CHAPITRE 30 - Fin d'un périple inoubliable

13 minutes de lecture

Samedi 17 août 2013
10 h 17, Zicavo, Corse-du-Sud


C’est sur la D69 qui nous allait nous mener à Ghisoni que je réalise que notre délicieuse escapade se termine avec regret. Je dois admettre qu’Isabelle avait imaginé les choses en grand, programmant les différentes étapes qui m’ont donné l'occasion de découvrir, dans les grandes lignes, la diversité de la Corse. De plus, cerise sur le gâteau, Isabelle avait réservé des chambres d’hôtel ou d’hôtes, lesquelles nous ont permis de nous reposer, grâce à l’une des cartes bancaires bien fournie de son père, me doutant, un tout petit peu, que la version de celle-ci (une Gold Mastercard ?) devait ressembler davantage à la bouche d’un haut-fourneau en surchauffe, après seulement quatorze jours d’une virée ininterrompue. Comment va réagir son père en découvrant les débours faramineux de sa chère fille à qui il ne refuse rien ? En tout état de cause, je dois bien avouer que je suis resté coi devant la créativité débordante d’Isabelle.

Sans rien révéler de ce que j’avais prévu pour participer aux folles dépenses de ma tendre fiancée, qualificatif que j’avais retenu depuis ma rencontre avec l’abbé Anquetil, j’avais attendu le bon moment pour lui offrir un présent, estimant que c'était celui d'un de ses rêves ; une robe de marque qu’elle avait aperçue en passant devant une boutique à Ajaccio. Dans le salon d’essayage, j’avais été impressionné par cette longue robe, bleue et fleurie, ornée de vingt-neuf boutons. « Comme par hasard, cela correspond à ton âge ! », avais-je murmuré dans son oreille, lui demandant de l’étrenner dès notre retour à Paris. De plus, lors de notre séjour à Bonifacio, j’avais remarqué son regard s’enflammer à la vue d’une splendide parure de corail, rouge et or, composée d’un collier à trois rangées de perles, d’un mince bracelet et d’une paire de boucles d’oreilles, ces dernières étant serties d’un diamant d'un demi-carat en son milieu.

Sans rien dire et au moment le plus propice de la journée, prétextant que j’avais oublié mon sac à dos dans la voiture, j’étais revenu dans la joaillerie pour acquérir la précieuse parure remisée dans un magnifique écrin que j’avais ensuite réussi à camoufler sous la trappe du coffre arrière du Touran. C’est lors de la dernière étape que je pensais lui accorder ce présent, témoignage de mon indicible affection pour elle et d’une promesse intérieure que je m’engageais à tenir plus tard. Et pour cela, j’avais rajouté une bague de fiançailles que j’avais dissimulée dans ma poche.

C’est au départ d’Abbazia qu’Isabelle m’avait exposé son plan le plus sérieusement du monde. L’écoutant attentivement, je m’étais pincé le bras en douce pour savoir si ma future épouse naviguait en plein délire ou en plein romantisme après qu’elle m’eut expliqué, avec une certaine naïveté, qu’elle avait fait de ce voyage-surprise un principe hédoniste, considérant que notre amour retrouvé devait s’exprimer au sein de cette nature grandiloquente pour atteindre la félicité au bout de ces quatorze jours. Après quoi, nos cinq sens devraient s’éveiller : primo, par l’odorat, en respirant tous les parfums des maquis ; secundo, par la vue, en contemplant l’ensemble des paysages de toute beauté ; tertio, par l’ouïe, en entendant l’éventail de sons émis par les différents écosystèmes ; quarto, par le goût, en savourant tous les produits du terroir ; quinto, par le toucher, en nous émouvant des plus infimes caresses pour que nos âmes et nos corps fusionnent dans l’immensité de ce paradis terrestre.

J’oubliais le principal ; chaque soir, Isabelle m’avait dédié un coucher de soleil, et ça, c’était beaucoup.

