Chapitre 26. Une thérapie érotique.

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### Pierre ###

Au matin je fus réveillé par Délia qui portait un pagne gracieux. Sans un mot, elle l’enleva devant moi et me rejoignit au lit.

– Pierre, j’ai passé une nuit torride mais agréable dans les bras de Marie et Antoinette mais je suis encore toute tremblante de désir ! Prends-moi, défoule-toi, je veux sentir ce qu’on a fait subir à ces femmes !

– Délia, raconte-moi, que c’est-il passé ?

– Pierre, il faudra être très compréhensif, pendant les troubles, cette région a subi des crimes innommables, Les soldats peu importe leur obédience ont ravagé la région, pillant, brûlant ce qui leur tombait sous la main. Mais le plus grave, les femmes ont subi des sévices qui ne sont pas acceptables. C’était pire que des luttes tribales avant la colonisation. J’ai vu les marques sur les corps de Marie et d’Antoinette, ces femmes n’osent plus s’approcher des autres humains. Marie m’a avoué ne plus avoir eu de jouissance depuis des années. Antoinette a survécu que parce que les soldats l’ont utilisée comme esclave sexuelle, son corps est marqué à tout jamais et j’ai réussi avec Marie à lui donner un peu de jouissance, et à ne plus se révolter concernant l’apparence de son corps.

– Délia, il faudra que tu m’aides dans ce cas, séparons les problèmes ! D’abord on va guérir ou du moins atténuer les souffrances des femmes, je suppose que d’autres femmes que Marie et Antoinette ont souffertes, ensuite nous rendrons à cette plantation des chances de survie. Lorsque ces objectifs seront atteints, on pourra envisager sereinement de rentabiliser.

– Oui, Pierre, tu devras faire une approche humaine, peut-être tu devras leur montrer qu’elles sont toujours des femmes attirantes.

– Délia, je ne peux quand même pas séduire toutes les femmes de cette unité ?

– Non Pierre, mais si tu montres l’exemple avec Marie et Antoinette, elles pourront rassurer leurs sœurs.

– Délia, c’est de la folie, je ne suis pas de leur race !

– Justement, tu es au-dessus des luttes tribales, tout comme Amina, Ninah et Lysa sont attirées par toi, tu devras leur montrer qu’elles sont toujours attirantes !

– Tu ne t’es pas citée dans la liste des femmes attirées par ma peau ?

– C’est vrai, je ne suis pas attirée par toi, seulement par tes caresses et ton pouvoir de me faire jouir. C’est ainsi ! et c’est sans doute grâce à ton pouvoir que tu leur rendras leur dignité. Mais avant de commencer cette journée qui sera difficile, donne-moi un encouragement !

Elle n’y allait pas par quatre chemins, elle sortit de ma trousse de toilette un blister ! Le message était clair mais surprenant, Délia qui haïssait les hommes demanda d’avoir un rapport et une jouissance avec un homme !

Comme j’avais dormi dans le plus simple appareil, ses tétons dressés et l’humidité de son intimité qui coulait sur ses cuisses, m’avaient mis en appétit. Elle ouvrit le blister avec ses dents, ce geste tellement érotique me fit encore plus d’excitation. Je ne voulais pas la laisser seule pour couvrir ma lance, elle était trop nerveuse et trop pressée. Je dus lui demander de me laisser agir dans le calme. J’avais à peine terminé de fixer la protection, qu’elle s’empala sur mon engin en criant son désir. Elle fit tout le travail, je restai immobile, ses muscles des jambes et du périnée firent le reste. Quel spectacle devant mes yeux de ses seins bondissants au rythme de ses mouvements. Son visage tendu initialement finit par montrer un large sourire et termina dans un gémissement au moment de son orgasme.

Moi, j’étais loin du compte, tout en restant intimement enfoncé dans son vagin je la couchai sur son dos et entrepris de la pilonner.

– Pierre, non ! J’ai joui, arrête !

– Délia, tu as réveillé mon dragon ! Maintenant tu dois en subir les conséquences !

Je fis quand même attention de ne pas la blesser, mais ma tension était trop forte. Ses gémissements m’indiquaient qu’elle subissait une deuxième vague, je laissai un peu de place entre nos corps pour qu’elle puisse glisser sa main dans son sexe pour accélérer le processus. Les mouvements de ses doigts me portèrent également à la conclusion. Les vibrations de son ventre déclenchèrent mes salves libératrices. Comme elle avait croisé ses jambes dans mon dos je ne pus me dégager que lorsque nos deux corps furent rassasiés.

Sans un mot, elle décroisa ses jambes.

– Pierre, je comprends tes femmes qui en redemandent chaque jour ! Je finirai par aimer copuler avec toi ! Merci pour cette jouissance.

Elle conclut par un baiser profond et une lutte de nos langues. Je fus heureux de me dégager car elle ne fut pas consciente que mon sexe se redressa à nouveau.

