irai pas jusque-là, mais c’est pourtant ce qui arrivera.

– Oui ! Je vois à ton entrejambe que tu as déjà du plaisir rien que d’imaginer les nuits que nous allons subir.

– Contacte les plantations, ils auront peut-être une alternative, Il y a souvent des anciennes missions qui offrent de l’hébergement.

– Ce sera l’objectif de demain, le soir tombe déjà et je dois encore parler avec Amina.

– Oui tu resteras dormir à la villa.

– Mais, pourquoi veux-tu me faire souffrir ?

– Non, ce sera qu’un moyen de te préparer à dormir près de moi ! dis-je sans sourire.

Elle me fit un sourire narquois, je suis certain qu’elle anticipa déjà les caresses et même les orgasmes qu’elle pourrait avoir durant la mission.

Amina nous accueillit sans grand enthousiasme. Elle n’avait pas fait grand-chose durant la journée et avoua qu’elle ne s’était pas vraiment reposée. Ninah lui avait même fait une tisane calmante qui était inoffensive pour les enfants.

Délia s’isola avec Amina, pendant que Ninah me serra dans ses bras, elle trouva même le moyen d’encercler mon corps par ses jambes. Ce fut bref mais suffisant pour sentir le bâton contre son pubis.

– Pierre ! Tu es trop excité, c’est Délia qui t’a mis dans cet état ?

– Tu ne crois pas si bien dire, mais même si elle était proche de moi et son parfum à base de cannelle mélangé sans doute d’Ylang-Ylang, elle est très sensuelle, mais ne m’a pas empêché de travailler sérieusement.

– Je le sens, il faudra rester près de moi ce soir ! Je ne veux pas que tu restes ainsi pour la nuit. À moins que tu veuilles cette autre gazelle ?

– Non, elle dormira peut-être avec Amina.

– Tant mieux, je profiterai de toi sans complexe.

Le repas fut détendu, Amina retrouva son sourire, elle me fit part de sa recherche de prénoms sur le Web pour des jumeaux dizygotes. Certains couples de prénoms étaient très amusants. Je vis qu’Amina n’hésita pas à câliner ma secrétaire qui se laissa faire sans gêne aucune. J’eus la confirmation lorsque durant le repas je vis les tétons de Délia pointer sous le tissu tendu de son top. J’avais hâte de me retrouver au lit avec la boyesse pour me calmer dans ses bras. Je crois que l’allusion à des enfants à naître devait émoustiller les femmes.

Le choix des chambres se déroula comme je l’avais supposé, Amina prit l’initiative d’inviter Délia dans son lit, cela tendit encore plus mon sexe en imaginant leurs ébats. Ninah le perçut aussi en me caressant dans le divan du salon, nous ne voulions pas encore aller dormir. Ninah voulut me donner le plaisir de faire grimper mon désir avant de copuler.

Elle s’assit à califourchon sur mes jambes en me faisant face, elle ouvrit son top pour me laisser admirer sa poitrine, ses tétons érectiles me semblaient encore plus longs et durs que d’habitude. Son massage en douceur de ses fesses contre mon chibre fit le reste.

Très rapidement elle eut la réaction qu’elle rechercha, mes doigts glissèrent sur ses pointes provoquant des petits gémissements de plaisir. Elle souleva sa jupe large et je découvris son intimité nue et fraîchement rasée. Je parvins à la soulever et en prenant appui sur le large dossier, elle me présenta son bijou devant ma bouche. Son odeur si agréable me libéra et très naturellement ma langue s’inséra entre les plis de ses lèvres intimes.

Ninah apprécia pleinement ma pénétration. Je sentis un pied nu contre mon sexe et j’admirai sa dextérité à masser mon engin entre ses orteils. Elle ne fut pas longue à serrer ma tête contre son corps et elle eut rapidement une première jouissance accompagnée de soupirs. Je pus recueillir son fluide en bouche, elle vibra encore plus pendant que je lapai son élixir.

Je ne pouvais plus attendre, je la pris dans mes bras et la portai dans la chambre où impatiente elle ouvrit mon pantalon pour dégager mon pieu que j’enfonçai sans tarder dans sa fente. J’étais trop pressé et j’eus un orgasme trop rapide et peu satisfaisant. Ninah le comprit et défit mes habits pour me prendre en bouche.