Cette joyeuse escapade avait commencé en nous dirigeant vers Bastia, ce qui me fit un drôle d’effet de localiser le cabinet d’architecture de son paternel, malheureusement fermé pour le week-end. Malgré cela, elle avait eu l’idée de prendre avec elle un double des clés de l’appartement, situé au-dessus de l’agence, pour me le faire visiter. L’endroit s’avérait spacieux et c’est ici que son père s’y reposait ou y séjournait lorsque la charge de travail l’y obligeait.

Après être restés deux heures à Bastia, nous avions récupéré la D80 qui nous conduisait vers le cap Corse, le but étant de traverser les villages typiques de Erbalunga et Rogliano pour la première étape. Après ces différents arrêts, nous avions rejoint directement Centuri, pour le simple plaisir de déguster de la langouste, tout près du port. Plus tard, une courte halte à Nonza nous avait permis de nous octroyer une petite pause afin de siroter un café avec vue sur la Méditerranée. Puis, une autre halte à Saint-Florent s’était imposée pour la première nuit. Après avoir profité d’une longue balade en bordure de la mer pour y admirer les innombrables bateaux de plaisance amarrés le long des pontons, nous nous étions effondrés de fatigue dans une chambre d’hôte.

Le lendemain, ce fut la découverte de Speloncato, puis de Sant Antonino, un véritable nid d’aigle qui offrait un paysage de toute beauté. Calvi avec sa fameuse citadelle fut la troisième destination. Autant dire que les jours suivants se ressemblèrent ou presque. Visiblement, d’après Isabelle, qui consultait le service météorologique sur son smartphone, le temps demeurerait au beau fixe jusqu’à la fin de notre périple avec une température plus qu’acceptable, à l’inverse de celles que nous avions connues les semaines précédentes dans le nord de la France ou plutôt du continent, Isabelle m’ayant repris sur la terminologie que l’on admettait sur l’île. Après la Balagne, Girolata et ses plages des alentours obtinrent notre faveur avant de rejoindre Cargèse pour explorer les grottes de Spelunca. Puis s’imposa, après deux heures de pause, la direction vers les calanques de Piana, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. On resta deux nuits à l’hôtel pour profiter des couchers de soleil et y voir éclore un cœur illuminé à travers la structure rocheuse. Sur ce secteur, les accidents de voiture ne devaient pas être rares, compte tenu des nombreux touristes qui déambulaient sur les routes étroites. C’est dans ce village de Piana qu’Isabelle était parvenue à dénicher miraculeusement, après un désistement de dernière minute, une chambre avec vue sur la mer. Après avoir visité Sagone et ses alentours, nous avions regagné la D81 pour redescendre vers le sud.

Ajaccio nous ouvrit grand les bras. Parcourant la ville et les environs, Isabelle avait pris plaisir à me faire découvrir le premier cabinet d’architecture de son père, créé lors de son aménagement en Corse. S’attardant sur cette visite, elle me précisait que les locaux étaient actuellement gérés par un associé du nom de Salvador Colonna qui, en outre, bénéficiait d’un loyer modique pour demeurer dans l’ancien appartement de ses parents. La petite escapade à pied improvisée depuis l’avenue Berevini Vico vers le lycée Lætitia Bonaparte avait autorisé Isabelle à s’étaler sur ses plus beaux souvenirs d’adolescente. Puis, après nous être dirigés vers la plage Trottel, elle m’avait invité pour une courte baignade après m’avoir dévoilé que c’est sur cette plage que le découvreur de talents, le fameux talent scouter l’avait repérée et mitraillée en rafale, ce qui avait permis d’entamer une carrière de mannequin.

Nous étions repartis pour Propriano le dimanche à l’aube et le lundi pour Sartène en vue de rejoindre Bonifacio. Deux jours après, notre itinéraire nous entraîna vers la plaine orientale pour nous arrêter deux bonnes heures à Porto-Vecchio. C’est en fin de matinée qu’Isabelle s’engagea sur la T10 qui menait vers Solenzara, bifurquant sur la tortueuse D268 pour nous fondre au cœur de la forêt de Bavella, à travers ravins, canyons, torrents et cascades.

