Chapitre 3

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Malia

Une semaine est passé depuis la rencontre avec le président des Hell’s Wolf, Ethan, j’ai trouvé un nouveau travail qui n’a rien à voir avec le monde du droit pénal ou autre. Je travaille en tant que serveuse dans un bar tenu par une femme aussi surprenante de vitalité que de bonté. Erin est blonde, les cheveux longs avec des yeux bleu magnifique. Elle est grande, mais pas mince on voit qu’elle fait du sport, elle est tonique et ne s’arrête jamais. Mais je suis contente, ce boulot m’aère l’esprit plus que ce que je ne le pensais, je n’ai le temps de ne penser à rien.

Nous sommes samedi, Aiden est allé au club pour terminer le devoir que Lorelei et lui ont en commun. J’ai appris lundi soir par mon fils que ce cher président de club été aller chercher les affaires de sa fille chez sa mère pour qu’elle emménage au club et que cette dernière n’était pas là. Je profite donc qu’il n’y ai personne pour reprendre mes entrainements aux sabres et en combat. J’en fais depuis quelques années, pour me défendre avant tout, mais surtout pour garder mon corps en forme. Je mets les enceintes dans le jardin derrière la maison et enclenche de la musique russe pour le rythme, déjà les enchainements se forment dans ma tête. Je ferme les yeux et laisse les mouvements milles fois répétés envahir mon être. Ça doit faire une bonne demi-heure que je m’entraine quand je sens une présence derrière moi, je feinte une roulade sur le côté et pointe l’intrus de ma lame sur sa gorge.

- Qu’est-ce que vous faites la ? et comment vous êtes entré ?

- Bonsoir aussi sexy avocate.

- Monsieur Carter, je vois que la mort ne vous fait pas peur.

- Vous ne m’aurez pas tué.

- Peut-être pas moi, mais lui si !

Je lui montre Hadès qui s’est posté derrière lui d’un coup de tête.

- Mon dieu, il est géant

Hadès grogne en montrant les crocs, je souris.

- Que me vaut votre venu monsieur Carter ?

- Ethan

- Pardon ?

- Appelle moi Ethan, s’il te plait et si je suis venu c’est parce que j’ai besoin de conseil d’un avocat

Je hausse un sourcil, ok on passe au tutoiement, bon d’un côté ça sera mieux.

- Je ne suis plus avocate Ethan, je ne vois pas en quoi je peux aider.

- Comme tu le sais, ce n’est pas moi qui à la garde de Lorelei…

- Et tu voudrais l’avoir, lui dis-je en attrapant une bouteille d’eau

- Tha*

Je m’assoie sur la chaise qui se trouve sur la terrasse, il fait de même. Je continue à boire tout en réfléchissant à ce problème.

- Il y a déjà plusieurs facteurs à prendre en compte, les lois européennes ne sont pas les même qu’en Russie. Êtes-vous passé devant un juge pour Lorelei ?

- Ouais vu qu’on a divorcés, mais on s’était mis d’accord que la petite irai vivre chez elle, parce que je club n’est pas un endroit ou élever un gosse.

- Ok, je veux bien me renseigner quand je pourrais. Ça de ne devrait pas être long je pense.

- Merci Malia

- Par contre, qu’on soit d’accord sur une chose, je me renseigne pour toi, mais je ne serais pas ton avocate.

- Je peux te poser une question ?

Et là je le vois venir à des kilomètres le près, déesse.

- Tu veux savoir pourquoi j’ai arrêté ma carrière c’est ça ?

- Ouais Hack, notre expert informatique a fait des recherches sur toi, d’après ce que j’ai lu tu es la louve des tribunaux russes.

- Pff, j’aurais dû le savoir que tu ferais des recherches, mais bon si tu as vraiment lu mon dossier tu devrais savoir Croc Blanc

- Une grande partie de ton dossier est scellé ma belle, ce qui est franchement bizarre tu ne trouves pas ?

Si, ça l’est, mais je ne montre rien. Pourquoi avoir fait sceller mon dossier ? je hausse les épaules, je repense à toutes ses années à travailler pour le procureur de Saint Pétersbourg, ce gros porc d’Ivanenko. Ce mec à passer quarante-cinq ans, il est marié depuis plus de vingt ans et a trois enfants, mais le concept de fidélité ne lui est pas connus, tout le monde le sait dans son cercle professionnel mais personne ne dit mot. Pourtant c’est un homme intègre qui n’a jamais empoché de pot de vin, il fait ce qu’il doit être fait.

- Je verrais ce que je peux faire pour t’aider, mais après tu devras en référer à ton avocat, comme je te l’ai dit, je ne connais pas trop vos lois.

