1- Malia

Ça fait trois semaines que Aiden, Hadès et moi sommes arrivés à Dunbeg, après un très long moment en avion et en train, presque sept heures, nous avons réussi à faire notre propre concon. Ah oui, j’ai failli oublier les bonnes manières, je suis Malia Orlov, j’ai 29 ans je suis une ancienne avocate du barreau de Saint Pétersbourg en Russie, et là vous vous demandez pourquoi ancienne avocate hein ? et bien c’est tout simple, d’un côté je passais trop de temps à travailler et très peu avec mon fils Aiden et d’un autre parce que mon ancien patron est un putain de gros porc qui m’a proposé une promo sous le bureau j’ai dit niet directement. Je suis une jeune femme aux cheveux d’un noir corbeau avec des yeux violets, je suis assez petite un mètre soixante-cinq, j’ai ce qu’on appelle des formes généreuses qui plaisent beaucoup malheureusement.

J’ai ce que beaucoup pourraient appeler des dons, au début je ne savais pas ce que c’était du coup je me suis renseignée, en fait de ce que j’ai appris je serais une sorcière, mais je n’ai jamais rien dit, à part a trois personnes, une des sœurs de l’orphelinat Nicola, ainsi que la mère supérieure (ouais comme dans un couvent) et à mon fils adoptif. C’est en partie pour ça que nous avons déménager, et du fait de mon ancien travail, nous avons décidés Aiden et moi que nous devrions refaire notre vie ailleurs et quoi de mieux que l’Écosse le berceau de la magie ? Du coup, voilà trois semaines que nous sommes dans notre maison et franchement même si la Russie me manque ce pays est magnifique, avec ces châteaux, ces plaines magnifique et la vue sur l’océan c’est juste waouh. Ça fait aussi deux semaines que Aiden a repris les cours. Même s’il a rechigné mais je sais qu’il fera en sorte d’avoir de bon résultat, je ne me fais pas de soucis. De ce que je sais la Oban Hight School est une très bonne école, en plus elle est à environ dix minutes en voiture, donc c’est tout bénef.

- Man ??

- Dans la cuisine.

- Maman, je te présente Lorelei, sa mère devait venir la chercher mais elle n’est pas venue et vu que nous avons un devoir à faire ensemble, je lui ai proposé de venir. Ça ne te dérange pas ?

- Bonjour madame.

C’est une magnifique jeune fille, ses cheveux sont roux, et ses yeux sont d’un bleu vert vraiment beau. Je la vois rougir un peu, la pauvre je décide de la mettre à l’aise tout de suite.

- Appelle moi Malia ma belle et tu es la bienvenue, excuse le désordre je n’ai pas pu tout rangé encore.

- Ne vous inquiétez pas, ça ne me dérange pas du tout.

- Bien allez-vous installer dans le salon ou dans la chambre d’Aiden comme vous voulez, je vous monte de quoi manger.

- Merci maman.

Ils montent tous les deux dans la chambre et je commence à leur faire une assiette de cookies quelques minutes après, je les vois déjà le nez dans les bouquins et sur l’ordi.

- Dis voir ma belle, tu as pu joindre ta mère pour lui dire que tu étais ici ?

- J’ai essayé mais comme d’habitude elle doit l’avoir mis sur silencieux. Mais j’ai envoyé un sms à mon père.

- D’accord si tu veux tu pourras manger ici et je te ramènerais chez tes parents.

- Tu as déjà gouter du bœuf Stroganov ? demanda mon fils

- Non jamais, ici ce sont des plats locaux et des plats normaux

- Ma mère fait le meilleur Stroganov de tous les temps

- J’ai hâte de gouter ça alors.

Je souris et les laisse à leurs devoirs, je descends donc pour préparer un bœuf Stroganov, vue que Aiden à décider du menu de ce soir. Aiden, ce garçon je l’ai connu il avait six ans, il venait de perdre sa famille dans un accident de circulation, je suis venue à l’orphelinat quelques jours après, pour rapporter une donation, comme je le faisais depuis mon premier salaire. Je me souviens du jour où je l’ai vue pour la première fois, il était dans son coin le regard dans le vide, les genoux ramener vers lui mon instinct me souffler d’aller vers lui, c’est donc ce que j’ai fait, je suis resté assise à côté de lui pour lui montrer qu’il n’était pas tout seul, je lui ai ensuite tendu une sucette qu’il a pris avec un petit sourire. Nous sommes restés la pendant au moins deux heures quand même, mais je devais partir je travaillais tôt le lendemain. Seul problème, Aiden ne voulait plus me lâcher, du coup pour éviter une crise de panique de sa part je lui confier chaque fois un objet que je savais que j’en aurais l’utilité dans la vie de tous les jours. Je lui ai donc expliqué que ces objets je reviendrais les chercher et que comme ça il aurait la certitude que je reviendrais à chaque fois.

