Chapitre 5

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Malia

Nous sommes déjà mardi midi, et je dois dire qu’il y a un monde fou au bar aujourd’hui, en plus de quelques habitués, il y a des nouvelles têtes comme par exemple ce groupe de quatre hommes en costard. D’après Erin, ils ne sont jamais venus et toujours d’après elle il y a plus de monde depuis je travaille pour elle. Je ne sais pas ce qu’elle a bu, mais je ne pense pas que ce soit moi qui ramène du monde au bar.

- Si je te le dis Malia, tu me ramène du monde au bar, en plus avec les nouvelles recettes de cocktails que tu as confectionner, bien sûr.

- S’il te plait Erin, il n’y a rien de nouveau dans les cocktails, j’ai juste pris exemple sur ce que j’ai déjà goûter en Russie.

Sur ce, un des costards cravates se lève et vient vers nous. Mignon, coupe militaire mais on peut voir qu’il a les cheveux brun pareil que ses yeux. Je distingue aussi sous son costume qu’il doit surement pratiquer de la muscu parce que sa chemise ne laisse aucune place à l’imagination. Il a un sourire assez beau je trouve, mais mon instinct me dit de rester loin de lui. La mère supérieure de l’orphelinat m’a toujours dit que les yeux était les fenêtres de l’âme, qu’on pouvait deviner ce qu’il se passait dans leur tête. Bien sûr avec mes pouvoirs, c’est plutôt facile pour sonder une personne. Mais ce mec ? rien, nada, niet.

- Salut.

- Bonjour, je vous sers quoi ? je lui demande

- Quatre bières s’il te plait

- Bouteille ou pression ?

- Bouteille

- Je vous apporte ça tout de suite

- Merci ma belle.

Il me fait un clin d’œil en retournant à sa table, je vois Erin me jeter un regard avec un sourire. Ouais c’est ça marre toi !! je prépare le plateau des bières et les ramènes à la tables des petits riches. Je leur poser leur boissons sur la table avec un sourire qui se veut j’espère commercial.

- Et voilà messieurs

- Merci beaucoup

- pozhaluysta, gospoda*

- Vous ne venez pas d’ici vous ? me demanda l’un d’eux

- Non je ne suis pas écossaise.

Le mec qui est venu au bar me prend la main, doucement presque tendrement. Je hausse un sourcille, il me sourit dragueur. Je ressens une légère douleur à un moment et je retire ma main de la sienne en fronçant les sourcilles et en me massant la main.

- Comment vous vous appelez ?

- Pourquoi ?

- Juste pour savoir, je suis du genre curieux, voilà tout.

- Puis-je être franche ?

- Bien sur ma belle.

- Gardez votre curiosité pour vous, je ne suis pas là pour faire des rapprochements avec les clients, je suis là pour bosser.

Je repars derrière le comptoir du bar et pose mon plateau dans le coin, je commence alors à laver les verres que j’ai ramasser sur les tables vider par les clients puis a les ranger après les avoir essuyer. Je vois Erin revenir elle aussi, avec un léger sourire, elle sait, et même si on ne se connait depuis peu c’est devenue une bonne amie.

- Vue la tête que le coco fait, tu n’as pas dû y aller doucement Mal.

- Je me suis montré franche c’est tout, je lui ai dit que j’étais là pour bosser, pas faire la midinette pour lui et ses collègues, c’est tout.

- Bon sang Malia, tu devrais te laisser aller des fois, tu sais te faire ramoner de temps en temps ça ne te ferai pas de mal.

- Erin, on ne va pas revenir là-dessus, on en a déjà parler. Si je dois un jour coucher avec un mec, c’est parce qu’il aura ce que je voudrais et que mon instinct ne me dira pas de me méfier comme avec ses quatre là.

- Comment tu fais pour être à presque trente ans toujours pur ? même moi j’ai pas résister à l’appel du sexe.

- Franchement ? quand je voyais les mecs de mes anciennes connaissance en Russie partir sans donner de nouvelle après qu’elles aient écarter les cuisses, ça ne m’a pas donner envie.

- Oui je comprends, c’est juste que je t’admire. Tu as beau être vierge, tu n’as aucun sujet tabou et c’est drôle.

- Il n’y a rien à admirer je trouve, c’est juste un choix que j’ai fait. Et je ne ressens aucun besoin pour le moment donc voilà.

Je la laisse la et me dirige vers la réserve et je regarde ma main, je vois une trace rouge entre mon pouce et l’index, merde mais il m’a fait quoi lui ? ça me fait encore un peu mal et je masse pour faire passer la douleur. Une fois un peu apaiser, je prends les bouteilles qu’il me fallait pour remplir le bar pour ceux du soir et remonte, je constate que les petits riches se sont barrer tant mieux !

