Une longue nuit

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Jacques Morin se coucha comblé. Ce vendredi avait revêtu tous les aspects d’une journée réussie. Il avait remporté l’appel d’offres sur lequel ils s’échinaient depuis des mois avec Matthieu, son collègue aussi peu scrupuleux que lui. Ce juteux contrat les mettrait à l’abri quelque temps et, cette fois-ci, ils avaient à peine grugé le client. Après avoir quitté les lieux triomphants, ils déjeunèrent dans le restaurant où ils avaient leurs habitudes et passèrent le repas à se féliciter de leur ingéniosité. Au digestif, ils décidèrent de s’accorder une semaine ou deux de congés avant de s’atteler au véritable travail. Une fois le projet démarré, il faudrait jouer serré, avec beaucoup de tension et de rares moments de répit. Et qui sait ? Ils découvriraient peut-être, d’ici là, à quoi pouvait servir l’objet qu’ils avaient vendu. Après le café, Matthieu, un golfeur passionné, attrapa sa nouvelle série et partit faire un dix-huit trous en affirmant qu’avec le mental qu’il avait, il allait cartonner. Jacques, pour sa part, téléphona à une copine avec laquelle il consacra le reste de la journée à faire l’amour et à boire. Ce n’est qu’au petit matin qu’il regagna ses pénates, content de lui, aviné et fourbu. Il posa le prototype qu’ils avaient fourgué à leur dernier pigeon sur la table du salon, le considéra un instant en souriant d’un air béat et actionna l’interrupteur. Les lumières qui parsemaient l’engin répandaient une clarté reposante. Il haussa les épaules, décida de le laisser allumé, prit une douche, puis se coucha.

Il s’éveilla courbaturé, encore fatigué, la bouche pâteuse, les paupières gonflées. Il toussa, se retourna, remonta la couverture jusqu’à ses oreilles pour tâcher de se rendormir. Un raclement l’empêcha de replonger dans le sommeil. À coup sûr, ces satanés locataires du dessus qui astiquaient leur domicile en déplaçant les meubles tous les samedis matins. Au début, il avait été patient, parce qu’il faut bien s’installer. Ils avaient débarqué six mois auparavant. Malgré les mots glissés dans leur boîte aux lettres et les appels répétés au syndic, ils persistaient à le gêner. Ils avaient eu le toupet de lui rétorquer que leurs deux heures de ménage hebdomadaires étaient plus supportables que les nuisances qu’il causait quand il donnait l’une de ses fameuses fêtes dans son jardin, jusqu’à une heure avancée, en ennuyant tout le quartier. C’était faux, bien entendu. Il prenait toutes les précautions nécessaires pour ne déranger personne. Était-ce sa faute si, lors de ces barbecues qu’il affectionnait tant, la musique était parfois un peu forte ? Si ses invités, une fois enivrés, se laissaient de temps en temps aller à crier ou chanter à tue-tête ? De toute façon, ce n’était pas la même chose.

Le grattement continua, venant de tout près. Ce n’était pas ceux du dessus, pensa-t-il, soulagé. Une idée épouvantable lui traversa l’esprit. Si c’était une souris, ou pire, un gros rat ? Il écarquilla les yeux, fixa sans la voir une minuscule tâche sur le mur en tendant l’oreille. Il se remémora l’anecdote horrifique que lui avait racontée l’une de ses amies. Elle vivait, à l’époque, dans un immeuble ancien, à proximité de voisins détestables qui employaient leur temps à végéter dans leur bouge en picolant, beuglant, insultant, agressant ceux qui passaient à leur portée. Elle supportait au quotidien leurs hurlements d’alcooliques teigneux, leur vacarme, les heurts violents qui faisaient trembler ses murs, les méfaits de leur hygiène douteuse, les miasmes de leur cuisine puante dont les émanations fétides empestaient la cage d’escalier au désespoir de tous les habitants. Un jour, elle aperçut un énorme rat se glisser sous leur porte, errer sur le palier, puis la dévisager avant de s’en retourner sans se presser. Elle poussa un cri et calfeutra son seuil afin de l’empêcher d’entrer chez elle. Les semaines suivantes, ses nuits furent perturbées par des cauchemars dans lesquels un rat gigantesque l’hypnotisait tandis que ses congénères la recouvraient par centaines pour la dévorer vive.

