Avantage d’être jeune,
C’est d’avoir l’élan avant le frein,
L’énergie avant les douleurs,
La folie douce qui précède les heures.
Mais est-ce que la vitesse garantit le bon chemin ?
Et si courir trop vite, c’était perdre le sens humain ?
Je suis jeune, donc je rêve grand,
Je chute, je me relève — c’est stimulant.
Mais quelle est la valeur de l’élan,
Si l’âme n’a pas encore trouvé son vent ?
Jeunesse, c’est la lumière d’un feu fragile,
Un brasier qui éclaire mais qui vacille.
Je suis riche de possibles, pauvre en recul,
Et pourtant, je fonce… même dans le ridicule.
"Être jeune, c’est marcher sur de l’or, sans savoir que c’est précieux."

Avantage d’être vieux,
C’est d’avoir appris que tout a un prix silencieux.
Le corps plie, mais l’esprit devient roi,
Et l’on comprend enfin pourquoi le vide a parfois une voix.
Est-ce perdre sa force, ou gagner du recul ?
Est-ce vieillir ou mûrir, ce combat qui bascule ?
L’expérience ne s’achète pas, elle s’endure,
Chaque ride est une phrase écrite sans censure.

"Être vieux, c’est savoir que le silence dit souvent plus que mille discours."
Les jeunes veulent briller, les vieux veulent éclairer,
Les uns cherchent le monde, les autres veulent le réparer.
Mais qui, entre ceux qui rêvent et ceux qui savent,
Possède vraiment la clé de ce que la vie grave ?

Alors dis-moi :
Jeune ou vieux, qui est vraiment sage ?
Celui qui court sans connaître la fin du voyage,
Ou celui qui marche, conscient de chaque virage ?

Conclusion ?
La jeunesse est un poème qui s’écrit à l’encre vive,
*La vieillesse, une philosophie où chaque ligne dérive.
Et la vie, c’est l’alliance des deux —
Un souffle court et un regard précieux.