Il la fit basculer sur le lit

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Puis l’homme la fit basculer sur le lit en lui proposant de se reposer un peu avant qu'elle ne rentre chez elle, tout en posant ses lèvres sur son front pour essayer la calmer. Elle le fut avec lui puis elle remonta l'une de ses jambes sur lui lorsqu’elle s'allongea sur le coté pour se blottir dans ses bras. Son bras qui l'entourait reposait sa main sur sa taille.

Un tel quiproquo se transforma en rencontre charnelle et parfois quand il vint la rendre visite le soir devant la fenêtre de sa chambre. Sou ouvrait celle-ci puis alors qu'il lui disait vouloir lui parler elle, il lui demandait de tendre ses mains pour sortir par celle-ci sans encombre, puis ils s'asseyaient juste en dessous pour veiller à ce qu'aucun malfrat n'entre par là.

Pour ne pas l'avoir à même le sol, il lui proposa qu'elle aille sur ses jambes. Elle lui répondait qu'elle ne voulait surtout pas, car cela sera déjà suspect qu'on les découvrent tous les deux assis aussi près l'un de l'autre. Baptiste lui dit qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait, puis il lui ajoutait qu'il y avait bien plus embarrassant que cela, et qu'il savait se retenir dans les lieux publics.

Ce qui voulait tout dire à la fois, malgré qu'il chercha à lui faire croire qu'il se tiendra correctement. Mais ils étaient sur le terrain de ses parents, donc normalement elle pouvait se permettre de décompresser.

Sou-Ann se retenait de ne pas rire nerveusement, car derrière la clôture ils avaient quand même la possibilité de se faire prendre, pourtant il ne s'était pas gêné à lui mettre les mains sous sa chemise. Alors elle se doutait bien que sa parole fut du vent, et qu'il avait aussi des arrières idées en tête, malgré qu'il chercha à lui faire croire le contraire. La jeune femme reconnut qu'il marqua tout de même un point, pourquoi stresser alors que les gens ne prendraient pas la peine de venir jusqu'ici, sauf dans le but de les visiter. Mais à la place, elle préféra allonger sa tête sur ses jambes. Elle ne prêta pas attention où elle la posa, et que celle-ci fut plutôt proche du promontoire.

Puis maintenant quand elle venait voir sa mère, et qu'elle les vit ensemble elle les salua joyeusement ce qui avait rassuré sa mère concernant leur entente les fois, où elle resta avec les enfants, et qu'il dut s'en occuper à son tour. Elle proposa même de les aider à cette tâche, malgré que cela fut toujours une chose qui lui fut attribuée depuis son adolescence.

Les enfants furent bien content de la revoir puis qu'elle allait mieux. De même que ses camarades d'écoles qui furent inquiet pour elle, ils se réjouirent qu'elle retrouva le sourire. Ce n'était pas qu'elle leur faisait fuir, mais son aura avait montré qu'ils feraient mieux de passer leur chemin. Et ses amies la trouvèrent changée, mais elle ne put pas leur raconter la raison de ce qui la rendit ainsi. Elles s'étaient doutées qu'il y avait un garçon la-dessous, une intuition féminine avaient-elles proclamé.

Puis ce fut la fin de la semaine que les choses se compliquèrent pour tous les deux. La décision que venait de prendre sa mère quand elle s'était dit qu'il était temps de remercier comme il se doit son cher Baptiste.

Véro le ramena pour dîner au soir, et à la fin du repas elle annonça à Sou-Ann qu'elle veut qu'il dorme chez eux. Elle ajoutait qu’il pourrait venir dormir à l'étage s'il le souhaitait, car il y avait une chambre d'ami, quoique son regard la trahissait sur ses intentions. Il fut un moment qu'elle ne sentit pas femme, et qu'elle n'eut pas accompli son devoir d'épouse. N'ayant plus son mari et aussi parce qu'il fut prévenant avec elle, son amie eut envie de se perdre dans ses bras. Elle dut attendre que Sou-Ann aille dans sa chambre, pour lui faire part de ce qui lui trotta en tête, et la nécessité de ne pas être interrompu par sa celle-ci.

Ne dormant pas encore elle surprit la discussion entre sa mère et Baptiste qui le remercia qu'il fut là pour elle, et sans son apport aux tâches à l'institution. Elle ne savait pas si elle aurait tenu le coup. Alors que Sou-Ann ouvrit légèrement la porte pour les voir, sa mère se blottit dans ses bras, et il n'eut qu'un geste tenter de la calmer.

Baptiste ne comprenait pas pourquoi elle se montrait si accablée avec lui en vu de son attitude actuelle, car son mari lui annonçait la quitter pour une autre, et elle aurait pu à la place se montrer ravie lorsqu'ils avaient été seul dans la confidence. Cela aurait changé pas mal la donne, et il ne se sentirait pas aussi tranché dans son choix. Puis il ne fallait surtout pas qu'elle découvre leur supercherie, ou Véro aurait une sérieuse discussion avec son ami que cela ne se faisait pas de jouer avec les sentiments des autres.

Cela la rendit nostalgique de l’époque de leur souvenir à l'orphelinat, avec son départ quand le garçonnet avait à peine dix ans, et aussitôt mariée elle tomba enceinte très vite. Son ami avait ajouté avant cela de l'épouser dans dix années, ainsi qu'elle ferait mieux de se refuser à cette homme bien trop vieux pour elle. Il n'avait probablement pas eu tord, elle aurait du l'écouter malgré qu'il soit encore jeune, et qu'elle n'avait pas pris ses paroles au sérieux. Mais en ce temps elle ne pouvait plus revenir en arrière, et elle l'avait fait sans vraiment y réfléchir. L'accord fut signé et les sœurs eurent une bouche en moins à nourrir. Ce fut pour cela qu'il lui accorda après la naissance de leur unique enfant, un dortoir pour les enfants abandonnés de leur ville, où elle eut comme rôle de leur apporter tout le nécessaire. Et sa fille avait grandi dans la foi religieuse et était trop pieuse qu’elle était obligée de l'apprendre de la bouche des domestiques, qui lui avait fait un cour en long et en large sur la sexualité. Alors qu'il fut bien mieux d'avoir l'information de ses parents en des termes bien choisi.

Son amie Véro se rapprocha au plus près de lui pour l'embrasser. Cela faisait déjà quelques mois qu'elle n'avait pas touché son époux, en mettant la priorité sur son travail, et au jour de son départ elle comptait bien remettre le couvert. Avant que Sou-Ann n'essaye d'intervenir, Baptiste la repoussa en lui rappelant que sa séparation fut encore trop fraîche, et qu'elle devrait prendre du temps pour elle. La femme comprit qu’il ne fut pas intéressé, où il ne l'aurait pas rejeté. Elle avait envie de disparaître sur place, et de se fondre dans le décor en s'éloignant aussitôt de lui, tellement elle avait honte de sa réaction. Surtout qu'il n'y avait rien entre eux, et que sa fille finirait pas le comprendre, puis il lui faudrait aussi avoir une explication avec Véro d'avoir profité de la situation, quand sa fille lui avait proposé de la remplacer, pour sauver le couple de ses parents...

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