Travail

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À l’heure de la mondialisation, le multilinguisme représente un atout professionnel non-négligeable. Avec l’internationalisation des entreprises, les multilingues sont de plus en plus recherchés et un curriculum vitae qui affiche plusieurs langues comme l’anglais, l’espagnol, l’allemand ou l’italien fera toujours plus de l’œil aux recruteurs qu’un autre plus « commun ».

Oui, tout le monde ne sait pas parler plusieurs langues, tout le monde ne s’y intéresse pas. Et, en un sens, même si c’est parfois décevant, heureusement qu’aujourd’hui encore, on a besoin de ces super-héros des relations internationales pour se faciliter la vie. Les traducteurs automatiques, c’est génial, mais, malgré leurs progrès, je reste persuadé que rien ne vaut un esprit humain pour ce genre de chose, car la traduction et la compréhension d’une langue passent par l’interprétation, qui comprend une multitude de paramètres hors de portée de l’intelligence artificielle.

Je réponds plus loin au fait de « privilégier les langues populaires » ; pour l’heure, je peux vous donner quelques-unes des langues les plus cotées sur le marché du travail. Ainsi, à part l’anglais, vous y trouverez l’allemand, l’espagnol, l’italien, notamment. Et si vous voulez vous démarquer, penchez-vous sur une langue plus « rare » comme le russe, le japonais, le coréen, le chinois ou l’arabe. Parler des langues populaires, c’est bien, ça ouvre de nombreuses portes… mais parler des langues moins communes vous aidera à vous démarquer, car la rareté rend précieux.

Oui, c’est mieux de ne pas vous limiter à l’anglais. Cette langue est devenue indispensable, mais insuffisante. L’anglais seul ne suffit plus, il faut voir beaucoup plus large si vous voulez grimper sur le podium. Aujourd’hui, dans nos contrées, tout le monde parle anglais ou est censé le faire. Il faut donc soit être un tueur dans la langue, soit en connaître une ou plusieurs autres.

Vous n’avez pas forcément à travailler dans des entreprises de tourisme, de voyage ou autre… ça peut s’étendre à tous les secteurs. C’est pour ça qu’on étudie le droit, la gestion et l’économie en langues étrangères appliquées à l’université. Si l’informatique vous branche, vous pouvez même travailler comme localisateur, un nouveau métier consistant à faire de la traduction dans le multimédia (informatique, jeux, application…).

Si le salariat ne vous intéresse pas, il est possible de vous lancer en tant que traducteur indépendant. Ça n’a jamais été aussi facile depuis l’avènement d’Internet : il existe des sites dédiés à la traduction indépendante ou proposant des services payants dont la traduction de documents. Si les langues vous passionnent, c’est quelque chose à considérer, d’autant que, suivant votre productivité et vos horaires, vous pouvez en dégager des revenus confortables (jusqu’à 3 000 € net mensuels).

Sinon, admettons que la traduction ne vous botte pas tant que ça, que vous estimiez ne pas avoir le niveau pour un tel travail à responsabilité. Que vous préfériez l’idée de transmettre vos connaissances des langues étrangères à des profanes, comme des enfants, par exemple. Cependant… affronter 20 ou 30 gamins sadiques et/ou suivre le programme scolaire d’un système en déclin vous gonfle ? Devenez prof de langues indépendant et donnez des cours particuliers à des élèves volontaires et motivés. Des sites existent pour ça, dont Superprof, le plus connu. Vous n’avez qu’à vous inscrire, créer votre profil, fixer votre tarif et vous vendre. Ou alors, déposez des affiches dans votre ville pour offrir du soutien scolaire à des élèves en difficulté, répondez à des annonces qui en demandent… Les possibilités sont légion si vous adorez ça.

Si vous aimez les enfants et l’éducation non-conventionnelle, vous connaissez probablement les filles ou garçons au pair ? Des jeunes étudiants qui partent à l’étranger dans une famille d’accueil dont ils s’occupent des enfants en échange du gîte et du couvert. Un excellent moyen d’apprendre la langue vernaculaire et d’enseigner la vôtre.

Les possibilités sont innombrables. Les langues et la mondialisation ont révolutionné le marché du travail.

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