À TOI, MAMAN
Madame… laisse ces écrits pleurer pour moi,
Car ma bouche tremble et retient sa voix.
J’ai tant à dire, mais les mots sont timides,
Alors je les couche, humbles et lucides.
Lis-les, je t’en prie, sans détour ni soupir,
Ils naissent d’un cœur que tu sais faire frémir.
Ils ne sont pas d’encre, mais de larmes douces,
Écrits par l’âme, quand le silence pousse.
Tu as fait de moi ce que je suis aujourd’hui,
Et je pleure, oui, sans honte, sans bruit.
Car chaque mot ici est un sanglot discret,
Une chanson du cœur, doucement secrète.
Tu es couronnée, reine de mes saisons,
Ton trône est planté au cœur de ma maison.
Depuis ton ventre, tu m’as offert l’univers,
Et j’ai grandi, bercé par ton doux concert.
Il me reste du temps, et je prends la plume,
Pour dire que tes mots traversent la brume.
Tes conseils, ces pierres précieuses gravées,
Vivent encore — et ne sauraient s'effacer.
Tu m’as appris à danser dans la douleur,
À sourire même noyé dans mes pleurs.
Quand la vie me jette au fond des tourments,
Ta voix me sauve, comme un fil transparent.
Tes mots, simples mais taillés comme l’or,
Sont les escaliers quand je suis à tort.
Ils me relèvent, quand le monde me pèse,
Ils sont ma force, quand tout me délaisse.
Oh maman… on dit que ton amour sans fin
Peut porter l’océan avec un seul bras divin.
Moi je te promets, au gré de mes jours,
De t’offrir des fleurs au nom de mon amour.
Pas juste des pétales, ni des bouquets en chœur,
Mais une fleur vivante, reflet de ton cœur.
Une fleur rare, noble, incarnée de tendresse,
Car tu es ma lumière, mon unique princesse.
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