Saint Pétersbourg, Russie décembre 1992.

Les volets fermés, le monde semble éteint il n'y a aucuns bruits, ni aucunes lumières dans cette rue sombre de Saint Pétersbourg, mais une maison tremble. Elle tremble de peur, la nuit les murs semblent blancs comme un linceul mais bientôt des larmes d'un rouge sombre couleront. Dans cette froide nuit de décembre 1992, une famille sera massacrée, pour sa différence, ne laissant en vie qu'une petite fille de bientôt deux ans trop bien cachée pour la voir.

Le lendemain de ce massacre, la nourrice qui s'occupe de la petite fille entre sans savoir qu'elle aura devant elle une vision digne des pires films d'horreurs, et connaissant le secret de la famille et ne voyant pas la petite fille aux yeux violets parmi les corps de ses parents et de son grand frère, elle prit son courage à deux mains et courut jusqu'à la cachette et y trouva l'enfant endormi. Elle ne prit pas de temps et emmena l'enfant loin de l'horreur, elle garda l'enfant caché chez elle jusqu'au soir ou elle l'emmènera dans un orphelinat ou elle sera en sécurité.

Regardant l'enfant dans les yeux, la nourrice en larmes lui donna juste une feuille et sonna aux portes de l'orphelinat Nicola et s'enfuit en courant sans se retourner. Les portes s'ouvrirent sur une bonne soeur qui regarda l'enfant avec bienveillance :

- Bonsoir toi, viens entre il fait froid, dit-elle à l'enfant

La petite fille regarda la femme et entrât dans le bâtiment, elle regarda partout, dans le hall on y voyait un escalier avec des dessins d'enfants sur les murs jusqu'à l'étage supérieur sur la droite ainsi qu'une grande porte qui donnait sur une autre pièce juste en face d'elles. Une femme plus âgée descendit l'escalier et vint à leur rencontre.

- Qui est ce ?

- Je ne sais pas ma Mère, j'ai entendu la sonnette je suis donc allée voir et cette petite était dehors

- Mon Dieu, qui laisserai une enfant de cet âge dehors en plein hiver ?

Elle s'accroupit devant l'enfant et lui demanda son nom, la petite fille regarda les deux femmes et tendit la main ou elle tenait encore le morceau de papier que lui avait donner sa nourrice, sur ce papier une phrase y figurer :

Elle s'appelle Malia

A partir de ce jour, les deux femmes ainsi que les autres employés de l'orphelinat prirent soin de la petite Malia. Cette petite fille aux yeux violets aura un destin bien particulier.