Rien qu'un écrit chaotique.

2 minutes de lecture

Je souffre. Je pleure.

Mon âme meurtrie par les gestes du serpent fait agoniser mon corps.

Il s'enlace, il s'agrippe et s'enracine dans mes veines.

Il me fait mal.

Et il s'en tord de joie.

Pas de coeur pour les écailles et l'ombre encercle mes yeux.

Les cendres de la mer sont brûlées par les larmes incessantes de la solitude.

Tu te sens bien ?

Oh si tu savais.

Quelle heure est-il ?

Comment peut-on expliquer que la lame est brisée si le forgeron est absent ?

Et comment savoir lire si l'on a pas de pages ni d'encre ?

Le soleil est voilé. Et la flamme vacille.

Le cristal des cieux consomme le soir.

Comment se mélangent la vertu et le savoir ?

Si l'on ne marche pas, pourquoi nous attacher ?

D'un rideau de bronze le coeur est caché.

L'esprit est vitreux.

Et pâles sont les reflets de l'être.

La forêt gémit au passage de la brume et les étoiles s'éteignent.

Tous observent les actes des nuages.

L'aurore rejoint le crépuscule.

Et la voix se perd dans le tableau.

Que ressens-tu ?

Oh si tu savais.

Lame de sang et fleur d'acier.

Le vent se forme des tourments de colère.

La lumière disparaît à l'horizon d'une existence.

Et les murs de la nuit embrasent la terre dans leur couleur d'ambre dorée.

Le chevalier oublie ses serments et fend de sa rancoeur les lueurs du matin.

Pourquoi la table est ronde et la pièce angulaire ?

Si l'on pense alors pourquoi apprendre ?

Que vois-tu ?

Oh si tu savais.

Si tu voyait mon âme, comment serait ta vie ?

Et si l'esprit sortait, serais-tu avide de pouvoir voler ?

Pourrais-tu enfin voir au-delà de tes limites ?

Et saurais-tu finalement pardonner pour les tiens ?

Qui es-tu ?

Oh si tu savais.

Et me demandera-tu si le traître est libre ?

Me posera-tu la question du pourquoi plutôt que du comment ?

Et si tu connais la réponse alors quelle est la raison de la question ?

Le sable coule en minces filets entre le verre brisé du temps.

Et sans marques le vivant s'en retourne.

Les feuilles tremblantes frémissent dans l'été.

D'un long regard sur la côte jeté.

Naît le remord d'une année passée.

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