À la nuit tombée, nous avions franchi les montagnes de l’Alta Rocca, puis traversé Zonza avant de nous réfugier dans un hôtel à Sainte-Lucie de Tallano.

À notre réveil, après avoir arpenté le village, Isabelle avait pensé que c’était le moment de reprendre la route pour regagner Abbazia, ce qui lui permettrait de déjeuner en compagnie de ses parents, lesquels devaient repartir pour rendre visite aux Colonna à Ghisoni après le dessert. De notre côté, nous ne devions pas oublier qu’il nous fallait récupérer Claire à l’aéroport de Bastia. Seulement, Isabelle ne connaissait toujours pas l’heure d’arrivée de l’avion, lequel avait déjà pris du retard.

Nous sommes enfin prêts pour redémarrer en direction d’Abbazia. Cependant, Isabelle a encore changé d’avis en modifiant l’itinéraire sur le GPS, puisqu’elle aspire à me faire découvrir l’âme de cette île de Beauté en filant par la montagne jusqu’à Ghisoni, son idée étant de poursuivre un nouveau parcours en passant par le défilé de l’Inzecca, ce qui nous astreindrait à effectuer un sacré détour pour rejoindre d’abord Ghisonaccia, puis Abbazia. « Nous avons le temps, mon amoureux ! » m’avait-elle soufflé. À mon humble avis, cette option décidée au dernier moment par Isabelle allait nous contraindre à perdre une heure, ce qui nous obligerait à avaler quelque chose de léger avant de repartir à l’aéroport de Bastia pour aller récupérer Claire.

À Ghisoni, Isabelle avait éprouvé le besoin de s’arrêter quelques minutes chez les Colonna, étant donné que nous avions pris de l’avance sur le temps estimé. C’est un couple nouvellement marié qui nous avait accueillis ; Baptiste Colonna et à son épouse Letizia Paoli, déjà enceinte jusqu’au cou. À l’intérieur de la villa, j’avais pu examiner quelques photos murales sur lesquelles figuraient Éric et Éliane Tuttavilla aux côtés de Salvador et Bernadette Colonna posant devant chacun des cabinets d’architecture. Au cours de la discussion qui s’était finalement éternisée, Isabelle m’avait informé que Salvador et sa femme Bernadette adoraient venir ici chaque week-end pour profiter de ce nid d’aigle, leur permettant de voir leur fils Baptiste, ce qui donnait l’occasion aux Tuttavilla de vivre leur petit rituel chaque samedi après-midi.

Après avoir pris le temps d’ingurgiter un café, Isabelle et moi avions salué Baptiste et Letizia Colonna, récupérant ensuite le Touran garé dans la cour. Parée pour repartir, Isabelle s’engage sur la D344, dernier trajet pour nous rendre sur la plaine orientale.

À partir de Ghisoni, la route, bordée d’un large parapet de pierre, s’était avérée sinueuse, en raison du relief déchiqueté, comme si une herse géante avait labouré la montagne. Cependant, quelques anfractuosités permettaient à de rares arbustes de prospérer par une sorte de grâce divine. Du côté passager, je pouvais distinguer la gorge profonde où coulait le Fiumorbo, tandis que du côté conducteur se dressait en pointillé une impressionnante falaise. Après quelques kilomètres, le franchissement d’un tunnel nous avait propulsés dans le défilé de l’Inzecca, me plongeant dans un décor vertigineux et spectaculaire. Il me semblait que toute la beauté de la terre se confinait dans ce paysage pétrifié qui se dévoilait devant mes yeux. Dès que nous pourrions nous garer, Isabelle projetait de s’arrêter.

