CHAPITRE 12 - Cœur de troubadour

13 minutes de lecture

Dimanche 23 juin 2013
8 h 47, rue de Navarre, Paris 5e arrondissement


Un ustensile tombé dans la cuisine me réveille en sursaut. Je jette un œil sur ma montre déposée sur la table de chevet. Je comprends qu’il n’est pas loin de neuf heures et que nous sommes dimanche. Comme un bienheureux, je me lève d’un bond pour rejoindre l’auteur de ce trouble intempestif. Devant la porte de la chambre, je repère un paquet cadeau.

Après y avoir remarqué mon prénom, je m’empresse d’en déchirer le papier d’emballage et c’est avec une profonde surprise que je me saisis d’un peignoir brodé à mes initiales que j’enfile aussitôt avant de m’approcher de la psyché.

— Magnifique ! Quelle merveilleuse idée ! Il est plus seyant et un peu plus long que le mien. 

Le cœur joyeux, je me dirige vers le salon pour remercier ma bienfaitrice, lorsque j’aperçois une feuille, pliée en quatre, tombée sur le parquet, laquelle était probablement insérée dans le paquet-cadeau. Je la déploie pour la parcourir.

Très doux Olivier, mon tendre amoureux,

Un peignoir comme cadeau ne t’étonnera pas. Pourtant, celui qui est chez toi ne me déplaît pas, bien au contraire. J’espère que tu ne t’en sépareras pas, car il m’a permis de faire main basse sur l’homme dont je rêve depuis toujours. Dans la poche de gauche, tu trouveras ta brosse à dents.

Je t’aime… À la folie. Tu ne peux imaginer…

Ta tendre Isabelle

PS Lorsque tu consentiras à quitter les bras de Morphée, tu viendras me voir afin que nous dégustions notre gâteau d’anniversaire (nous l’avions oublié dans la bataille). Si je ne suis pas dans le salon ou la cuisine, je serai dans la salle de bain. Désires-tu me frotter le dos ?

Très satisfait de ce présent, je suis certain qu’il me servira de robe de chambre pour notre prochain rendez-vous d’amour. Je rattrape aussitôt Isabelle dans le séjour pour la remercier. Elle est en train de repasser du linge, revêtue négligemment de ma chemise qu’elle n’a même pas refermée.

— Merci, Isabelle, je ne m’y attendais pas, mais tu vois, cela ne m’affole pas que tu t’habilles avec ma chemise déboutonnée. Cependant, si tu continues de te promener toute nue, les voisins de l’immeuble d’en face vont tous vouloir s’abonner à un contrat Navigo à la vue de ton ticket de métro !

Sans daigner se défendre, elle glisse sa main sur mes cheveux en bataille, se greffe contre moi et m’embrasse avant de me lancer :

— Ouvre tes yeux, Watson ! Va sur la terrasse ! Est-ce que tu estimes qu’il existe du vis-à-vis ? Non, n’est-ce pas ! Ceux qui demeurent en face habitent en réalité les étages en dessous ! Un monde nous sépare, monsieur Prevel. Hier, avez-vous noté que j’avais fermé les rideaux de la chambre, rien que pour vous, alors que ça ne servait à rien ? Tout ça pour que vous ne soyez pas perturbé par la magie de l’instant… Explique-moi un peu, oncle Alexandre ne t’aurait-il pas promis une résurrection tout habillée ? Je sens que là, tu ne vas pas me contredire !

– Rien à opposer. Sinon que tu vas encore me ressortir une thèse sur la décence.

— Mais oui, développons-la… Par quel sujet commençons-nous ? Par la pudeur et l’église ou bien l’histoire de la mode à travers les âges, thème bien potassé. À moins que tu préfères les incidences de la pudeur sur le psychisme dont des traces subsistent dans une certaine famille dont l’appartement jouxte le parc Monceau. Je suggère d’organiser pour ton entourage une modeste causerie sur ce thème. On convie même ton oncle Alexandre, si tu veux !

