Il fut possible qu'il se serve d'elle

5 minutes de lecture

Même si qu'à la base cet homme se servait d'elle, il saura lui faire retrouver la raison, puis Sou-Ann savait qu'il ne le ferait pas gratuitement, et réfléchit aux mots qu'elle emploiera avec lui.

- Baptiste allons à l'arrière afin de ne pas être vu. Je vais te montrer où se situe la fenêtre de ma chambre, et je passerai dorénavant par là pour venir te parler. L'heure est grave et nous sommes en situation de crise et ton tribu sera le mien.

Ce qui voulait dire qu'il choisisse ce qu'il voulait qu'elle lui fasse pour respecter leur accord. Elle ne savait absolument pas ce qu'il lui demanderait, et elle préféra ne pas y penser. Ils n'étaient pas vers sa fenêtre mais cachés par la barricade à l’arrière de la maison, et elle laissa un mot expliquant qu'elle reviendrait bientôt.

Baptiste eut un sourire en coin en sachant déjà ce qu'il lui fera faire, et Sou regarda ses pieds parce que son attitude la gênait.

- Je sais déjà ce que tu pourras faire dans l'immédiat, et nous somme à la bonne température avec tes mains qui semblent s'être légèrement rafraîchit.

La jeune femme craignait le pire, en sachant que ses mains y serait impliquées mais où ça. L’homme ne tardait pas à lui désigner l'endroit en retirant son foulard qui bloquait l'ouverture de sa chemise, et qui révélait en partie sa peau. Il prit sa main en la faisant passer sous celle-ci pour la presser sur son sein.

Sou ressentit son téton se durcir sous l'effet frais, et il ne voulait rien de plus enfin presque. Il lui fit un signe de tête de faire pareil avec son autre main, et ce ne fut pas sans mal car sa main trembla. Dès qu'elle l'eut atteint il poussa un long soupir de contentement, comme son geste lui était plaisant. Puis il lança un regard l'avertissant qu'il allait s'emparer de ses lèvres pour la faire oublier en lui. Il dura quelques minutes puis il s'éloigna d'elle, en voyant que ses yeux furent embués par ce simple contact.

Il restait à savoir s'il ferait ce qu'elle lui avait demandé plus tôt en précisant qu'il ne devait pas la rendre accro, et il devrait n’avoir aucun geste déplacé.

- Est-ce que tu seras-là pour elle en journée ?

Sa réponse fut un baiser passionné, puis il lui répondit tout contre sa bouche.

- Je ferai ce que tu voudras princesse ! Puis ça ne sera pas une chose bien compliquée à réaliser.

Sou ne précisa pas que la flatterie était contre-indiquée, puis elle ne pouvait pas tout lui interdire pour remplir son objectif bien qu'elle sera jalouse. Sûrement parce qu'il ne fut pas déjà son homme.

Mais avait-elle au moins un avenir avec lui vu la façon qu'avait commencé leur histoire ?

Sans doute pas. Elle commença charnelle et cela la fera dépérir avec le temps.

Au lendemain, Baptiste s'incrusta au travail de Véro en lui expliquant qu'il souhaitait lui être utile en proposant une heure de peinture aux enfants en atelier. Puis il reviendra vers son amie pour qu'ils discutent au bureau. Il lui rappela qu'elle avait besoin de prendre une pause de temps en temps, et de décompresser avec les enfants qui attendaient sa visite. Son ami la joua finement sachant que cela mettrait un terme au contrat qu'il eut avec Sou-Ann, et que tout reposait sur ses épaules de devoir redonner figure humaine à Véro, pour reprendre au plus vite ses rendez-vous secret. Donc son action ne fut pas complètement désintéressée.

Véro ne devait en aucun cas s'en rendre compte, de ce qui se tramait entre lui et sa chère fille. Elle était restée avec les enfants qui l'avaient accueilli de leurs bras grands ouverts, et parfois pour les plus jeune elle avait l'impression qu'ils furent ses petits enfants. Malgré que pour cela il lui aurait fallu avoir sa fille à seize ans, et qu'elle soit aussi mère au même âge pour que cela soit possible. Mais l'idée qu'elle puisse en avoir à dix-huit ans ne la gênait pas plus que cela. Tout ce qu'elle espérait fut que son amoureux ne prenne pas la clé des champs pour fuir ses responsabilités.

Sa mère ne put expliquer que de cette façon que sa fille ne soit pas rentrée de la nuit la dernière fois. Et qu'il lui faudrait en discuter avec elle de prendre ses précautions. Elle était sûre et certaines que son époux la contredirait de telles pratiques étant un peu trop vieux jeu, car cela était la majeure cause des mères-enfants qui se retrouvaient seule à élever leur chérubin, puis les autres hommes de bonnes conditions ne voulaient plus en entendre parler.

Mais le prendra-t-elle aussi bien que ce soit son Baptiste ?

Son amie Véro émettra forcément une objection, puis cela se terminera de toute façon quand il repartira.

La directrice reprenait parfois ses fonctions et elle avait songé enfin à se prendre une assistante avec qui elle se relayerait la tâche dans l'urgence. La présence de son ami d'enfance lui redonna du poil de la bête, qu'à la fin de la semaine elle fut en net progrès à ne plus pleurer toute la journée chez eux ainsi qu'à l'extérieur. Puis son dynamisme était habituellement communicatif.

Ce fut au samedi soir que les deux amants s'autorisèrent à se voir. Elle demandait à sa mère si elle pouvait s'absenter, ne tenant pas à ce qu'il vienne leur rendre une visite nocturne devant chez elles.

Sou-Ann prit sa cape et elle portait une robe bleue marine, puis en sortant elle faisait le tour dans l'autre sens le long des corniches sombres, jusqu'au passage menant à la tour provenant des anciennes fortifications de la ville. Les habitants ne s'inquiétèrent pas, car ils furent bien protégés des milieux naturels. De l'autre côté il y avait des ravins, puis une passerelle en bois tenue par de la corde, pour leur lieu de reddition à pied qui était bien aménagé pour leur retraite en cas d'une attaque, et là où ils laissaient leurs réserves d'hiver.

Sou-Ann monta les escalier sans se presser, puis à l'heure qu'il lui eut indiqué, elle vint le retrouver. Elle poussa la porte pour l'ouvrir, et elle le retrouva allongé sur son ventre. Elle se rapprocha pour voir ce qu'il faisait et s'il fut endormi.

Sans doute voulut-il vérifier si elle s'en irait à la moindre occasion ?

La demoiselle passait ses doigts dans ses cheveux pour balayer les quelques mèches qui lui couvrait les yeux. Et dans ce geste tendre, il prit son poignet pour baiser l'intérieur de sa main, mais aussi pour la faire plonger dans ses sombres prunelles. Elle fut assise sur le bord du lit, et elle ne fut pas loin de son corps. La jeune femme prenait de plus en plus l'habitude d'une telle proximités, et de l'effet qu'il eut sur elle. Alors elle rapprocha son visage du sien pour lui apporter un baiser, mais il se redressa pour s'asseoir, et sa tête en suivit le mouvement. Sa main se posa sur son torse et la sienne allait sur sa cuisse.

Rien n'était encore décidé, où leurs mains se poseraient en cette soirée...

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire maicate ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0