### Délia ###

Jamais je n’aurai imaginé la vue d’Amina et Pierre en pleine copulation ! Amina dont les longues tresses couvraient ses épaules mais ne masquaient pas ses seins qu’elle offrait à Pierre assis devant elle. J’étais jalouse de ses tresses. Moi j’avais des cheveux naturels coupés très court comme Ninah. Elle était assise devant Pierre, une main sur la poitrine de Pierre, l’autre main enfoncée dans son intimité. D’après moi, elle se caressait ou tenait la lance de Pierre bien enfoncée dans son corps.

Mon entrée soudaine ne les interrompit pas vraiment, Pierre avait une main sous les fesses de sa femme pour la soulever par à-coups. Son autre main fouillait entre les tresses pour titiller les seins d’Amina.

Elle tourna sa tête vers moi,

– Je croyais que tu allais dormir avec Ninah ? dit-elle.

– Oui, mais elle s’est endormie alors que je voulais des caresses.

– Et tu espères en recevoir de nous ? demanda Pierre.

– Oh oui ! Je suis trop excitée, au moins je voudrais être caressée par toi Amina. Je suis trop jalouse de toi et de Ninah.

– Pourtant Pierre t’a calmée au bureau aujourd’hui dit-elle.

– Tu es au courant ? C’est vrai, mais je ne suis pas calmée ! J’ai été trop nerveuse toute la journée, mes cuisses sont mouillées de désir. Mais je patienterai. J’attendrai mon tour.

– Délia, ne compte pas sur moi, depuis que je suis enceinte, j’ai trop souvent envie de régurgiter lorsque je prends un sexe en bouche. Tu te contenteras de ma main ou alors tu demanderas à Pierre. Cela te ferait un grand bien qu’il te prenne puisque tu n’aimes pas les hommes. Cela calmerait ton envie de sexe. Je trouve que tu fantasmes beaucoup trop, que désires-tu en fait ?

Elle se leva et s’approcha de moi. Elle mit sa main devant mon vagin et sonda mon intimité avec ses doigts.

– Délia, tu es trempée ! C’est moi qui te fais cet effet ? Déshabille-toi, si tu veux jouir, tu commenceras par me lécher mon bijou. Puis Pierre s’occupera de toi, tu l’as tellement excité cet après-midi que lui aussi a droit à une récompense. Je vais lui mettre un préservatif, ainsi il pourra calmer ses envies jusqu’à son épuisement.

– Pourquoi me punis-tu Amina ? Pourquoi veux-tu que Pierre se défoule sur moi ? Alors que moi je veux coucher avec toi ?

– Ce n’est pas une punition, Délia. Pierre bande trop souvent à cause de toi, tu le provoques et puis tu le laisses avec une lance dressée. Il doit ensuite se satisfaire seul ou demander à nous, ses épouses de le calmer. C’est trop facile, tu vas comprendre que si tu excites mon mari, tu dois le satisfaire jusqu’au bout. Tu comprends ?

– Oui Amina, dis-je mais je n’étais pas totalement sincère.

Je vis du coin de l’œil Amina qui déballa un condom et le déroula sur sexe de Pierre. J’eus des frissons en imaginant que ce pieu rouge et impressionnant qui allait s’enfoncer dans mon corps. J’avais à peine mis ma langue entre les lèvres intimes d’Amina que je sentis le chibre de Pierre s’introduire dans mon vagin. Je craignais de la brutalité, comme lorsque les garçons m’avaient violée dans ma jeunesse, mais c’était tout le contraire. Il fut extrêmement doux ajouta même un doigt pour caresser mon clitoris.

J’étais couché sur Amina, ma tête coincée entre ses cuisses et mon ventre devant son visage. Elle pouvait donc voir le pénis de Pierre s’enfoncer dans mon intimité et elle accentua encore le mouvement en introduisant ses doigts dans mon anus. Mon corps se rebiffa mais il se calma lorsque Pierre entama un va-et-vient sans brutalité, ce n’était pas si désagréable en fait…

Amina poussa ma tête de sa main libre pour que j’aille plus profondément avec ma langue. Cela lui plut d’autant plus que la poussée de Pierre me fit avancer en rythme dans son vagin. Au début je crus que la pénétration de Pierre me révolterait, mais au plus il se défoulait dans mon antre au plus je sentis une jouissance monter en moi.

J’espérais que Pierre eut un orgasme rapide, mais ses mouvements lents ne déclenchaient pas sa jouissance. Ce fut Amina qui cria la première.