— Je ne pense pas te le présenter de sitôt. Il fuira dès qu’il t’apercevra.

— Eh bien, ça promet, cher monsieur. Alors, réponds-moi ? Comment démarre la pudibonderie ?

— Sans doute à partir de l’instant où l’homme prend conscience qu’il diffère du monde animal, lui répliqué-je !

— Et la morale ? Que peut bien signifier cette notion de morale ? Me considères-tu comme scandaleuse et indécente ?

— Non, dis-je, tu es une femme éblouissante… Un peu bourgeoise… Pourtant, tu refuses de t’envisager comme telle. De plus, tu sembles te complaire dans les extrêmes. Je ne te l’ai jamais dit, mais c’est au lycée que j’ai entrepris de découvrir les mystères de la vie. Lorsque je revenais à la maison, je n’avais droit qu’aux cours de philosophie et d’éducation religieuse de l’oncle Alexandre…

— Pauvre garçon ! Je me demande comment tu as pu te sortir de ce carcan. Raconte-moi ton dépucelage ? Cela a dû être épique. Il a dû falloir louer un treuil et tout le matériel qui va avec pour te hisser de ce pétrin… C’est Andie qui s’est attelée à la tâche, n’est-ce pas ?

— …

— Tu n’oses même pas confirmer ?

— En tout cas, bravo, elle t’a bien chaperonné, car tu sais bien faire l’amour. J’en réclame encore.

— Tendre Isabelle, il y a quelque chose dont je ne te parlerai jamais, c’est de ma première fois sur ce sujet précis.

— Pourquoi donc ? Il y a du mal à ça ! Andie t’a menotté ! Elle a brandi un pistolet avant de t’attacher solidement sur un lit pour accéder à ses fins ! Elle a réuni toutes ses copines pour te tenir par les bras et les jambes afin de t’immobiliser ! Elle t’a fait du chantage ! Quelque chose m’échappe, là ! J’ai bien le droit de comprendre comment tu as réussi à harponner ta première cousine !

— Absolument pas, Isabelle ! Tu es bien trop curieuse…

— Non pas du tout, mais cela pourrait me fournir des idées pour la prochaine fois… Bon, j’arrête mon char… Je suis certaine que ce n’est pas toi qui as entrepris la demoiselle pour l’emmener sur un terrain glissant.

— Passons outre, Isabelle !

— Eh ! Que déclarait l’oncle Alexandre, car tu n’étais pas marié ? Rassure-moi, Olivier, tu n’as pas été excommunié au moins ?

— Ah, Isabelle ! Lâche le tonton pour une fois… D’abord, ce n’est pas avec Andie que cette première fois s’est déroulée !

— Tiens donc ! Tu m’avais énoncé que le prénom d’Andie. Je n’avais pas pensé un instant qu’une autre dame aurait pu traverser ta vie auparavant. Je te croyais puceau ! Vraiment, je ne m’imaginais pas. Le cachottier ! Tu ne me l’avais pas relatée cette histoire… Quel était le prénom de cette sainte femme ? Sinon, j’irai allumer un cierge sur le tombeau de Sainte-Geneviève pour le savoir.

Devant une discussion qui adopte le ton d’un interrogatoire et ne pouvant me permettre d’évoquer Aurore, je m’oblige à rester bouche cousue. Dès lors, je m’installe dans la cuisine et me verse un café dans lequel je trempe un morceau de pain sans beurre. Isabelle, qui m’a suivi, prolonge sa comédie.

— Tu n’as pas tartiné ton bout de pain ! Alors comment s’appelait cette demoiselle ? Je ne serai pas jalouse, j’adorerais découvrir le petit nom de cette inconnue, rien que pour la remercier ! 

Je tente de lui faire face entre deux mastications, mais Isabelle reprend le dessus.

— Olivier, tu as oublié qu’on ne parle pas la bouche pleine ! Je vais en balancer deux mots à ta mère lorsque je la rencontrerai. 

