Encore des menaces ?!

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Cette affaire de cochon s’envenimant, des gens (qui donc ? Lucciani, Grimaldi?) portèrent plainte à la gendarmerie pour cochons divaguant sur la voie publique. Alors Bébert se déplaça en personne :

- Mighé, on a porté plainte contre Pierre-Marie. Tu sais pas qui aurait pu faire ça ? À part toi qui les connais ces cochons, qui aurait pu le dire ? C’est vrai, il n’y a pas marqué Lucciani sur leur tête, alors comment les gendarmes ils savent que c’est les cochons de Pierre-Marie ? Il faudra que tu m’expliques un jour. Je vais te parler franchement Mighé, il va falloir que les choses s’arrêtent. Tu crois que je crois que tu as vu des choses que tu n’aurais pas dû voir ? On peut pas le dire, mais il faudra qu’un jour ça s’arrête. Et rapidement Mighé.

- Qu’est-ce que tu me racontes Bébert ? Tout le monde est au courant de ce qui se passe ici. Tout Bavella, la mairie, Zonza, l’ONF, les gendarmes. Tout le monde, jusqu’à Camille de Rocca-Serra. Et tu sais très bien que ce n’est pas moi qui ai porté plainte. Alors tu viens encore me faire la morale ou me menacer ici, dans ma maison forestière ? Elle est où votre fierté ? Bandit corse, que des coups bas, tout par derrière et par en dessous mais par devant on parade !

- D’abord, la maison forestière elle est en Corse et c’est pas chez toi. Ensuite, pour les bandits, ne parle pas de choses que tu ne connais pas. Quant à la fierté, c’est plus la peine d’en parler. J’ai bien vu où était la tienne. Et tu n’as toujours pas peur ? Sur ce, je te souhaite le bonsoir ainsi qu’à ton épouse. Et je souhaite ne plus entendre parler de ces choses là. J’espère que tu m’as bien compris, sinon ça pourrait être dommage. Pour tout le monde…

Consignons, consignons dans le registre d’ordre, factuel uniquement, pas d’émotion ni d’interprétation, juste la parole retranscrite, textuellement.

Le DT vint à la rescousse :

- Monsieur Bouillane, votre Chef d’Unité Territoriale m’a transmis copie de votre registre d’ordre. Il faudrait évidemment percer l’abcès…

- C’est un euphémisme , si vous le permettez monsieur le directeur.

- Soit. Pour solutionner ce problème, si vous voulez, je peux demander à monsieur Camille de Rocca-Serra, le Président de la Collectivité Territoriale de Corse d’intervenir, et que nous fassions ici une réunion tripartite entre Monsieur Pierre-Marie Lucciani, la Région Corse et l'ONF. Cela contribuerait à apaiser les choses, qu’en pensez-vous ?

- Monsieur le directeur, je pense que d’une part, si réunion il doit y avoir, ce serait plutôt dans vos bureaux d’Ajaccio. Ce serait plus officiel. En cas de litige, la bombe serait chez vous et pas à la maison forestière d’Arza. D’autre part, je ne souhaite participer à aucune réunion de notoriété publique, car dans tous les cas il y aura des représailles. Arrangez ça en sous-main avec monsieur de Rocca-Serra, mais surtout que l’orgueil des Lucciani ne soit pas blessé en public. Je vous remercie de votre soutien.

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