Je me levai pour dégager le condom et entrai dans la douche, sans surprise, je sentis qu’elle me suivit.

– C’est pour économiser l’eau, me murmura-t-elle. Mais elle s’agenouilla et entrepris de remercier mon pic avec sa bouche.

Mon brigand fut directement en bataille et je la gratifiai de mon suc à sa grande satisfaction. J’étais vidé mais je la relevai et glissai mes doigts dans son vagin et la remerciai à ma façon en la faisant jouir une dernière fois coincée entre le carrelage et mon corps. Je dus la soutenir car elle s’écroula, ses jambes ne la portaient plus.

Une fois l’eau coupée, je l’essuyai avec la tendresse habituelle pour ce cérémonial avec mes femmes. Elle remercia avec un bisou sur les lèvres et un regard de tendresse. Puis elle me proposa de chauffer l’eau pour un café soluble avant de nous rendre dans la maison de la gérante pour le petit-déjeuner.

En entrant chez Marie, celle-ci accueillit Délia avec un baiser passionné, Antoinette osa même caresser un sein. Lorsque Marie me salua, je ne voulais pas rester trop froid et je l’embrassai sur la joue ce qui déclencha un grand sourire de sa part. Antoinette fit juste une petite révérence et s’enfuit dans la cuisine.

Antoinette nous servit un porridge de banane plantain semblable à celui servi dans les îles des Caraïbes, mais elle précisa que la recette était la variante congolaise. Je trouvai cela délicieux et retins de suggérer cette recette à Ninah.

Ayant complimenté la petite nièce, elle se dégela un peu et me fit un bisou sur la joue. Les deux autres femmes me firent un sourire, je trouvai que l’atmosphère se détendit un peu.

Après le repas Marie proposa de tenir une première réunion dans sa maison en passant en revue le personnel des cadres sur base de nos fiches. Chaque employé fut passé en revue, Marie précisant aussi leur comportement durant les troubles, ces informations s’avéraient très importantes car totalement ignorées dans nos dossiers. Pour les cadres féminins, Délia avec la délicatesse toute féminine questionna Marie sur les séquelles subies.

Marie répondit franchement et sans détour que toutes avaient subi des sévices plus ou moins graves, celles qui s’en sortaient sans trop de dommages étaient celles qui n’avaient pas opposé de résistance vis-à-vis des soldats. Cette revue fut dramatique car nous avions deux fiches de femmes qui n’avaient pas survécu.

Je fus très ému, Délia demanda si les victimes avaient encore de la famille et je promis de leur octroyer une pension. À la fin de la matinée, Marie très gentiment vint à ma rencontre, elle profita d’un tête-à-tête pour m’embrasser les yeux humides.

– Pierre merci pour eux.

– Marie, ce n’est que le minimum ! Je ferai aussi un plaidoyer à la direction pour tous ceux qui ont souffert de cette situation.

Comme j’étais seul avec elle, Délia était dans la cuisine avec Antoinette, je pris Marie par les épaules pour lui faire un câlin. Je sentis la femme vibrer dans mes bras. Je ne la désengageai que lorsque son corps cessa de trembler. Comme des larmes coulaient sur ses joues, je me permis de les essuyer discrètement avec mes pouces en tenant sa tête entre mes mains. Elle me fit un sourire timide en s’éloignant.

Tout cela, c’était déroulé sans paroles additionnelles, nous eûmes encore des cas dramatiques de collaborateurs qui n’étaient plus très valides mais dont la paye était réglée tous les mois, la gérante n’ayant pas eu le cœur de les démissionner. Je confirmai que ces personnes étaient maintenues sur la liste des salariés. Je vis dans les yeux de Marie un soulagement consécutif à mon approbation. Nous décidâmes de sauter un repas et de faire une journée continue.

Comme toujours sous les tropiques, la journée de clarté fut vite terminée et nous finîmes la journée avec un repas simple. Antoinette avait sacrifié un poulet qui était très épicé.

Le soir, Délia resta avec Mairie, je compris que ce soir encore je dormirai seul. Mais au moment de m’étendre dans le lit, ce fut Antoinette qui vint se blottir chastement dans mes bras.

Malgré tout mon engin se redressa vivement, mais je ne fis rien de répréhensible. Sa main était sur ma poitrine mais ne descendit pas plus bas à mon grand soulagement.

– Merci Pierre, Marie m’a raconté ta gentillesse, je ne voulais pas te laisser seul.

– Antoinette, tu es la bienvenue dans mon lit, mais si cette nuit, dans mon sommeil, je suis trop entreprenant, n’hésite pas à me réveiller.

– Non Pierre, je resterai près de toi. J’ai connu la violence des soldats, tu es un homme gentil, je ne refuserai pas tes caresses.

