MENTIR N'A JAMAIS ÉTÉ LÀ SOLUTION

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Riche, riche, riche…
Argent, or, bijoux… Tout ce qui brille et fait rêver…

Mais, encore un de ces foutus rêves stupides.
Je me réveille chaque matin avec l’espoir de tout changer, de quitter cette vie qui m'étouffe. Et chaque jour, je me rends compte que c’est toujours la même chose. Ces rêves ne sont que des illusions. Ma vie n'a pas changé.

Je me lève, je regarde mes parents, toujours là, endormis sur le canapé. J’ai l’impression qu’ils ne bougent jamais, comme si leur vie se résumait à ça.
Je me demande souvent pourquoi le destin a décidé que je naîtrais dans cette misère. Pourquoi moi ? Pourquoi ici, pourquoi eux ?

Ici, c’est à peine si on a de quoi manger. Franchement, parfois je les déteste, ils sont comme des poids morts dans ma vie.

Ma mère, comme chaque matin, me demande :
"Ma fille, tu vas bien ? Tu as bien dormi ?"
Comment est-ce que je peux bien dormir ? Le seul moment où je trouve un peu de répit, c’est quand je m’évade dans mes rêves, quand je m’imagine loin d’ici, loin de cette pauvreté. Mais après, je me réveille et je me rappelle que tout ça, c’est de leur faute. C’est ma mère qui a choisi d’épouser cet homme sans avenir, sans ambition, et moi, je suis le fruit de cette erreur, de ce "péché" comme j’aime à le penser. C’est dégoûtant.

Je ne peux même plus les regarder en face. Je sors pour aller à l’université, pour fuir. Mais là-bas, c’est encore pire. Tout le monde me connaît sous le nom de Perla. Mais ce n’est pas mon vrai prénom, mon vrai nom c’est Karel.

Je fais semblant d’avoir une vie parfaite, des parents riches et des amis qui m’admirent. Mais dès que l’un d’eux me propose de venir chez moi, je trouve toujours une excuse. Toujours. Parce que je ne veux pas qu’ils voient la vérité, qu’ils voient ce que je cache. Et chaque excuse me dégoûte un peu plus, parce que je sais que c’est de leur faute, à eux, mes parents.

Ma vie, c’est un mensonge, un grand mensonge. Mais j’aime ça, en quelque sorte. Si ça me permet de faire oublier qui je suis vraiment, si ça me permet de passer pour quelqu’un d’autre, alors tant pis.

Quand je rentre à la maison, je n’adresse même pas un mot à mes parents. Je vais directement dans ma chambre, ce "trou" qui me sert d'espace.

Les jours passent, et ma haine grandit. À chaque instant, je me dis que je ne peux pas continuer à vivre ainsi, que j'ai besoin de faire quelque chose. Que ça suffit, que je ne peux plus supporter cette vie.

Assez. Il faut que ça change.

A suivre...

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