Chapitre 6

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Ethan

On est enfin mardi, avec les mecs nous avons peaufiner les derniers détails du plan pour la livraison aux corses. Nous avons démarrer tôt ce matin, le premier convoi part, bien sûr pour tromper McLaren, on a décidé que le convoi qui sert pour la diversion partira en premier et nous une demi-heure après. On a chargé un max des armes dans la bagnole surtout les armes dites lourde comme les AK, ect et le reste est repartie dans les couvertures qui servent de cachette sur les motos.

- On y va, souvenez-vous du plan. Le convoi diversion éloigné au max les gars de McLaren, il ne doivent pas savoir ou on va.

Le premier groupe démarre, nous on attend en se grillant une clope. Quand la demi-heure passe l’un des prospect qu’on prend avec nous monte en voiture avec moi. J’aime pas ça mais bon pas le choix, Duncan, Darren, Logan et Hack sont en moto. Comme dans le plan deux devant et deux derrière. Nous prenons les petites routes de merde en traversant tous les villages entre Dunbeg et Édimbourg. Quatre heure et demie enfermer dans une bagnole, j’en peux plus.

On arrive dans un entrepôt abandonné, nous nous garons en gardant la formation, nous descendons de la bagnole et des motos, les corses sont déjà là à attendre.

- Ah Ethan, on ne t’attendait plus mon ami

- Désolé Luca, mais on a dû faire certaines choses avant de prendre la route.

- Des problèmes ?

- Rien d’insurmontable, j’ai tes armes. Duncan prends le prospect et décharge la bagnole et les motos.

- Ruiz, ramène l’argent. 5 000 par armes lourdes et 2 000 par armes à plus petit calibre, qui nous fait 500 000€ pour les 100 armes que tu nous livres

Darren s’avance pour compter les billets, je le laisse faire c’est lui le compta moi et les chiffres on est pas copains. Pendant ce temps Duncan et le prospect remette les armes aux gars d’Ortega qui eux les range directement dans la camionnette, ça fait des années que nous faisons affaire avec eux une sorte de relation de confiance c’est donc installé au fil du temps.

- J’ai entendu dire que tu avais la mafia écossaise sur le dos mon ami

- Ne t’en fais pas, je fais de McLaren mon affaire.

- Ça deviendrait problématique Ethan s’il parvenait à prendre en main le trafic d’armes

- Est-ce que je me mêle de tes trafics Luca ?

- Surement pas, mais je n’aimerai pas avoir à traiter avec ce chien.

Ouais je le comprend, McLaren est imbu de sa personne, d’après les rumeurs c’est pas un tendre surtout avec les femmes. Un vrai fou, qui se cache derrière de faux semblant. Mais aucune preuve n’existe pour prouver ces rumeurs.

Je ne suis pas un tendre, on peut même dire que je suis un putain de connard avec les nanas, mais elles savent dès le départ comment ça fini, une fois que je me suis vidé elle dégage. Je ne suis plus le mec qui fait des câlins après avoir jouis. Nan ça c’est du passé. Je lance un regard vers Darren, il hoche la tête, signe qu’il y a le compte et qu’on peut se barrer.

- Tu me tiens au courant pour la prochaine livraison Luca

- Je ne pense pas avant le mois prochain, ce que tu viens de me ramener va nous suffire pour le moment.

Je le salut de la tête et me dirige vers la voiture et grimpe, le prospect toujours derrière le volant, nous partons et cette fois on décide de prendre les grandes routes, perso j’ai pas envie de me retaper presque cinq heures de voiture. Ça fait dix minutes que nous sommes sur l’autoroute quand Duncan m’appelle.

- Ouais ?

- On est suivit, bagnole banalisé sans plaque et vitre teinté, ça pu près.

- Merde, fait chier

A peine ma phrase fini qu’une rafale de balle d’abat sur nous, le prospect zigzague entre les autres voitures et essaye de distancer ces connards. Je mets le reste du groupe en liaison et établie un plan vite fait

- Duncan combien ils sont ?

- Trois bagnoles.

- Ils me font chier, mais sévère, prospect appuis sur le champignon on doit les distancer en essayant de ne pas faire de victimes.

Le petit hoche la tête est accélère, la voiture zigzague sur les deux voies mais les balles arrivent à traverser la vitre arrière. On continue à slalomer entre les voies et les voitures présentes pendant ce qui me semble une éternité mais qui n’a duré que dix putain de minutes.

Le vent souffle en rafale dans la bagnole ce qui est juste horrible pour les oreilles, un sifflement se fait quand même entendre, je vois le petit se tenir le cou et le sang pisser presque à torrent. Ni une, ni deux je prends un tissu de la boite à gant et lui applique dessus. Je sors mon arme et tire sur ces chiens en même temps. Mais très vite j’arrive à cours de balles et de chargeur. MERDE.

- Putain de merde, maintient ça fortement sur ton cou, je vais prendre le volant.

- Désolé près.

- Ferme la prospect, putain d’enculé de McLaren, Duncan j’ai un problème. Le petit a le cou ouvert.