Occupé à se demander, en frissonnant, comment il parviendrait à chasser un tel indésirable, Jacques perçut un léger soupir, presque inaudible. Il y avait quelqu’un dans sa chambre ! Un voleur ? C’était possible. Son luxueux appartement était situé dans un immeuble plutôt cossu, il était facile de comprendre qu’il gagnait bien sa vie. Il retint son souffle, tendit l’oreille. À part le tambourinement de ses tempes, il n’entendit aucun bruit, ni dedans ni dehors. Du silence dans ce quartier, c’était du jamais vu. Soudain, un gargouillis tonitrua. Il tressaillit avant de réaliser qu’il avait eu peur de son propre intestin qui provoquait des échos désespérés dans la caverne de son ventre. Sa montre indiquait le samedi 1er avril 2028, midi. La canicule avait enfin cédé la place à la fraîcheur. Il leva un sourcil pour tenter de deviner la météo entre les lames des persiennes. L’atmosphère viciée avait un goût amer, il devait y avoir de l’électricité dans l’air. La lumière paraissait étrange, mauvâtre. Parfois, les nuages d’orage donnent une curieuse couleur au ciel. Il bâilla à se décrocher la mâchoire. Oui, la pluie n’allait pas tarder à tomber. Après la chaleur de ces derniers jours, ça devait arriver.

Il referma les yeux, se tourna de l’autre côté. Une ou deux heures de sommeil supplémentaires ne seraient pas de trop. Il se gratta le nez. Réflexion faite, il allait peut-être acheter ce SUV qui lui plaisait tant. Tant pis pour la pollution. Le dérèglement climatique était un fait. Puisqu’on ne pouvait plus rien faire pour l’éviter, autant continuer comme avant. Il n’avait jamais eu la fibre écolo, c’était plutôt le contraire. Il aimait les grosses voitures, ainsi que tous les engins à moteur en général. Et alors ? Même s’il abandonnait sa passion aujourd’hui, qu’adviendrait-il ? La planète sentirait-elle la différence ? D’ailleurs, cette mode autour d’un prétendu réchauffement l’agaçait. Il s’en foutait de tout ça. Le problème n’était pas si grave que ça, la nature en avait vu d’autres. Elle saurait se remettre d’aplomb sans l’aide de personne. Il y avait déjà eu des phases similaires plus importantes par le passé, c’était prouvé, il l’avait lu sur les réseaux sociaux. Les écologistes le fatiguaient avec leur laïus. Certains viraient à l’extrémisme, ça l’exaspérait. Il grimaça en pensant aux échanges souvent tendus avec sa demi-sœur, une écologiste convaincue, végétarienne qui plus est, et par-dessus le marché, féministe. Elle était trop prosélyte à son goût. Il ne la détestait pas. Elle lui aurait même été à peu près indifférente si elle n’avait pas participé à chaque occasion à des coups d’éclat, accompagnée de ses comparses activistes. Cela devenait parfois embarrassant, comme lorsqu’ils s’en étaient pris à l’un de ses meilleurs clients, une compagnie pétrolière multinationale.

Il renifla, ça puait. Il éternua. Il y avait de la poussière dans la chambre. Il était allergique aux acariens. La femme de ménage avait mal travaillé, comme d’habitude. Il lui faudrait une fois de plus se plaindre à l’agence. Il bâilla et se gratta les fesses avant de péter bruyamment, ce qui le fit pouffer. Enfin, il ouvrit un œil en marmonnant.

Un groupe d’énergumènes était planté autour de son lit.

