Chapitre 19. Un massage inattendu à quatre.

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### Délia ###

Amina était une jouisseuse ! Et en même temps réaliste au sujet des penchants de Pierre. Elle m’avait donné implicitement son accord que je puisse coucher avec Pierre à condition de le protéger des autres femelles. Ça m’arrangeait bien !

Je persistais à croire que je n’avais pas de sentiments affectifs pour cet homme mais… je n’hésiterai pas à partager sa recherche du plaisir. Le réveil fut plaisant, Amina eut quelques nausées en se levant mais eut le courage de me caresser avant de se lever.

Je n’avais rien prévu comme habits, Amina me prêta une nuisette assez transparente, qui m’allait à merveille. Je fis donc une entrée remarquée dans la salle à manger. Pierre n’était vêtu que de son kimono et sa verge qui était déjà dressée de grand matin dessinait une bosse entre les pans de son vêtement. Ninah à peine vêtue d’un short sans haut dressait la table, ce qui expliqua la lance tendue de son patron.

Elle avait certainement passé une bonne nuit avec son mari, en me voyant elle écarquilla les yeux, elle devait certainement reconnaître la nuisette.

– Délia, le déshabillé de la mère d’Amina te va très bien. J’ai cru un moment qu’elle déboulait dans la pièce.

– Sa mère porte souvent ce genre de vêtement ?

– Oh oui, au grand plaisir de Pierre.

– Tu me laisses comprendre que la mère d’Amina n’hésite pas à s’afficher ainsi ?

– Oui, elle n’est pas vieille et son veuvage lui donne encore des envies de plaire. Elle a eu récemment un amant mais il ne lui donnait pas vraiment satisfaction. D’après Lysa, c’est son nom, son amant bandait mou ! dit-elle en riant.

– Et alors elle cherche un autre homme ?

– Je ne crois pas, dit la boyesse.

Je n’osai pas questionner plus en avant, de crainte de découvrir un aspect caché jusqu’à présent. Serait-ce possible que Pierre et sa belle-mère… ?

On prit donc tous ensemble le petit-déjeuner, Pierre était assis entre Amina et Ninah, je vis à plusieurs reprises les mains de ses voisines passer sous la table. Même si Pierre garda une face de joueur de poker, il eut quand même quelques soubresauts, sans doute en réaction à des caresses puissantes.

Amina dirigea la conversation sur l’organisation de la prochaine mission, elle s’inquiéta concernant l’hébergement. Pierre en toute franchise répondit :

– C’est encore le plus grand souci, je n’ai encore aucune précision sur les possibilités de logements dans les deux unités. La DRH propose de prendre la grande tente et un boy pour la monter si Délia ne trouve pas d’autres solutions, comme loger dans les missions.

– Je demanderai aux responsables des deux unités ce qu’ils peuvent nous proposer, dis-je, je n’ai pas envie de camper et de transpirer durant les nuits à venir.

– Les filles, dit Pierre, je ne voudrais pas vous presser mais il est temps de se préparer pour aller au bureau ! Délia, j’aimerais bien que tu t’habilles, Il me semble que j’entends Zakpa qui avance la voiture.

Je me rendis dans la chambre où j’avais laissé mes habits de la veille. Pierre fit pareil et une dizaine de minutes plus tard, nous partîmes en direction de l’entreprise. Comme la vitre entre le chauffeur et nous était relevée Pierre me demanda si j’avais bien dormi.

– Oui, Pierre mais la nuit fut courte, Amina m’a demandé de veiller sur toi durant les missions à venir. Elle ne désire pas que d’autres femmes tombent dans tes bras ou pire se couchent dans ton lit.

– Et comment comptes-tu me « protéger » dit-il en simulant les guillemets.

– Je ferai rempart pour prévenir les agressions.

– En te couchant dans mon lit ?

– S’il le faut, je le ferai.

Comme mes mains étaient hors de la vue du chauffeur, j’osai saisir son sexe à travers le tissu. Pierre ne dit rien mais il souleva ma main pour dégager son entrejambe. Je ne pus lutter contre son refus sous peine d’attirer l’attention de Zakpa et malgré mon désir grandissant, je me demandai comment je prendrai ma revanche.

Ce fut au bureau que je trouvai la solution : je devais me rendre aux archives pour ressortir les statistiques des deux entités que nous allions inspecter. Le local était assez grand mais sans fenêtres et une porte qui se fermait avec un loquet.

