C'était hallucinant cette sensation qui lui parcourut tout le corps. Et dire qu'il l'avait touché là seulement avec son doigt.

Elle reprit ses esprits, et il lui fallait absolument qu'elle pense à rentrer chez elle, mais il ne lui laissa pas le choix de décider.

_ Baptiste, il faut que je rentre. Mes parents ne savent pas que je suis sortie, et ils vont s'inquiéter.

Il resserra son emprise sur elle et les couvrit de sa couverture.

_ Une femme de vingt ans n'a plus vraiment à rendre de compte à ses parents juste pour une nuit.

Il n'avait pas idée de comment faire avec des parents, ayant du se débrouiller par lui-même, et il n'était pas le mieux placer pour lui dire le genre de décision à prendre dans ce type de cas. Mais en ce moment, il voulut la ressentir contre lui, et qu'elle agisse telle une bouillotte capable de lui apporter. Cette douceur qui lui avait tant manqué. Cependant il lui restera à expliquer à ses parents qu'elle fut avec son amoureux, et qu'elle n'avait pas vu l'heure passée car ils s'étaient endormis lui conseilla t-il.

Néanmoins Sou-Ann pensa s’y prendre plus en douceur, pour leur avouer qu’elle donna cet accès à un homme qu’elle connaissait à peine, pour une des pires raisons qui soient. Sous un accord tacite et consensuel, Sou-Ann accepta sa proposition trouvant que cela fut sa seule option envisageable, et elle est décontenancée d'apprécier ce qu'il lui fait en pouvant par la même occasion obtenir son attention.

Comment lui expliquer qu'elle avait mentit sur son âge, et qu'il fut normal qu'ils s'inquiètent pour elle ? Mais aurait-elle réussi à obtenir cet arrangement s'il avait connu son âge ?

Probablement que non. Puis elle s'allongea contre lui quand il fut allongé sur son dos, en gardant sa main dans le creux de sa taille.

Ce fut le chant des oiseaux dans les arbres qui la réveilla. Puis elle se dégagea de lui en essayant de ne pas le déranger dans son sommeil. Baptiste la laissa filer en sachant qu'il lui fallait se dépêcher, et passer un sentier escarpé pour n'être vu de personne. Puis elle regagna chez elle par la porte arrière qui donnait sur la cuisine qui s'ouvrit grâce à une clé. Sou-Ann alla aussitôt dans sa chambre en se laissant tomber dans son lit sa cape en main, et elle sentit un parfum masculin sur son vêtement c'était le sien.

Le matin fut des plus calme puis sa mère frappa à sa porte en espérant qu'elle y soit. Sa mère l'avait attendu toute la nuit morte d'inquiétude, c'était le week-end. En rentrant Sou n'était plus autant fâchée après sa mère vu ce qu'elle avait fait, et surtout si elle apprenait ce qui s'était passé dans la nuit. Elle savait qu'elle méritait de se faire disputer, de ne pas avoir averti son père qu'elle sortait.

En plus elle avait découché, et laissé un homme plus mure la toucher.

_ Sou-Ann te voila enfin rentrée. Je me faisais un sang d'encre pour toi ! Mais où étais-tu cette nuit ? Et c'est horrible, ton père et moi avons eu notre pire dispute. Il m'a accuser d'être une mère indigne, parce que je ne prenais pas le temps de m'occuper de toi. Que c'était la raison pour laquelle tu ne nous as pas dit où tu allais. Il est partit ma chérie et je ne suis pas sûre qu'il revienne, car il a emmener sa valise avec lui. Qu'allons nous devenir s'il demande la séparation ? Je ne sais plus où j'en suis.

Sou-Ann n'avait jamais vu sa mère aussi désemparée, les yeux gonflés de larmes, le regard perdu, les cheveux légèrement en bataille de s'être allongée dans le canapé, et ses mains tremblaient même en les lui tenant. Ça faisait mal de la voir dans un tel état. Ce qu'elle savait c'était que la relation de ses parents avait coulé par sa faute. Son père trop furieux refusa tout dialogue, puis il s'en était allé au petit matin lui précisa t-elle, de ne pas pouvoir compter sur elle pour que leur fille reste en place.

Cela n'avait pas aidé qu'elle lui octroie des responsabilités aussi jeune auprès des enfants, lui avait-il fait remarqué.

_ Maman je suis désolée, je n'aurai pas du découché sans vous avertir. J'étais fatiguée et je me suis endormie à cause des jours où je me suis peu reposée. Papa ne peut pas partir comme ça sans s'expliquer. Laissons-lui un peu de temps, il finira bien par revenir, j'en suis sure.

Sou-Ann ne voulait pas voir sa mère aussi abattue. Ce n'était pas ce qu'elle voulait, puis elle savait qu'elle méritait amplement qu'on lui empêche de sortir, donc Baptise devra attendre que sa punition soit levée. Et tant que sa mère rentrait plus tôt, elle n'aura pas à se soucier qu'il l'attire dans ses filet. Elle était très loin d'avoir fini avec leur accord, même si que dans un sens ce ne fut pas une torture.

Sou n’avait seulement voulu attirer son attention sur elle, sans doute aurait-elle préférée que cela se passe autrement, et plus en douceur à se faire courtiser. Elle se sentit coupable de lui retirer son soutien, pendant que sa mère s’inquiétait de l'avenir de son couple. Elle en touchera quelques mots avec Baptiste en lui autorisant à passer la voir en journée, alors qu'elle le reverra au soir quand sa mère ira mieux. Sa mère Véro sembla vraiment accablée par sa situation. Il lui fallait au moins une oreille attentive qui ne pouvait pas être la sienne, en refusant de communiquer ses faiblesses à sa fille.

Ce soir, il s’inquiétera de ne pas la voir venir à l'heure, et Sou-Ann sortira pour attendre qu'il passe et comprenne qu'au moins pendant une semaine elle restera à veiller sur sa mère, le lui proclamera-t-elle. Elle lui demandera comme un service afin qu'elle reprenne du poil de la bête, et qu’il agisse comme son soutien, pour lui permettre de faire un travail sur elle-même, et qu'elle réalise comment arranger les choses avec son père. Il y avait plus de chance qu'elle entende ce qu'il lui disait, parce qu'il fut une personne extérieure de sa famille, et le laisser s'approcher de sa mère montrera qu'elle lui faisait confiance...