Il est seize heure, et c’est l’heure à laquelle je quitte le travail, je tiens au courant Erin que je dois passer au cabinet d’un avocat pour un dossier assez urgent. Elle me dit d’y aller et que de toute façon vue le peu de monde qu’il y a elle peut gérer seule. Je sors donc et me dirige vers ma voiture, une fois dedans je démarre et me dirige vers le cabinet de l’avocat du club, Maitre Douglas qui se situe à presque deux heures de route à l’est de Dunbeg. J’arrive à un feu rouge et je prends le temps d’envoyer un message à mon fils en lui disant que je rentre plus tard ce soir qu’il peut se commander un truc à manger s’il veut.

Une fois arrivé, je me gare et me retrouve devant un large bâtiment en pierre grise, merde ils ne se torche pas avec le dos de la cuillère les avocats écossais, je me suis un peu renseigner quand Ethan m’a donner le nom de l’avocat du club, Cormag Douglas, 36 ans célibataire, un type roux avec des lunettes, un peu fétiche et très peu musclé de ce que j’ai pu voir sur les photos, il n’est pas très grand non plus un mec banal quoi. Ça fait plus de six ans qu’il travaille dans le cabinet et presque quatre qu’il a pris le dossier du club. Quand Ethan a divorcé il sait tourner naturellement vers lui. De ce que j’ai compris le cabinet est touche a tout de l’affaire pénal, en passant par le droit familial ainsi que le droit au logement, ect… je sors de la voiture et marche jusque l’entrée, une fois à l’intérieure, je me présente et dis que j’ai rendez-vous avec Cormag Douglas, la secrétaire me fit patienter cinq minutes avant que l’avocat ne vienne me chercher et qu’il m’emmène dans son bureau. La pièce est bien agencé, bureau en acajou, baie vitrée, Mac dernier cris et sans oublier la chaise en cuire. Ouais il s’est mis bien le mec.

- Que puis-je faire pour vous madame ?

- Je suis Malia Orlov, je viens vous voir pour avoir des renseignements sur certains dossiers.

- Vous savez que les renseignements de mes clients sont confidentiels ?

- Je suis au courant, je suis une ancienne avocate du procureur de Saint Pétersbourg.

- Vous êtes loin de chez vous Maitre.

- Je viens parce qu’un ami m’a fait une requête, et bien entendue maitre Douglas, j’ai mené une enquête sur les dit dossiers avant de venir vous voir.

- Je ne vois pas où vous voulez en venir madame Orlov, et puis sans commission oratoire je ne peux rien faire.

Je hausse un sourcille en souriant, il me prend pour une bille ou quoi le bonhomme ? je m’explique dimanche j’ai fait des recherches avec les dossiers que Aiden m’a remis de la part du président des Hell’s Wolf, et j’ai remarqué plein d’anomalies.

- Vraiment ? si je vous dis Lorelei Carter ça vous parle ? son père m’a donner le dossier concernant la garde partager. Il est bizarre vous en conviendrez maitre, que les droits parentaux sont au début égaux, et qu’au fur et à mesure, ils sont plus ouvert pour la mère que le père. Et qu’en plus la pension alimentaire que monsieur Carter doit verser à madame Frazer augmente considérablement d’année en année. Je sais aussi que monsieur Carter a essayé de prendre contact avec vous. Et vous vous croyez au Etats Unis ou quoi ? vous en avez d’autre comme ça, ou me prendre pour une conne vous fait bander sec ?

Comment je sais qu’il bande ? je peux vous dire qu’être une sorcière et avoir des pouvoirs n’est pas de tout repos surtout avec ce genre de gus. Et son sourire en coin, merde j’ai envie de lui faire bouffer.

- J’ai eu beaucoup de procès et de jugement maitre Orlov, vous savez ce que c’est n’est-ce pas ? et puis sans preuve mademoiselle, c’est de la diffamation

- J’ai donc cherché plus en profondeur, et vous touchez une sacré compensation par le club, d’une part pour la défense de monsieur Carter mais aussi du club. Mais ça je peux comprendre, on nous paye toujours une fortune pour défendre nos clients, n’est-ce pas ? mais une chose m’a rebuter quand j’ai vu que vous touchiez aussi de l’argent de l’ex-femme de monsieur Carter et qu’en plus, vous avez eu droit à des extras avec elle.

- C’est de la diffamation, en aucun cas je n’ai d « extra » comme vous dites.