J’invitai Pierre à me suivre et aussitôt dans les archives, je fermai le loquet en regardant Pierre dans les yeux. Je défis sa braguette et m’agenouillai devant son sexe tendu. Son gland incandescent ne fut pas long à satisfaire. Il grogna en éjaculant dans ma bouche, j’eus à peine le temps d’avaler son sperme qu’il me souleva et ouvrit mon vieux jean et mis ses doigts dans mon vagin. C’était délicieux et je me masturbai sur ses doigts immobiles en quelques minutes. Mes spasmes furent violents et je dus me retenir à ses épaules pour ne pas tomber de la table sur laquelle il m’avait juchée.

Il me fallut quelques minutes pour récupérer et je fis un baiser sur la bouche en remerciement. Ce fut bien la première fois qu’il répondit à mon baiser au bureau. Puis sans un mot il remonta sa braguette et quitta le local sans un mot.

Après quelques recherches, je mis la main sur les documents et revins à son bureau pour examiner les chiffres à sa table. Je glissai une chaise à côté de la sienne et posai une main sur sa cuisse, pour me pencher sur les statistiques. Cette fois il ne retira pas ma main, mais examina les informations.

– Il manque beaucoup de données ! dit-il, je me demande dans quelle mesure on a surveillé ces filiales durant ces années troublées.

– Pierre, dis-je, il ne faudra pas être trop exigeant, ce fut une période où les forces armées régulières et les rebelles changeaient régulièrement de place. Tu verras sur place, mais c’est un miracle que les opérations purent continuer vaille que vaille. Ne sois pas trop dur vis-à-vis de ceux qui ont poursuivi la gestion.

Il me regarda attentivement puis me fit un petit sourire.

– Tu as raison ! Nous verrons sur place, ils nous donneront certainement des éléments que nous ignorons.

Pierre me prit par la taille et posa une main sur ma jambe.

– Oh, Pierre, stop ! je tremble encore de désir, ce soir il faudra que je trouve le temps et l’opportunité de recommencer l’épisode de la salle d’archives. Peut-être devrais-je demander la permission à Amina ?

– Je te suggère de ne pas poser la question de façon directe, dit Pierre, vas-y en douceur en proposant de soulager Amina de ses troubles matinaux avec mon assistance.

– Comment cela ?

– En proposant de m’assister dans les massages que je lui pratique régulièrement pour soulager son dos et son ventre.

– Tu crois qu’elle acceptera ?

– Peut-être faudra-t-il demander la collaboration de Ninah, je sais qu’elle est très exclusive. Elle a, en son temps, empêché ma belle-mère de s’incruster.

– Comment cela ?

– Oh c’est une longue histoire, je te raconterai lorsque nous serons en mission.

– Ce soir, je devrais venir chez toi alors ?

– Oui bien sûr, hier soir tu as dormi avec Amina. Il me semble qu’elle a beaucoup apprécié ta présence.

– Et toi, Pierre, tu as pris ton pied avec ta coépouse ?

– Oui, cela fait partie de nos conventions. Ninah a les mêmes droits et avantages que sa sœur.

Comme prévu, je raccompagnai Pierre le soir. Ninah fut heureuse de me revoir, je supposai qu’elle avait parlé avec Amina durant la journée. Elle me prit en aparté en disant :

– Amina a beaucoup apprécié de dormir avec toi, elle voudrait encore dormir avec toi.

– J’allais lui proposer un massage pour la détendre, j’ai l’impression que sa grossesse sera difficile.

– Oui dit Ninah, d’autant plus que le médecin a diagnostiqué des jumeaux.

– Des jumeaux ! Si tu veux je peux te montrer le principe du massage, mais j’aurai besoin de Pierre car je n’ai pas assez de force dans les mains. Et puis toi aussi je t’invite à regarder massage, ainsi tu pourras la relaxer pendant que Pierre et moi nous serons en mission. La prochaine mission risque de durer plus de deux semaines.

– Mon Dieu, où irez-vous ainsi ?

– Dans la province de Mongala, il y a deux unités qui n’ont pas été inspectées depuis la guerre. Je ne sais pas encore où nous logerons, je dois trouver un logement convenable, sinon Pierre prendra la grande tente de l’entreprise, ce qui ne m’enchante pas du tout !

– Mais cela serait original !

– Non, Ninah, je suis habituée à dormir dans une pièce climatisée, retourner dans la brousse avec la chaleur, les insectes et les serpents, très peu pour moi !