Sa langue et ses lèvres enserrant mon gland firent l’effet espéré. Elle chevaucha mon sexe pendant de longues minutes, tendant mon engin dur entre ses jambes. Elle cria quelques secondes avant que j'explosai. Elle me garda dans son corps mais se coucha sur ma poitrine jusqu’à ce que je m’assoupisse un peu. Elle reprit son galop sur mon engin toujours raide et profita de ma disponibilité pour prendre une nouvelle jouissance. J’eus une dernière salve peu abondante mais très plaisante. Ninah resta allongée sur moi, et s’endormit satisfaite. Dans le lointain j’entendis des gémissements provenant de la chambre voisine. Je devinai qu’Amina et Délia prenait du bon temps. Je m’imaginai que bientôt Amina conclurait un accord avec ma secrétaire pour me garder éloigné des autres femelles que je pourrai croiser en faisant barrage aux autres et en baisant avec moi.

### Amina ###

Je ne fus pas surprise lorsque durant le repas Délia me caressa discrètement les cuisses et elle profita de l’inattention de Pierre et Ninah pour glisser ses doigts sur ma poitrine. À son regard je compris qu’elle était réceptive à mon invitation. Mon envie de son corps et de ses caresses était bien trop grande. Ma poitrine plus sensible par ma grossesse fit le reste.

Aussitôt le repas achevé, je pris la main de la fille pour la conduire dans mon lit. Ses vêtements finirent en boule au pied du lit et elle poussa mes jambes pour les écarter et y plonger sa bouche. Ah ! elle était vraiment douée cette fille !

Comment faisait-elle pour rester professionnelle au bureau et aussi sensuelle dans le privé ? Je me posai beaucoup de questions concernant son comportement dans l’intimité des missions qu’elle allait devoir effectuer avec Pierre. Ce matin, il m’avait confié qu’il était urgent qu’il fasse une tournée d’inspection dans la province de Mongala. C’était une région totalement isolée durant des années lors des troubles militaires et j’étais quasi certaine que Pierre serait en promiscuité hasardeuse avec sa collaboratrice. Ayant vécu près de Pierre durant mes missions, je ne devais pas imaginer les traquenards qu’une fille intelligente pouvait tendre pour rejoindre Pierre dans son lit. Mon expérience de me glisser dans son lit durant un orage m’était restée en mémoire, elle pourrait facilement trouver pareille astuce. Pourra-t-il résister à ses tentations comme lorsque je le provoquais ? Je regrettai déjà amèrement de l’avoir sélectionnée, d’un autre côté, ne valait t'il pas mieux qu’il couchait avec celle-ci plutôt que de se laisser tenter par une inconnue en quête de plaisirs éphémères et non protégés. Délia allait certainement profiter de la situation, et Ninah avait intérêt à ne pas le doper avec ses aphrodisiaques sous peine de voir Pierre baiser à tout va.

En attendant, je me laissai emporter par l’efficacité de sa bouche sur mon clitoris, je ne fus pas longue à laisser mon plaisir m’envahir. Elle s’étendit en quinconce sur moi, me donnant l’opportunité de lui rendre une caresse identique. J’étais quasi certaine que nos cris de jouissance devaient s’entendre ailleurs dans la maison. Peut-être cela donna des idées à Pierre et sa seconde femme, ma chère sœur allait pouvoir se défouler longuement avec son amant pendant ma grossesse.

À la fin de notre rapport, je pris la tête de Délia dans mes mains et la regardai dans les yeux.

– Délia, promets-moi de protéger Pierre durant les missions, j’ai trop peur qu’il se laissa tenter par des inconnues. Je sais que son statut de blanc et de directeur va attirer beaucoup de femmes comme les abeilles par le miel ! Je préfère qu’il flirte avec toi, au moins je sais que tu n’auras pas de sentiments pour lui.

Enfin, c’est ce que j’espérais !

NDA : La tactique d’Amina sera-t-elle efficace ? Ou est-ce que sa future maternité lui faisait craindre le pire ?

J’espère que vous appréciez toujours ce récit.

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