- Quoi ? merde, en plus ils ne nous lâche pas ces connards.

Je jette un regard à la boite à gant et trouve bout de bois clouté ? sérieux qu’est-ce que ça fou dans la bagnole ça. Bref même si je suis perplexe j’ai un début d’idée. Je contact tout le monde grâce à l’oreillette.

- Les mecs, je crois que j’ai une idée, regarder dans vos sacoches si vous n’avez pas des trucs à leur balancer dans la tronche.

- Tu veux qu’on leur balance des trucs dessus ?

- Qui veux faire un bowling mais version Hell’s Wolf ?

J’entends les mecs rire et crier leur approbation dans l’oreillette et me tourne vers le prospect qui pâlit à vue d’œil le pauvre.

- Ça va aller petit ?

- Oui près, je tiendrais aussi longtemps qu’il le faut

- Laisse-moi faire un truc

Je me penche vers lui en lui enlevant le tissu de la main, je fais deux fois le tour de son cou et le sers avec force pour empêcher une trop grosse hémorragie. Ce petit est un bon prospect, je dois l’avouer il en à baver, comme nous tous.

- Voilà maintenant tu as tes deux mains de libre, reste concentrer au maximum sur la route ok, moi je m’occupe du reste.

- Merci près.

Je hoche la tête, et continue de fouiller la voiture. Je trouve pas mal de truc inutile dans la vie de tous les jours, mais je vais kiffer les lancer. Je m’installe sur le siège arrière et remarque que mes frères ont commencés à jouer sans moi. Les bâtards, faut en laisser aux autres aussi, nan mais !

Je lance tout ce que j’ai sous la main, j’ai fait mouche trois fois mais pas moyen de les faire sortir de route, les gars on fait sauter une des trois bagnoles qui nous tiré comme des pigeons. Je me recroque vie sur moi et cherche dans le sac que je vois au pied du siège et là, je vous jure c’est noël avant l’heure. Des grenades, trop bien je vais pouvoir faire joujou.

- Les gars vous devinerez jamais ce que j’ai dans les mains, oh putain ça va faire mal

- Putain, on est mal les gars il est tout guilleret notre près

- Putain Hack, je bénis le con qui a laissé son sac plein de grenades dans la bagnole

- Nan jure, des grenades ??

- Putain que ouais.

J’ai le smille, mais jusqu’aux oreilles et dans mes yeux je suis sûr qu’on peut voir danser les étoiles, un putain de gamin qui déballe ses cadeaux le lendemain de noël. J’en dégoupille une en disant a mes frères de ne pas rester derrière la voiture et de se mettre devant. Une fois fait je lance et la grenade atterrit entre les deux gus qui n’ont pas le temps de faire quoi que ce soit que ça explose déjà. J’entends les cris de joies de mes frères dans l’oreillette pendant que je prépare la deuxième pour la dernière tutute.

Je vois Logan sortir d’un des sacs un putain de pistolet mitrailleur USM3, le con il a le sourire, un vrai gosse ce mec je vous jure. Il commence à mitrailler la dernière voiture mais rien n’y fait ces connards reste debout, je fais un geste à mon meilleur ami pour lui faire comprendre de dégager et quand enfin il est plus loin je dégoupille la grenade que j’ai en main et la lance. Et jeu, set et match, elle passe à travers la vitre ouverte. Je dis au gamin d’accélérer quand le souffle de l’explosion nous atteints. La dernière voiture de McLaren part en fumée et fais soulever l’arrière de la nôtre. Je me retrouve propulser vers l’avant le coup et tellement brut que ça me coupe le souffle.

- Putain de merde

- Ça va près ?

- Continue de rouler petit, tu fais du bon boulot.

J’actionne mon oreillette pour féliciter tout le monde, heureusement qu’on a été un minimum prévoyant sinon je vous dis pas la merde. Trois heures plus tard nous sommes enfin tous arrivés au MC, le groupe pour la diversion est là, bien pas de mort à déplorer, tant mieux ! De notre côté le prospect se fais emmener par le doc pour se faire soigner. Il est pâlot, mais je pense que ça devrait aller, plus de peur que de mal même s’il a dû douiller sévère. On se rejoint tous à la chapelle pour y faire une messe d’urgence. Du côté du groupe de la diversion, tous ces bien passé jusqu’à ce que les gars de McLaren se soit rendu compte du subterfuge. Ce qui explique l’accrochage sur la voie rapide. Je file le sac d’argent à Darren pour qu’il fasse le partage avec tout le monde. Les mecs racontent ce qu’il sait passer et tout le monde rigole. Bande d’enfoiré, ils se foutent de moi parce que j’ai fait joujou avec des grenades. Bah quoi on s’amuse comme on peut.

A défaut de baiser des brebis, je m’amuse avec ce que j’ai. Vingt minutes plus tard, Darren distribue le pognon et petit à petit mes frères partent soit rejoindre leur famille, soit pour aller s’envoyer en l’air. Et moi je reste là, sur mon siège, à penser rêver et divaguer avec une clope au bec et une bière à la main.

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