Ça a été comme ça jusqu’à ses huit ans, ou j’avais fait une demande d’adoption un an plus tôt, parce que plus le temps passé et plus lui et moi on s’attaché. Comme tout adoptant, je suis passé par de nombreux passages chez le juge, ainsi que les assistants sociaux, et tout le bordel. Et le fait de travailler pour le procureur à l’époque m’a valu d’énorme point, ils ont aussi remarqué que même si je venais du même orphelinat que lui, j’avais réussi ma vie et que ça ferai un très bon exemple pour son avenir. J’ai de la chance, normalement les ados de son âge sont plus devant les jeux vidéo et autres trucs débile, mais pas lui. Aiden aime la mécanique, que ce soit des voitures comme des motos, bien qu’il penche plus du côté des motos.

Une fois le bœuf Stroganov cuit j’appelle les jeunes qu’on se mettent à table parce qu’il est déjà 19h30 et je ne voudrais pas que Lorelei rentre trop tard sachant qu’il y a école demain. Nous parlons de tout et de rien, mais surtout nous en apprenons plus sur cette belle rousse, son père vient de sortir de prison après y avoir passé cinq ans et sa mère et le genre de femme que j’exècre, celle qui passe ses journées au spa, chez le chirurgien, le coiffeur, ect… et tous deux sont séparés, quand tout à coup Aiden tâche sans faire exprès le t-shirt de sa nouvelle amie.

- Oh merde pardon Lorelei, je suis désolé

- Ce n’est pas grave, c’est juste une tâche.

- Viens ma belle je te montre la salle de bain, que tu puisses te changer tu prendras un haut à Aiden.

- Merci Malia

Je me lève et la fait monter à l’étage, je lui montre la porte de la salle de bain alors qu’Aiden vas chercher un haut pour elle dans sa chambre et lui donne. J’ouvre la porte quand je pense qu’elle a fini et ce que je vois me statufie directement. Douce Déesse cette enfant à le dos rempli d’hématomes. Bon sang qui peut faire ça ? c’est inhumain !!! je décide tout de même de ne pas montrer mes émotions je préfère en parler de vive voix avec ses parents. Il fait déjà nuit et une fois dans la voiture, elle nous donne l’adresse de son père qui est à vingt minutes de chez moi, elle préfère aller chez lui. Je m’arrête devant une grille ou je vois un jeune avec une veste en cuir qui me regarde suspicieux.

- Je peux vous aider mademoiselle ?

Je déteste son air séducteur, je pourrais être sa sœur putain.

- Je ramène Lorelei

- La petite du près ?

- Je ne suis pas petite crétin, ouvre la grille prospect si tu ne veux pas te faire plomber le derrière

Le mec court ouvrir la grille et nous passons tranquille, j’ai le sourire aux lèvres parce que voir ce gars de dix-neuf/ vingt ans se faire mener à la baguette par une gamine de quatorze piges c’est juste drôle. Je le vois portable a l’oreille alors que je me gare comme je peux au milieu de motos. Attends motos ???? Merde, ne me dit pas que nous sommes dans un repère biker. Je regarde Lorelei alors que nous descendons de la voiture, j’allais lui poser la question quand une porte s’ouvre avec fracas pas loin de nous. Et je peux dire que le spécimen qui en sort est juste à se damner un saint, blond mi long tout en muscle et grand il doit faire trois têtes de plus que moi en même temps ce n’est pas dure. Il a le regard dur et sur, sa façon de marcher montre à quel point il a de l’assurance, il sait qu’il est beau et il en joue très bien même, pour tout dire je suis trempée mouillée, limite j’ai eu un orgasme visuel. J’ai l’impression d’être une ado avec les hormones en folie. Pour tout dire je suis encore vierge, ouais je sais à 29 ans être vierge et le comble de l’euphémisme mais je n’ai jamais eu envie ou du moins aucun hommes ne m’en à donner réellement envie jusqu’à lui.