– Mais Pierre te protégera, dit-elle, Ne me dis pas que tu refuseras de dormir dans ses bras ?

– Oui, je serai d’accord de partager son lit mais dans le confort sans les moustiques !

– Je comprends, allons voir Amina.

En entrant dans le salon, je vis qu’Amina était lovée dans les bras de Pierre, il bougea à peine sa main qui caressait un sein de sa femme.

– Ah, vous voilà, dit Amina, nous échangions les résultats de ma recherche sur les prénoms de nos enfants. Délia, que penses-tu de Liam et Mila, ce sont des prénoms courts et composés des mêmes lettres.

– Oui, dis-je mais ils ne sont pas très authentiques.

– Oui ça sonne très anglais. Je continuerai mes recherches.

– Tu as encore le temps Amina, je venais te proposer un massage relaxant, si cela t’intéresse. Mais Pierre et Ninah auront plus de force dans les mains, si je leur montre, ils pourront te masser comme je l’ai appris moi-même des vieilles de ma famille.

– Ça m’intéresse, oui Délia, allons dans ma chambre, on sera plus à l’aise dans le grand lit.

Amina se leva comme à regret de quitter les bras de Pierre. Dans la chambre, elle défit ses vêtements et se coucha sur le ventre suivant mes instructions. Je récupérai l’huile de massage dans sa salle de bains et commençai à épandre un peu sur son dos. Je montrai les mouvements et son mari prit la relève pour masser le cou et les épaules. Pendant ce temps je descendis mes mains sur son dos et Ninah suivit mes gestes pour étaler l’huile. Avec dextérité je descendis dans le bas de son dos et glissai mes doigts entre ses fesses.

Pierre attentif, vint rejoindre mes doigts, ce qui fit gonfler sa lance, Ninah le vit et introduisit sa main sous la ceinture de son short pour saisir le sexe de Pierre. Cette vue me fit mouiller et je sentis du liquide s’échapper de mon intimité.

Je ne voulus pas m’arrêter en si bon chemin et demandai à Amina de se tourner sur le dos après que celui-ci fut bien chauffé par le massage de Pierre. Amina découvrit ainsi que Ninah ne s’occupait plus du tout de son massage mais caressait le sexe de Pierre sur toute sa longueur.

Amina eut un gémissement et prit le relais sur le sexe de Pierre. Je fis comme si de rien était et commença à masser les seins de sa femme. C’était trop érotique pour moi et je n’eus qu’une envie : me mettre nue à mon tour et caresser le bijou d’Amina. Ninah prit les seins de sa sœur pour les caresser de ses doigts bien mouillés de l’huile de massage. Je ne maîtrisai plus rien, j’étais au-dessus d’Amina, les jambes écartées et m’apprêtai à insérer ma langue entre les plis de son intimité lorsque je sentis le doigt de Pierre s’insérer dans mon antre. Cela me rappela la séance dans la salle d’archives et je fis la même chose que ce matin. Je fis aller mon corps sur de doigt immobile de Pierre, ma jouissance arriva bien vite. Malgré mon orgasme je continuai avec ma langue ce qui déclencha le plaisir d’Amina puis ce fut autour d’Amina à se rendre dans un cri et je reçus un flot de cyprine dans ma bouche. Il ne resta plus que Ninah et Pierre, qui terminèrent dans une copulation frénétique. Assez surprises Amina et moi participâmes à cette union en excitant les testicules de Pierre et en pinçant les tétons de Ninah.

Ninah fut la première à subir son orgasme accentué par les flots de sperme qui inonda son vagin. J’eus encore le réflexe de sucer les dernières gouttes qui sortirent. Amina resta bouche bée devant cet assaut et finalement m’embrassa pour que je partage les fluides de Pierre.

– Délia, je croyais que tu n’aimais pas les hommes ?

– C’est toujours vrai Amina, je n’aime pas ton mari, mais ce qu’il me fait dépasse mes rêves, jamais un homme a satisfait à mes désirs. Je suis désolée Amina, c’est seulement du plaisir. Je te promets, je protégerai ton homme, je lui demanderai juste que de temps à autre qu’il calme mon corps.

– Alors, sois heureuse car Pierre est un amant formidable. Reste encore avec moi cette nuit, toi aussi tu connais le corps féminin, tu seras toujours la bienvenue.

NDA : voilà Délia est donc investie d’une mission, écarter les femmes de la proximité de Pierre. Cela promettra de belles nuits durant les missions.

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