À une centaine de mètres d’un tournant dangereux, Isabelle trouve un endroit pour glisser le Touran. J’en profite pour aller récupérer la parure de corail que j’envisage de lui offrir dès maintenant et en plein cœur de ce décor sauvage et tourmenté. Étonnée par ce cadeau inattendu et enchantée par ce long périple qui touche à sa fin, elle me prend dans ses bras pour me taper joyeusement dans le dos et m’étreindre à pleine bouche. J’adore ces moments délicieux, celui-ci en particulier, qui me permettent de lire dans la profondeur de ses prunelles tout le bonheur qui s’exprime au plus fort de son âme. N’y tenant plus, elle remonte dans la voiture pour essayer le collier, les boucles d’oreilles et le bracelet. Heureuse, elle redescend pour se présenter à moi, m’embrassant à nouveau.

— Tu es magnifiquement belle. Une vraie princesse. Lorsque tu reviendras à Paris, je te réserverai une autre surprise…

— Et toi, tu es complètement fou de m’avoir offert un tel présent. Cela m’émeut à un point… tu ne peux pas savoir.

Empruntant une démarche de danseuse alors qu’il ne lui manque que les ballerines. Elle se met à longer la chaussée en direction du virage pour aller s’asseoir en tailleur sur le parapet afin d’admirer le paysage dans lequel elle se fond. De temps en temps, elle se retourne vers moi pour me sourire. Après quelques minutes de pause au bord de la route, je suis obligé de m’inquiéter, car son attitude me surprend. Immobile, Isabelle semble méditer les yeux plongés dans le Fiumorbo. Je patiente encore quelques instants avant de me rapprocher d’elle, constatant que son regard est vide et qu'il se perd dans le néant, tandis qu’elle demeure bouche bée.

Visiblement, Isabelle n’est plus là, mais bien ailleurs. Tandis que je lui frôle l’épaule, elle sursaute et lâche sa position, blanche comme un linge, pour aller rejoindre le Touran, m’invitant à déguerpir au plus vite de cet endroit.

— Que s’est-il passé, Isabelle ? Ce sont tes nausées qui t’ont repris ?

— Je pense, oui ! Au bout de huit semaines, ce doit être ça ! réagit-elle.

Je ne suis pas satisfait de sa réponse, car je soupçonne qu’elle me cache quelque chose, mais quoi ? C’est pourtant au moment de franchir le portail de la propriété familiale qu’elle m’annonce avoir éprouvé quelque chose d’étrange dans ce virage dangereux, notamment un sentiment qui l’avait profondément troublé. Elle refuse de m’en expliquer davantage, ne le pouvant pas et me priant de ne plus jamais faire mention de cet épisode.

Dès son arrivée à Abbazia, embrassant d’emblée ses parents sans même leur dire un mot, Isabelle monte directement dans sa chambre pour s’aliter une bonne heure après s’être douchée. De mon côté, j’entrepose les bagages dans le salon en attendant que mon Isabelle se porte mieux, puis je rejoins mes beaux-parents pour partager avec eux ce qu’il reste à déguster, relatant les grandes lignes de notre voyage en amoureux. Toutefois, encore empreint d’inquiétude après cet incident qui ne me quitte plus, je formule à ma future belle-mère que leur fille est excessivement fatiguée par ce périple enrichissant à tout point de vue. Je me tais aussitôt, demeurant fort préoccupé par l’attitude d’Isabelle qui n’avait pu lâcher un seul mot après que nous eûmes traversé le défilé de l’Inzecca. Comme il se doit, puis-je évoquer cette mésaventure avec belle-maman sans risquer de me fâcher avec Isabelle qui ne veut plus entendre parler de cet instant qui fut terrible pour elle, m’avait-elle confié ? Que s’était-il donc passé ? Je n’en savais rien !

— Olivier ! Pardonnez-moi de vous arracher de vos songes, mais souhaitez-vous un dessert avant d’aller récupérer Claire ? questionne madame Tuttavilla. Nous devons partir bientôt.

— Je vous remercie, Éliane.

— Dites-moi ! J’ignore où vous l’avez dégoté ce collier à triples rangées qu’Isabelle portait sur elle. Mais je dois avouer que la parure est magnifique, surtout les boucles d'oreilles...

