TANTE
Elle fait partie de mon cœur, comme un battement discret,
Tante devenue mère, sans jamais réclamer ce qu’elle promet.
Quand elle est proche, même l’air devient plus léger,
Peut-on appeler "tante" celle qui a tout donné sans jamais juger ?
Une foule de figures m'entoure, parfois froides comme le marbre,
Mais elle… sa tendresse traverse le temps, même mes sabres.
Son prénom résonne : Mimie — et mon âme sourit,
Comment une personne si douce peut-elle contenir autant d’infini ?
Petits instants, jeux d’enfance sous un ciel d’innocence,
Elle me guidait sans bruit, sans faire de grandes sentences.
Quand j’étais petit, je n’avais pas les mots,
Mais mon cœur savait déjà qu’elle valait mille joyaux.
Aujourd’hui encore, ces souvenirs me tiennent debout,
Je revis ses gestes, ses regards, tout ça d’un seul coup.
Elle a tout donné sans jamais compter,
Est-ce ça, l’amour ? Donner sans jamais se demander ?
On s’en souvient tous, et ce n’est pas par devoir,
Mais parce que chaque action d’elle est un miroir,
Un reflet de ce que le monde devrait être —
Un monde où l’amour maternel n’a pas besoin de naître.
Alors pour demain, on s’engage, on promet,
De l’honorer, de la chérir comme un secret.
Ma tante, ma force, celle qu’on nomme MZN,
Pas juste une femme — une reine, une gardienne.
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