J’aligne les tartines devant mon bol pour lui démontrer que, parfois, j’aspire à une parfaite tranquillité.

— Tu n’as certainement pas envie de me répondre. Tu n’as qu’à me délivrer un prénom… J’ai compris ! Elle était très, très, très vieille et elle s’appelle Gertrude.

— Elle était plus âgée que moi, mais elle n’était pas vieille…

— C’était une prostituée ?

— Ah non ! Écoute, Isabelle, tu ne sauras rien, car c’est confidentiel, et comme je tiens à te l’expliquer, je ne veux surtout pas nuire à cette dame qui ne le mérite vraiment pas !

— Réfléchissons ! Là, tu viens de me révéler des indices ; si tu crains de lui porter préjudice, cela signifie que cette personne est connue ! Et si je poursuis ma logique, ta première histoire d’amour aurait dû se retrouver à la une de la presse people ? Prononce-moi son nom, je serai très discrète ? persiste-t-elle en papillonnant des yeux.

— Tu commences à comprendre… C’est une femme connue… Tu es sur la bonne voie. Tu réalises maintenant la raison pour laquelle il m’est difficile de compromettre cette femme.

— Je suis sur la bonne voie ! Bigre ! Découvrir avec qui tu as expérimenté tes premiers émois m’intéresse !

— Je ne vois pas en quoi cela te concerne.

— C’est Line Renaud… Cela correspond…

— C’est n’importe quoi, Isabelle !

— Elle était mariée ! Et tu as rendu son conjoint cocu… C’est ça ?

— Absolument pas, Isabelle ! Qu’aurait proféré mon oncle ?

— C’était un homme qui a changé de sexe !

— Mais te rends-tu compte de ce que tu es capable de sortir ?

— Qui cela aurait-il pu être ? J’ai pensé à la Goulue, mais elle est déjà morte depuis belle lurette.

— Tu n’as pas mieux ?

— Je soupçonne que c’est Brigitte Bardot, voire Demi Moore, décline-t-elle en éclatant de rire. Je sonde, Olivier, je sens que j’approche ! S’agit-il d’un mannequin ?

— De toute façon, tu ne sauras rien ! Et si on prenait un peu de notre gâteau d’anniversaire pour passer à autre chose ?

— C’est quand même curieux d’avoir été un don Juan et d’être, en même temps, aussi prude, même sur les sentiments. Tu vois, Olivier, en vieillissant, je m’aperçois que s’il n’existait pas tous ces problèmes de puritanisme, la vie serait beaucoup plus simple. Quant à la conviction dans laquelle ton oncle Alexandre semble se complaire, cela ne fait pas de lui le bon chrétien. Pardonne-moi si cela t’offusque… Mais je te rappelle que j’ai également une foi… Je crois en Dieu… Même quand je suis nue, je continue d’être en harmonie avec l’être suprême qui m’a créée à son image.

Voilà qu’Isabelle invoque Dieu pour justifier son impudeur.

— Olivier ! On devrait commencer par se remuer un peu au lieu de se gaver. On mangera le gâteau plus tard.

Aussitôt dit, elle me tend ma chemise, s’entêtant à naviguer dans le plus simple appareil comme si de rien n’était. Je ne dois surtout pas me fâcher, même si j’apprécie son étonnante personnalité. Tandis que je me rhabille, mes yeux traînent dans sa chambre que je détaille attentivement et dans laquelle se peuple tout un rêve de lumière et de nuances. Devant la passion qui nous avait engloutis, je n’avais pas encore remarqué ses ballerines satinées rangées à côté de son armoire.

— Tu as appris la danse classique ? lui demandé-je.

— As-tu bien fait l’amour ? riposte-t-elle alors qu’elle plaque un corsage et une jupe tout contre elle en s’observant dans son miroir…

— …

— Je vais te répondre, mais je me souviens t’en avoir dit deux mots la première fois que l’on s’était vus au bistrot de la place du Châtelet ; j’ai pratiqué la danse dès mon plus jeune âge jusqu’à mes 16 ans, puis cela m’a passé, l’aïkido ayant pris le dessus.