Il se redressa en criant, se protégeant de sa couverture dans un réflexe pudique inédit. Ils avaient l’air de sauvages évadés d’un film sur la préhistoire, petits, vêtus de guenilles crasseuses qui les voilaient à peine. Des tignasses hirsutes surmontaient des sourires édentés et des corps pouilleux couverts de tatouages. Par-dessus tout, ils répandaient une odeur pestilentielle qui évoquait la charogne. Ils avaient pensé à accrocher à leur ceinture et à leur cou des copies d’os et de crânes humains qui s’entrechoquaient à chacun de leurs gestes. L’imitation aurait été belle s’ils n’avaient pas cru utile d’y ajouter des débris de téléphones mobiles, de montres colorées, de stylos et autres babioles d’importation. Ça gâchait l’effet escompté.

Quand il était rentré ivre, il avait dû laisser la porte ouverte et ces clodos en avaient profité. Que faisait le gardien ? Eh bien ! Le syndic n’avait pas fini d’en entendre parler.

— Que faites-vous ici ? demanda-t-il après s’être composé un visage d’homme sûr de lui et de son bon droit. Vous ne pouvez pas entrer chez les gens ainsi. Disparaissez, sinon j’appelle la police. C’est clair ?

Les intrus se consultèrent du regard. L’un d’entre eux marmonna quelque chose en rougissant, ce qui le déconcerta.

— Articulez, mon vieux, je ne comprends rien à votre charabia. J’en ai marre, ouste ! Partez avant que je ne m’énerve.

Une femme avança pour toucher les cheveux de Jacques qui cria d’une voix perçante.

— Ça ne va pas, non ?

Les autres s’enhardirent et imitèrent leur compagne. Il commença à craindre pour sa sécurité, seul, vulnérable, nu dans son lit, entouré d’une bande de tarés qui avaient l’air de le considérer comme un mets de choix. Il réussit à les repousser pour attraper son téléphone. Atterré, il constata qu’il n’y avait pas de réseau. À cet instant, une agitation se produisit du côté du salon où quelqu’un venait d’entrer en parlant fort. Un voisin avait dû contacter la police. Le groupe s’écarta afin de laisser passer le nouvel arrivant. Soulagé, Jacques se détendit.

Ce n’était pas un agent, mais un vieillard ratatiné, aussi déguenillé que les autres, qui apparut dans l’encadrure de la porte. Les yeux de Jacques se mouillèrent, l’une de ses paupières tressauta. Qu’est-ce que c’était que cette comédie ? Aussitôt, une pensée le percuta de plein fouet. Il regarda sa montre. On était le 1er avril. Bien sûr ! Ça ne pouvait être qu’un canular de Matthieu, le spécialiste des farces nulles. Comme par hasard, il possédait une clé de l’appartement dans le but d’y recevoir ses maîtresses en toute discrétion quand Jacques voyageait. Ragaillardi, il s’enroula dans sa couverture à la manière d’un sénateur romain, attrapa quelques vêtements, dévisagea les intrus avec mépris et partit s’habiller dans la salle de bains. Matthieu allait en entendre parler. Lui et ses blagues foireuses ! Il revint dans la pièce, toute panique envolée, et toisa les olibrius qui n’avaient pas bougé d’un pouce.

Le vieux s’inclina et baragouina quelque chose que Jacques ne saisit pas, même si quelques mots lui paraissaient familiers. Peut-être une imitation de créole ou d’espéranto, la langue universelle confidentielle. Il ricana.

— Pas mal, grand-père. Je me suis bien amusé. Maintenant, vous seriez gentil de déguerpir. Vous direz à Matthieu que ça a failli marcher. Bravo pour l’odeur de charogne. Inutile de me donner l’adresse de la poubelle dans laquelle vous avez l’habitude de vous rouler, je ne visiterai pas votre quartier. Au revoir.