– Continue Délia ! ne t’arrête pas ! J’en veux encore, ta langue est très bonne ! Je sens aussi les poussées de Pierre.

Effectivement Pierre augmenta un peu sa cadence et j’eus un premier spasme qui m’éblouit pendant quelques secondes. Mais je n’étais pas libérée. Pierre continua à me ramoner, mais sa jouissance ne se déclencha toujours pas. Il recula et présenta son sexe devant mon anus, qu’il pénétra sans problème sans doute parce qu’Amina avait facilité l’ouverture de ma rondelle.

Je ne sais pas combien de temps il me ramona, mais Amina me titilla le clitoris énergiquement et j’eus un nouvel éblouissement alors que Pierre ne désarma toujours pas.

Pierre me souleva pour me redresser, Il défit son préservatif et me força à m’abaisser pour avaler son pénis, qui me sembla encore plus impressionnant. Au départ, il resta dans l’entrée de ma bouche mais soudain, j’en profitai pour le caresser avec ma langue. Cela ne lui suffit plus et s’enfonça profondément dans le fond de ma gorge.

Je parvins à maîtriser un haut-le-cœur et il continua longtemps au point que j’eus mal à la mâchoire à force de garder ma bouche ouverte. Enfin, Pierre grogna son plaisir et je reçus un jet puissant en bouche. Cela ne calma pas mon patron, il en voulut encore. J’eus à peine le temps d’avaler son fluide qu’il repartit de plus belle. Je ne parvins plus à le suivre et le dégageais de ma bouche pour le masturber à la main.

Amina non plus, n’était pas comblée. Elle enfonça plusieurs doigts dans mon intimité, ce fut une course entre nous deux pour savoir qui allait jouir la première. Mon orgasme puissant arriva d’abord, suivi d’une fontaine de sperme qui inonda ma poitrine et éclaboussa mon visage et mon torse.

Je restai couchée, contre Amina tenant toujours le bâton de Pierre, je sentis les pulsations de son engin mais je ne compris pas ce qui m’arriva, je repris le pieu encore dégoulinant en bouche pour récupérer la troisième salve. J’avais mal partout, ma bouche, ma fleur et mon anus…

Je ne comprenais vraiment pas, Pierre avait le sexe toujours dressé, il me coucha sur mon dos et me demanda de sucer les seins de sa femme. Amina se laissa faire et pendant ce temps Pierre se mit derrière elle pour la prendre à revers.

– Oh oui, Pierre, ça fait très longtemps que tu ne m’as plus prise ainsi ! Continue. Tu vois Délia, Pierre est vraiment le mâle dont on rêve, toujours à disposition et quand il se fatigue, je demande à ma sœur de lui donner un peu de remontants et le voilà à nouveau prêt à me baiser. Mais non, Délia je ne te dis pas cela pour que tu te masturbes, garde tes mains en dehors de ton vagin. Ah c’est vrai, on n’a pas de règle graduée ici pour que tu puisses jouir. Non, tu devras patienter, lorsque mon mari m’aura fait jouir il pourra profiter de toi ! Je veux qu’il jouisse pleinement et donc ce sera sans préservatif. Rassure-toi, il te prendra dans ton fondement, viens ici !

Amina, avait le regard dur et son ton me sembla agressif, voulait-elle me faire comprendre que mon approche était mal calculée et qu’elle ne voulait pas de moi ? Pourquoi m’offrait-elle en pâture à son mari ?

– Si tu veux baiser avec moi, tu devras d’abord calmer mon mari ! Et lorsque tu seras en mission avec lui, si tu le provoques encore avec une broche récalcitrante, je l’autorise à se satisfaire mais ce sera comme maintenant. Il te prendra entre tes fesses sans protection pour qu’il ait son plaisir. Puisque tu n’aimes pas les hommes tu hésiteras à le provoquer encore ! Maintenant lèche-moi, mets-toi bien accroupie devant moi et remonte bien tes fesses pour que Pierre puisse bien s’enfoncer en toi.

Je fis comme elle demanda, Pierre me sodomisa en douceur, j’avais un peu peur qu’il me fasse mal en étant brutal, mais non, il le fit en douceur. Par réflexe je mis ma main dans mon vagin pour caresser mon clitoris, mais ça le dérangea et il enleva ma main et la plaça dans le vagin d’Amina.

Je fis vraiment un effort pour bien appliquer ma langue dans les replis de son intimité et au bout de quelques minutes Amina ne se retint plus et cria son plaisir.