— C’est dommage d’avoir arrêté ! Tu devais être gracieuse.

— Effectivement, c’est ce qui m’a permis d’être repérée par l’agence de mannequins. Un de ces quatre, je te montrerais une vidéo dans laquelle j’interprète l’une des quarante bayadères pour l’entrée dans le royaume des ombres…

— Ah ! Je connais ce ballet de Marius Petipa ! Cela devait être magnifique. J’ai hâte de te découvrir dans tes œuvres.

— C’est ma mère qui a gardé l’enregistrement. Je la solliciterai pour qu’elle me la fasse parvenir.

Sur un large panneau de liège, des photographies, de tous formats, en couleur ou en noir et blanc, d’hier et d’aujourd’hui, illustrent sa vie. Sur l’une d’elles, je distingue Isabelle qui paraît chahuter avec une jeune cavalière aux cheveux blonds, coiffée d’une bombe.

— C’est Claire, n’est-ce pas ? lui demandé-je.

— Oui Watson ! répond-elle d’un mouvement de tête. N’est-elle pas aussi jolie que moi ? 

Sur un autre tirage, Isabelle, qui a l’air d’avoir 14 ans, effectue le grand écart. La danse pratiquée depuis son plus jeune âge lui a donné cette grâce et cette souplesse qui transparaît encore à ce jour. J’espérais dénicher, parmi la multitude de portraits exhibés, celui d’Antoine, son amoureux corse. Quelques clichés ont-ils été retirés avant ma venue ? Il ne semble pas. Cherche-t-elle à éloigner d’éventuelles questions indiscrètes que j’aurais pu lui poser ? En attendant, j’y décèle ses secrets de jeunesse. La plus représentative des photos, celle qui me subjugue, l’expose sous les projecteurs, car elle est en train de défiler sur un long podium, entièrement fardée, explosant de grâce, de volupté et de désinvolture. Tel était le trait dominant de son caractère.

— Tu es comparable à un bouquet de fleurs. Tu sais jongler avec les couleurs et les styles. Tu es magnifique, Isabelle, lui signifié-je en l’embrassant sur la joue.

— Ce monsieur à droite sur cette photo, c’est le directeur de l’agence qui m’a recrutée, et l’homme qui est au centre m’a proposé un contrat mirobolant pour personnifier sa maison de couture. Le reconnais-tu ? Je ne regrette pas ce passé, car je crois que ce fut la chance de ma vie… Tiens, feuillette les périodiques qui sont sur l’étagère à ta gauche… Sur quelques-uns, j’apparais en couverture…

Sélectionnant les revues sur lesquelles Isabelle se révèle exclusivement en page de couverture, je parcours les magazines jusqu’à ce qu’il me soit permis de m’enthousiasmer pour cette belle découverte. Mon cœur bat très fort, tandis que s’étalent les traits de sa jeunesse. Je me rends compte que sa beauté est restée intacte. Mon intérêt pour son vécu m’oblige à rapprocher mes yeux des photographies pour mieux capter ces instants que je n’ai pu connaître. Pour la première fois, je peux la contempler, à la barre d’un yacht, cheveux au vent, riant aux éclats, son corps revêtu d’un maillot de bain bleu très sexy. Dans un mensuel, elle porte un bustier blanc et une jupe plissée sombre, le mois suivant, elle a enfilé une robe de mariée. Sur un quotidien, elle pose avec un pantalon noir et un haut fleuri dont l’échancrure laissait entrevoir le creux de ses seins. Je passe au magazine d’après, celui sur lequel elle présente une chemise dévoilant sa poitrine.

— Il n’y avait pas de quoi fouetter un chat ! fait-elle observer en sortant de son armoire un imposant classeur. As-tu le désir de parcourir mon press-book, Olivier ?