Imperturbable, le patriarche sortit de ses haillons un papier en piteux état où figurait l’un de ces gars en vert et jaune qui récurent les rues au jet d’eau potable sous pression pendant des heures. Il lui colla la photo sous le nez, lui enfonça son index dans le ventre, puis le pointa vers le ciel. Jacques leva la tête et scruta son plafond, perplexe. L’ancêtre montra la salle de bains avant d’exhiber une autre image chiffonnée. C’était l’une de ces publicités ringardes, pleines de sous-entendus salaces, dignes de ce que lui et Matthieu aimaient tant, représentant une belle femme lascive étendue dans une immense baignoire transparente d’où la mousse débordait. Une troisième photo jaillit des loques nauséabondes. Sur celle-ci, les canons à eau du Trocadéro fonctionnaient à plein régime par une journée ensoleillée. Le vieux remontra la salle de bains ainsi que l’évier de la cuisine en gesticulant. Il arrêta de bouger et regarda Jacques avec insistance en faisant un horrible rictus qui dévoila deux dents noirâtres entourées de quelques chicots. Jacques observa avec dégoût la peau parcheminée de son visage crasseux se plisser, prête à se déchirer. Il s’écarta pour éviter le souffle toxique du centenaire qui, pas décontenancé pour un sou, gloussa en sautillant sur place. Les autres murmurèrent. Un sous-fifre exhiba, en s’inclinant, un parapluie disloqué ainsi qu’un bob de pluie défraîchi en les couvant des yeux, telles des reliques sacrées. L’ancêtre s’empara des atours et fit un signe à Jacques qui, encore ivre de la veille, décida de jouer le jeu. Avec de la chance, il finirait par se débarrasser de ces pitres. Le chef de la bande bomba son torse chétif, emboîta le chapeau sur son crâne dégarni, mit le parapluie à son poignet et, fier comme Artaban, se dirigea vers la porte de l’appartement qu’il ouvrit. Le sourire de Jacques s’effaça.

— Qu’est-ce que c’est que ce foutoir ? Regardez-moi ça, les parties communes sont pleines de détritus. C’est bien la peine de payer des charges exorbitantes. Ils vont m’entendre au syndic ! D’où sort cette saleté ? On dirait que le personnel de ménage n’a pas nettoyé depuis des années. C’est vous les responsables de ça ? C’était pourtant nickel hier soir. Enfin, je crois.

Il se plongea un instant dans ses souvenirs sans pouvoir se rappeler l’état du hall quand il était rentré. Il se mordit les lèvres. « J’espère que je n’y suis pour rien », pensa-t-il.

Le vieux lui fit un nouveau signe. Il lui emboîta le pas, de plus en plus ahuri, car la porte de l’immeuble était défoncée et gisait parmi des gravats. À l’extérieur, la ville était en ruine. Un cri terrible résonna et Jacques, hébété, leva la tête. Un étrange oiseau emportait une chose décomposée dans ses serres, pourchassé par plusieurs de ses congénères qui essayaient, en braillant, de lui voler son trophée. Dès qu’ils sortirent, un second groupe de petits personnages hirsutes, semblables à ceux de sa chambre, entoura Jacques en murmurant. Le plus grand lui arrivait à peine au menton. Vautrés sur un tas de détritus, des enfants rabougris jouaient avec des chiens miteux au milieu de quelques cochons malingres. Au loin, là où s’étaient dressés de beaux bâtiments haussmanniens, ne demeuraient que quelques bouts de façades et une immensité de débris. À l’horizon, on apercevait un moignon qui avait été la tour Montparnasse. Reconnaissable, la tour Eiffel semblait presque entière, mais dangereusement bancale. Quant à Notre-Dame, que rien ne cachait désormais, Jacques constata qu’il n’en restait que quelques décombres envahis par les ronces qui jonchaient le lit asséché de la Seine. Il avait voulu habiter sur les hauteurs de Paris, pour la vue. Aujourd’hui, celle qu’il avait lui montrait une ville dévastée, rasée. Effaré, il se tourna vers le vieux qui souriait toujours.