Elle s’endormit dans mes bras, pendant la nuit je sentis sa main descendre sur mon ventre, mais je me refusai d’en profiter.

Le matin ce fut une autre paire de manches, elle me réveilla et se glissa sur ma lance.

– Pierre, ta secrétaire nous a dit hier que tu es très doux avec les femmes, montre-moi ce qu’un homme normal fait avec une femme. Caresse-moi et montre-moi l’amour.

– Antoinette, je ne veux pas te faire souffrir, si cela fait remonter trop de souffrances, alors dis-le-moi, je ne serai pas vexé. Je mettrai juste un préservatif, je ne tiens pas à t’enceinter.

– Oui d’accord, mais je crois que je suis stérile ! Malgré tous les soldats qui m’ont violée, je n’ai jamais été enceinte !

– Peut-être ton corps s’est bloqué, si nécessaire je te ferai examiner par un médecin compétant en même temps que Marie.

– Pierre, il faudrait demander à toutes les femmes de subir un examen

– D’accord, tu as raison. Je ferai venir un médecin pour toutes les femmes.

Je mis un condom et Antoinette s’empala en douceur sur ma verge. Son visage tressauta et je me retins, attendant sa réaction.

– Oui, continue Pierre. Je n’ai pas mal, hier Délia m’a fait jouir, je voudrais sentir un homme aimant entre mes jambes, ne fus qu’une fois ! Si cela me plaît, je le dirai à Marie, pour qu’elle aussi elle puisse sentir un homme qui nous respecte.

– Antoinette, reste calme, on verra !

Mais en voyant son visage, je compris que son vagin était trop sec. Ninah avait été prévoyante sans savoir à quoi cela pourrait me servir. Dans ma trousse j’avais de la pommade calmante. Je pris une bonne dose sur mes doigts que j’introduisis doucement dans son intimité. Antoinette poussa un soupir de soulagement et se remit sur mon sexe. Cette fois, l’introduction se fit en douceur et la jeune fille sentit le bienfait de la crème.

Très naturellement elle fit bouger ses bras et ses jambes pour élever et abaisser son corps sur mon pieu. Très lentement la tension de son corps s’accentua et ma verge fut prise dans un étau très plaisant. Je ne pus pas résister à saisir ces seins encore tendres, ces tétons tendus réagissant à mes caresses. Puis soudainement elle cria son plaisir en accélérant le mouvement, ce fut trop fort pour moi ! Bien que je fusse resté très doux pendant le rapport, elle prit mon sexe en traître dans son vagin et j’éjaculai violemment.

Je crus avoir réveillé des douleurs passées, mais non, elle continua à serrer ses muscles et jouit une deuxième fois dans la foulée !

– Oh ! Pierre c’est encore meilleur qu’hier sous la bouche de Délia ! Garde-moi encore un peu, Marie dort toujours longtemps le matin.

– Laisse-moi le temps d’évacuer le préservatif, ensuite tu pourras rester dans mes bras.

Je ne voulus pas la brusquer mais à peine de retour, elle couvrit mon corps de baisers pas du tout innocents qui réveillèrent mon gourdin avec allégresse. Elle se redressa et entreprit de masser mon engin qui cracha une nouvelle salve inondant ses seins et son ventre. Surprise, elle récupéra une partie de ma crème et le mit en bouche !

Elle me regarda longtemps un peu provocatrice.

– La prochaine fois, je le prendrai directement dans ma bouche. J’ai vu des soldats qui obligeaient les filles à sucer directement le sexe des hommes. Moi je n’ai jamais eu à le faire.

– Et ?

– La plupart des filles, trouvaient cela dégradant, les soldats trouvaient ce moyen pour les soumettre. Une seule m’a avoué avoir eu des relations suivies avec un homme, elle prétendait que le sperme dans la bouche était un signe d’amour et que le goût n’était pas désagréable à condition qu’il soit chaud ! Tu me laisseras le goûter la prochaine fois ?

– Tu veux recommencer ?

– Oui, avec Marie ensemble...

Antoinette n’eut pas le temps de finir sa phrase, Délia se glissa discrètement dans la chambre et voyant que nous étions réveillés et enlacés, vint embrasser la fille.

– Bonjour ! Alors tu as bien dormi ?

– Oui Délia, j’ai compris maintenant que tous les hommes ne sont pas des bêtes sauvages. Pierre m’a fait jouir sans violence ! C’était délicieux.

– Voilà une bonne nouvelle. C’est vrai que Pierre est doux avec les femmes.

– Tu jouis aussi avec lui ? demanda-t-elle.

– Antoinette, je préfère les femmes, répondit-elle, éludant ainsi la question.

NDA : Pierre va droit dans les problèmes, s’il doit rassurer toutes les femmes de la plantation ! Non évidemment ! Mais je crois que Marie voudra suivre les recommandations d’Antoinette !

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