— Oui, merci ! Je veux bien ! Mais surtout, habille-toi ! Je n’ai pas l’habitude que l’on se promène nue dans un appartement. Cela me perturbe !

— Il faudrait savoir !

— Comment ça ?

— Avant-hier soir, chez toi, tu me reprochais le contraire ! Tu envisageais de me dévêtir intégralement…

Elle m’embrasse sur le bout du nez avant de s’emparer de sa chemise de nuit. Se dirigeant vers la cuisine, elle se ravise, rebrousse chemin pour revenir à pas de loup afin de me chuchoter :

— Mon tendre Olivier… Je n’ai plus du tout envie que tu repartes…

— Je te vois venir, Isabelle… Je t’écoute… Tu souhaites que je t’aide à terminer le gâteau ?

— Tu as tout compris, Olivier… Je sais que tu es intelligent… Donc, tu restes chez moi… Je t’héberge à partir de maintenant…

— Sans bourse délier ?

— Cela dépend ce que tu entends par bourse ! À mon humble avis, tu vas devoir payer ton écot ! Soyons sérieux cinq minutes : je ne veux plus que tu m’abandonnes, même dix minutes. J’ai super soif de toi. J’ai réellement besoin de ta présence. J’ai trop peur de te quitter.

— J’ai pareil ressenti, Isabelle. Je crois que mon cœur va s’arrêter de battre le jour où je ne te verrai plus.

— Alors, osons… Passons la semaine prochaine ensemble. Écoute, je suis amoureuse de toi au plus haut point.

— Moi aussi, je t’adore à la folie, Isabelle. Qu’est-ce que tu me proposes ?

— Tu retournes chez toi pour récupérer quelques affaires personnelles !

— C’est ce que je pensais faire, Isabelle. Mais sache quand même que je suis dans l’obligation de terminer un rapport, ayant un rendez-vous important au labo de Meudon, demain en fin de matinée… Un sujet qui ne doit pas traîner…

— Réalise ce que tu dois faire… Mais rejoins-moi au plus vite !

— Je vais revenir ce soir avec une valise et un sac de voyage plein à craquer. As-tu de la place pour entreposer mes affaires ?

— Il y a le placard de l’ancienne chambre de Claire… Je suis excessivement heureuse, Olivier… je ne m’imaginais pas partager mes instants de bonheur avec toi et aussi vite… Mon Olivier, mon tendre Roméo. Je crois que cet appartement sera pratique pour nous deux et plus proche de ton bureau… fonce maintenant… Puis-je te retrouver dans l’après-midi ? Je t’appellerai lorsque je me trouverai près de chez toi, mon amour.

— Bien entendu, mon cœur… Tu me passes un coup de fil lorsque tu seras dans les parages et je descendrai pour venir te chercher. Ensuite, nous irons nous promener dans le parc Monceau !

— Avant de partir, fouille dans la poche gauche de ta veste.

Intrigué, je récupère un petit billet que je déplie et déchiffre aussitôt :

Aimer, c’est conjuguer,

Les verbes qui font frissonner,

Nos âmes et nos cœurs tout entiers,

Goûter nos baisers,

Découvrir nos corps,

Caresser nos peaux,

Regarder nos yeux,

Explorer nos âmes,

Et mourir de désir,

Pour brûler de plaisir…

C’est simplement nous adorer,

Comme nous sommes,

Main de velours,

Cœur de troubadour,

Alors amour pour toujours.

Isabelle

Malicieuse, elle m’a suivi pour le plaisir de m’entrevoir déchiffrer cette poésie. Je lui souris, heureux de son initiative. Passant ses bras en collier autour de mon cou, elle rit aux éclats :

— Tu m’as inspirée, bel Apollon ! Je t’adore plus que tout. Dépêche-toi de rassembler tes affaires… À tout à l’heure, mon amour… J’ai déjà hâte de te provoquer sur le bureau de ta mère. Pour ça, j’ai retrouvé le préservatif que tu avais dissimulé dans ta pochette.

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