- C’était quoi que tu faisais tout à l’heure ?

- C’est un art cosaque, ce sabre que tu vois s’appelle la chachka. Ça faisais partie de l’armement cosaque de 1834 jusqu’à 1968.

- C’est impressionnant, vraiment. Qui t’a appris ?

- Une vieille dame vivait près de mon ancien orphelinat, je me souviens la première fois ou je l’ai vue pratiquer la chachka. Ses mouvements étaient fluide et d’une beauté à couper le souffle, que j’ai tout fait pour qu’elle m’apprenne, au bout de deux semaines elle a finalement accepté. Madame Azarov à été comme une grand-mère biologique jusqu’à ce qu’elle meure, c’est elle qui m’a tout appris.

Nous restons silencieux, dans nos pensées, me souvenir de cette période est dure mais ça me donne du baume au cœur, ce sont de bon souvenir quand même, grâce à madame Azarov, je me suis endurcis, j’ai aussi appris le contrôle de soi. Ça m’a forgé un caractère et une capacité à tout endurer.

- Je voulais aussi te remercier pour Lorelei.

- Tu n’as pas besoin de me remercier, si ça arrivait à Aiden je voudrais être mise au courant, j’ai juste peur qu’elle m’en veuille.

- Elle t’en a voulu au début je pense, mais au fond d’elle, elle sait que tu as fait ça pour son bien.

Je lui souris, cette petite est une merveille, je ne l’ai vue qu’une fois mais je sais qu’elle fera de grande chose. Du peu que j’ai vue et constaté, cette petite est têtue.

- Le week-end prochain on fait un barbecue, je voudrais vous invitez ton fils et toi.

- Pourquoi faire ?

- Bah pour manger, et comme ça tu pourras rencontrer du monde. Faire des choses normal quoi. Avec le club on fait une ou deux soirées familles dans le mois. Il y aura les régulières, les enfants et les membres du club.

- Et le reste des soirées vous faites quoi ?

- Ça dépends, mais ce qu’il se passe au club, reste au club chérie.

Je le regarde mauvais, je n’aime pas les surnoms débiles.

- Ne m’appelle pas comme ça, toi et moi on ne se connait pas. On verra pour le weekend prochain.

- Tiens-moi au courant, bon je vais te laisser je dois aller régler deux trois trucs encore.

Il se lève et s’en vas, je le regarde s’éloigner doucement mais surement. Je reste assise pendant un long moment en réfléchissant à ce que son copain à trouver. Pourquoi Ivanenko a-t-il scellé mon dossier ? rien dedans n’est sujet à la censure. Je suis tellement dans mes pensées que je n’entends pas Aiden rentrer.

- Salut man, ça a été ta journée ?

Il me fait un bisou sur la joue et s’installe en face de moi, là ou Ethan se trouver.

- Coucou mon grand, bah comme un samedi quoi.

- Tu avais l’air dans la lune, qu’est-ce qu’il y a ?

- Ethan est passé, on a parlé un peu.

- Et c’est ça qui te met dans cet état ?

- Non, du tout. C’est juste qu’ils ont fait des recherches et d’après Ethan, mon dossier auprès d’Ivanenko a été scellé.

- Scellé ? pourquoi ?

- Je ne sais pas, je me suis dit que rien dans ma carrière n’est objet a censure.

- C’est vrai que c’est chelou.

- Ah, et il nous invite le Week end prochain pour une soirée famille au club, un barbecue.

- Et tu veux y aller ?

- Pas spécialement, mais si toi tu veux qu’on y aille, alors on ira.

- On verra bien, bon je vais aller me doucher.

- Vas-y je vais faire à manger, je pense que ça sera prêt quand tu sortiras.

- Ok.

On se lève tous les deux en même temps et chacun part faire ce qu’il a faire, je regarde l’heure 20h10, merde je suis resté longtemps dans mes pensées. Je fais un truc vite fait, pate bolognaise ça ira je pense. Une demi-heure plus tard on est à table, Aiden me dit que leur devoir est presque finis, qu’il ne reste qu’une partie à faire et qu’ils pourront le rendre sans problème dans la semaine comme prévu.

Il me parle souvent de ses cours, mais j’avoue, je ne comprends pas, j’ai beau avoir été avocate, je n’ai suivi que les cours du soir, la partie école je l’ai faites mais dès que j’ai eue l’âge, j’ai commencé à travailler et seulement après à suivre les cours du soir en droit. On débarrasse la table et on monte. Je prends ma douche et je vais au lit sans tarder, en pensant au yeux bleu hypnotique d’un certain biker.

*oui

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