Sa poitrine juteuse, ses mains claires, glacées et expressives qui caressaient. 

Sa coquetterie jouissive, sensuelle et libre.

Mes joues qui tremblaient auprès de ses lèvres joueuses déposées. 

Je me rappelle du parfum de son adolescence, de son irritabilité cinglante. 

Ses yeux dorés, son rire mellifère.

Perdue au fond de son adolescence, son "océan-ce", légère, frivole, endormie.

Occupée à danser, insoucieuse, naïve. 

J'aurais étudié l'astrophysique de son corps, mathématiser l'aspect de ses yeux, colorier ses lèvres des miennes. 

Dessiner ma langue contre la tienne dans un paysage courbé et lumineux, rosace d'une église charnue.

Les dieux m'ont béni la main et l'ont jeté sur terre, non seulement pour écrire, mais aussi pour louer de mes caressées, entrelacer dans mes danses de doigts.

Je suis tellement inspiré que je ne dors pas, que j'en crève, que j'en ai mal à la tête et que tous les rêves se dirigent vers moi.