- Ah ?? pourtant j’ai des photos, des document maitre Douglas qui me prouve le contraire, je ne suis pas une novice, comparer a vous je sais ou je mets les pieds.

Il me regarde surpris, choqué. J’ai un ami en Russie, Antov c’est un pro du renseignement, il déniche toute les infos qu’on a besoin, c’est lui qui m’a fourni les infos sur Douglas. En gros, après le divorce entre Ethan et Énéa, voyant d’une part qu’elle ne touchait presque rien de la part du président des Hell’s Wolf elle a monté un coup en se tapant l’avocat du club pour faire changer la décision à son goût et d’une autre part pour se venger de ça elle a fait en sorte qu’Ethan n’est presque aucun droit par rapport à Lorelei. Mais si seulement il n’y avait que ça, Antov à remarquer que plusieurs membres du club ont été condamné à une très lourde peine sans preuve valable et pour des motifs dérisoire. Il cherche encore d’où vient le pognon qui a servis à ce connard pour les faire enfermer et à mal les défendre.

- Je sais aussi, que vous avez été payé cher pour faire plaider coupable les membres du club en prison, de qui ? ça par contre je ne sais pas encore, mais quand je le saurais attendez-vous à la visite du président des Hell’s Wolf maitre Douglas.

- Que voulez-vous maitre Orlov ?

- Je reprends les dossiers du club, ainsi que de la famille Carter, je m’attends donc à ce que vous me les remettiez.

- Je ne peux pas vous les remettre sans l’accord de monsieur Carter voyons. Et puis si je fais ça vous allez au-devant de nombreux danger.

- A votre avis, de la part de qui je viens ici, et pour info les menaces ne fonctionnent pas avec moi, je ne suis pas une petite chose fragile.

- Ce ne sont pas des menaces, juste un fait madame. Bien que je défende Monsieur Carter et ses amis, des personnes particulièrement puissante rêve de les voir enfermés derrière les barreaux.

- Et bien c’est une chose qui n’arrivera pas avec moi. Je n’ai jamais perdu un procès et ce n’est pas maintenant que ça va arriver.

Encore une fois il parait surpris, il réfléchit au moins pendant cinq bonne minutes. Je regarde l’heure et je vois qu’il est déjà 18h30, putain il croit que j’ai le temps ou quoi ? puis enfin il se lève et va chercher les dossiers que je veux. Bien au moins, il a compris son intérêt. Je le met quand même en garde sur le fait que si le changement d’avocat fuitez du côté de l’ex à Ethan, je n’hésiterais pas à flinguer sa carrière. Une fois les documents ranger dans mon sac je sors du bureau en lui souhaitant une bonne soirée. Une fois dehors, je me dirige vers ma voiture et m’apprête à y monter quand tout d’un coup j’ai une étrange sensation, comme si on m’observer, je regarde autour de moi sans rien voir, je secoue la tête et monte dans la voiture puis je démarre. Je meure de faim et vue l’heure rien d’anormal, je m’arrête donc au McDonald’s crow road à la sortie de la ville. Je commande et mange dans ma voiture, après je redémarre je n’ai pas envie de rester sur les routes plus longtemps. Une heure et demie plus tard je suis enfin chez moi, Aiden et dans le salon avec Hadès et il regarde la télé.

Je lui fait un bisou et monte me doucher, une fois fait je descends un peu avec mon fils devant la télé.

- Alors tu as fait quoi de beau ?

- J’ai faits mes devoirs, pris une douche, commander une pizza et je me suis mis un peu devant la télé comme tu vois man et toi ?

- Je suis allé voir l’avocat ou l’ancien avocat du club

- Hein ?

- Ouais longue histoire, mais je reprends le dossier Hell’s Wolf et Carter.

- Mais tu n’avais pas dit que tu ne voulais plus exercer ?

- Da med**, mais ce que j’ai découvert par rapport à tout ça, et surtout par rapport à Lorelei je ne pouvais pas laisser les choses comme ça.

- Tu ne m’en dira pas plus hein ?

- Non mon grand, je suis désolé, je sais que je t’ai fait une promesse.

- C’est en partie pour Lorelei que tu fais ça maman, et même si tu as très peu vue et parler à Ethan je sais que tu l’apprécie. Donc ne t’inquiète pas pour moi ok ?

- Merci mon grand, d’être aussi compréhensif

Je me lève du canapé, lui fais un bisou sur la tête et monte me coucher. Pour être une grosse journée s’en été une, je suis crevée. Je me mets dans mon lit et à peine la tête sur l’oreiller que je m’endors.

*de rien messieurs

**oui mon chéri

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