— Qu’est-ce qu’il s’est passé cette nuit ? réussit-il à articuler.

Il se retourna et considéra son immeuble en ruine. Un dôme lumineux presque imperceptible englobait son appartement, la seule partie intacte. Son bout de jardin était devenu une décharge, couverte d’un amoncellement de bric-à-brac évoquant un tas d’offrandes. Sa montre émit un bip plaintif. Il la regarda. Elle indiquait le mardi 2 janvier 2085. Hagard, il rentra chez lui, ferma la porte et se dirigea vers le canapé. Il s’y étendit et contempla le plafond un long moment.

Une minute après, il s’éveilla en sursaut. Il avait faim et soif. Quel sale cauchemar ! Il examina avec fierté le prototype qu’ils avaient présenté au client la veille. Placé au milieu de la table du salon, l’engin était resté allumé toute la journée. La douce clarté qui en émanait ressemblait à celle du dôme de son rêve, ce qui expliquait bien des choses. Matthieu et lui avaient bricolé l’appareil un soir de beuverie si immodérée qu’au matin, ils ne gardèrent aucun souvenir de sa fabrication. Le machin paraissait néanmoins très convaincant avec ses petites lumières et son aspect mystérieux, alors l’idée de le bazarder au plus offrant leur vint dès qu’ils eurent cuvé. Il fallut beaucoup de doigté pour mener la négociation, mais le jeu en valait la chandelle. Le gars avait gobé leur baratin sans sourciller.

Dans la pénombre qui commençait à envahir l’appartement, il traîna des pieds jusqu’à la cuisine, ouvrit le réfrigérateur, attrapa une part de pizza datant de l’avant-veille, l’avala et but à la bouteille une grande goulée de jus de fruits avant de roter bruyamment. Il demeura un instant, pensif, en se grattant le ventre. Il finit par ricaner en songeant à la tête que ferait sa demi-sœur lorsqu’il lui raconterait ça. Agacé, il l’entendait déjà lui seriner « Notre monde ressemblera bientôt à ce qu’il était dans ton rêve si l’on n’agit pas pour la planète. Après, il sera trop tard et patati et patata ». Il bâilla et regagna le salon.

Il jeta un coup d’œil entre les lames des stores. Le quartier était plongé dans le noir. Encore une panne de secteur ! Heureusement, il avait des tonnes de bougies. On avait parlé de nouvelles coupures d’électricité dans les semaines à venir, aussi lorsqu’il avait vu cette promotion sur ces énormes lots en faisant les courses, il en avait acheté dix boîtes. Il en alluma une et perçut un murmure d’admiration.

— Merde, ça ne va pas recommencer !

Il se retourna, irrité. Près de l’entrée, un groupe de petites créatures en guenilles l’observait, l’ancêtre en tête. Jacques resta pétrifié un instant. L’allumette lui brûla les doigts, il grimaça et la secoua pour l’éteindre. Second soupir de fascination. Il se précipita vers la porte-fenêtre et l’ouvrit. On devinait dans l’obscurité le tas d’offrandes amoncelées dans ce qui avait été son bout de jardin, tandis qu’à l’horizon, la carcasse de la tour Montparnasse se détachait sur le firmament. Il eut une pensée fulgurante pour sa demi-sœur, sans doute morte depuis des années.

— Mon pauvre Matthieu, je crois que j’ai compris à quoi sert ce machin qu’on a fabriqué, murmura-t-il.

Émanant du prototype posé sur la table du salon, le dôme de lumière formait comme un voile protecteur autour de son appartement en le maintenant hors du temps. Pragmatique, Jacques se dit que les prochaines heures, les prochains jours s’il avait de la chance, allaient demander énormément d’habileté. Beaucoup plus que pour berner le dernier client. Il leva la tête, remarqua qu’il n’y avait pas la moindre trace de nuage. Il n’avait jamais contemplé autant d’étoiles dans le ciel parisien.

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