— Je lui ai offert avant que nous approchions d’Abbazia. J’ai découvert cette parure à Bonifacio. Pour tout vous dire, j’avais remarqué qu’Isabelle était en admiration devant l’écrin.

— Je l’ai trouvé bizarre en arrivant. Savez-vous ce qu’elle a ? Pour l’instant, elle se détend dans sa chambre.

— Je présume qu’elle est fatiguée par le voyage. Je crois qu’elle n’aurait pas dû entreprendre un tel périple alors qu’elle en est à huit semaines de grossesse !

— Étendez-vous près d’elle. Vous en avez besoin, vous aussi ! Cela s’aperçoit à vos cernes sous les yeux ! Nous allons immédiatement partir pour Ghisoni. Je pense que nous rentrerons tard, comme d’habitude. Nous vous laissons le Touran pour aller rejoindre Claire et ses bagages. Demain matin, avant votre exode pour Paris, j’aurais quelque chose d’étonnant à vous faire découvrir.

Il était près de dix-sept heures lorsqu’il nous fallut récupérer Claire. Les retrouvailles sont joyeuses et je suis heureux de constater qu’Isabelle, bien reposée, a royalement oublié son malaise de ce matin.

Dès son arrivée à Abbazia, Claire se comporte comme un poisson dans l’eau. Visiblement, la doctoresse se trouve dans son élément lorsqu’elle pénètre dans la maison, naviguant dans les pièces comme si elle était chez elle. Puis, entassant ses deux valises dans l’ascenseur, elle monte, quatre à quatre, les marches, pour les récupérer avant de les glisser dans sa chambre.

Me sentant mis à l’écart, je ne reconnais plus Isabelle qui a recouvré ses marques auprès de son amie d’enfance. Un quart d’heure plus tard, Claire, enveloppée dans un peignoir, part se doucher dans la salle de bain. J’assiste à tout ce remue-ménage qui m’oblige à descendre au salon pour aller regarder la télévision qui diffuse les dernières infos.

Dix minutes après, j’entends le claquement des tongs dans l’escalier, puis une voix qui m’interpelle. « Une petite tête, Olivier, ça te dit ? », me propose Isabelle.

Toutes deux sont devant moi en maillot deux pièces, prêtes à plonger dans cette eau bleutée qui les attend.

— Je ne sais pas encore, Isabelle. J’ai plutôt, moi aussi, besoin de me détendre, si cela ne t’ennuie pas… Je te signale qu’on n’a pas eu l’occasion de faire une sieste aujourd’hui.

— Tu as raison, Olivier ! Repose-toi un peu pour être en pleine forme ce soir, car nous sortons !

Visiblement, Isabelle ne m’abandonne pas, mais elle est sans aucun doute heureuse d’avoir retrouvé sa meilleure amie pour commencer la tournée des quatre cents coups, d’autant que sa parfaite bonne humeur me convient à merveille. Au programme de mes deux pimprenelles, celui de profiter de la piscine durant l’absence des parents Tuttavilla.

Remontant l’escalier nonchalamment, je rejoins la chambre d’Isabelle pour m’aliter quelques instants, espérant sombrer sous peu dans un profond sommeil. Cependant la présence de Claire, ici, au sein de cette maison me rend curieux, au point de découvrir si cette jeune médecin va réellement aborder la séance de natation d’une étrange manière, me souvenant des propos d’Isabelle à propos de la pudeur. Debout devant la fenêtre, je peux admirer le magnifique plongeon de Claire, toujours vêtue de son maillot de bain, mais qu’elle s’empresse de se débarrasser aussitôt qu’elle est dans l’eau. Sans se désarçonner, Isabelle fait de même et saute dans la piscine.

Elles sont toutes les deux pareilles finalement… Reste à repérer si Claire prend le métro… Mais ça, je n’ai pas envie d’en apercevoir davantage.

M’allongeant sur le lit, c’est à mon tour de plonger, mais dans un profond sommeil.

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