– Ne t’arrête pas ! Continue.

Je continuai tout en me rendant compte que Pierre me donnait du plaisir, par deux fois je sentis des vibrations légères qui contractèrent mon bas-ventre. Je fus certaine que Pierre sentit le resserrement de mon fondement car il stoppa net ses mouvements pour m’inonder de son jus. À mon étonnement, j’eus une jouissance profonde mais totalement différente de mon plaisir habituel lorsque je me masturbais. Je parvins à masquer mes cris en enfonçant ma langue le plus loin possible dans le corps d’Amina.

Je crois que Pierre comprit que j’avais eu mon plaisir aussi. Lorsqu’il se retira, je sentis, moi aussi qu’il m’avait comblée. Je voulus me lever du lit mais Amina me retint.

– Reste dit-elle, Si demain tu as encore mal, demande à Ninah la crème apaisante. Je ne veux pas que tu souffres en allant travailler. Mais maintenant, tu sais à quoi tu t’exposes si tu provoques encore mon mari.

Est-ce que Pierre avait des remords ? Il ne dit rien mais il me poussa contre le corps d’Amina et mit ses bras autour de mon ventre.

Je m’endormis épuisée, mais au cours de la nuit, je me réveillai. Pierre et Amina dormaient profondément, je n’osai pas bouger jusqu’au moment je sentis des crampes et je dus déplacer la main de Pierre qui comprimait mon sein.

Dans son sommeil Pierre ne voulut pas ce changement et remit sa main à nouveau sur ma poitrine. Je compris qu’il rêvait et qu’il me prenait pour sa femme ou sa coépouse. Je pus bouger librement mes bras et pendant que je parvins à glisser mes doigts dans mon intimité, mon autre main toucha accidentellement sa lance toujours tendue. La tentation était trop grande ! Pendant que je me masturbai, je caressai doucement sa verge. Il ne se réveilla pas, mais resserra ses bras autour de moi. Combien de temps je restai ainsi, je ne sais pas, mais je compris que Pierre allait encore me trouver souvent dans son lit !

Au matin, Amina me prit dans ses bras et m’embrassa doucement. Elle me montra son bonheur et me garda longuement serré contre elle. Je lui rendis son sourire. Puis elle embrassa Pierre qui se réveilla à son contact. Aucun des deux ne fit allusion aux évènements de la nuit, je fis de même.

Je sortis de la chambre sans retrouver la nuisette et forcée et obligée je me rendis dans la cuisine dans le plus simple appareil. Ninah préparait déjà le repas. Elle ne parut pas étonnée de me voir ainsi.

– Ninah, bonjour, Amina m’a dit que je pouvais te demander la pommade calmante.

– Ah, je vois, tu as donc réussi ! À voir ton corps et les contusions sur tes seins, tu as dû avoir une nuit agitée.

– Oui, Ninah mais je ne regrette rien !

– Tu me raconteras ce soir si tu viens encore dormir ici ?

– Oui peut-être.

– Viens, dit-elle, je vais t’aider à enduire ton vagin et ton petit cul. Pierre a dû vraiment y trouver son plaisir ! Je le sais, parce qu’il m’a déjà prise ainsi.

Ninah étala soigneusement le baume sur les parties sensibles de mon corps, même si Pierre n’avait pas été violent, j’eus quand même des frissons au contact des doigts de Ninah.

– Oh, est-ce qu’il t’a fait jouir ?

– Oui, Ninah, mais ne le dis à personne ! Même si Amina croit m’avoir punie, j’ai pris mon pied. Tu as raison, Pierre même très excité, garde la mesure et ne m’a pas violentée.

– Tant mieux pour toi ! Que feras-tu lorsque tu seras seule avec lui ?

– J’ai retenu la leçon, je ne vais plus le provoquer intentionnellement. En l’absence d’Amina, je ne pourrai pas attirer ta sœur dans mes bras, je n’ai donc pas d’avantage.

– Je ne te crois pas, regarde comme tu frissonnes pendant que j’applique la crème. Tu as vraiment pris goût d’avoir subi la pénétration de Pierre et je comprends. Fais attention, jusqu’à présent il a toujours su se maîtriser, mais ne dépasse pas sa limite !

NDA : les nuits africaines sont pleines de surprises ! Ninah a très bien compris que Délia pourrait prendre goût aux rapports avec un homme, l’avenir nous dira si elle a raison.