Chapitre 18

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Serena a la joue écrasée contre son oreiller, la lueur du matin illumine sa peau sans omettre de la réchauffer. Enveloppée dans une douce chaleur, Serena décide de paresser au lit tant que les garçons ronfleront.

Jonathan occupe de plus en plus ses pensées, difficile d'oublier la sensation de ses lèvres lorsqu'elles ont imprimé le mouvement d'un baiser sur sa joue. Elles étaient d'une douceur, d'un touché presque imperceptible, alors la jeune femme ne peut s'empêcher d'imaginer comment pourrait être un vrai baiser de la part de celui-ci. Elle s'était sentie flattée quand ses yeux se sont posés sur la bosse qui gonflait en dessous du pantalon de Jonathan, vu comme il la regardait, c'était évident que c'était elle qui était la cause de cette érection ferme. Les doigts de Serena dérapent le long de son ventre mince, les picotements situés dans cette région sont de plus en plus remarqués par la très belle jeune femme. Ils passent furtivement sur la dentelle qui couvre le pli de l'aine puis s'aventurent petit à petit sur la culotte de Serena pour réveiller par de douces caresses son clitoris. La belle est prise de petits soupirs, sa poitrine moulée dans son caraco se soulève lentement et sa bouche rosée s'ouvre lors des expirations. Elle rougit à l'idée de ce que pourrait penser Jonathan s'il la voyait opérer, ses effleurements commencent à lui donner chaud, très vite elle se débarrasse de son petit short pour n'avoir sur elle que son caraco et sa culotte. Son corps se débat dans les draps, son plaisir rayonne au fil des minutes qu'elle finit totalement dénudée sur son lit.

Sa main est humidifiée par sa cyprine, ses gestes sont fluides, naturels sans besoin d'être réfléchis. Son clitoris réagit aux caresses qu'elle est en train de s'offrir, il gonfle de plaisir pour sortir de sa cachette. Ses jambes tremblent, par réflexe Serena les resserre l'une contre l'autre ce qui bloque sa main. Elle sait comment ressentir des sensations comme en ce moment même, ces sensations qui irradient toute la région du bas ventre.

Haletante elle attrape sa poitrine sous ses paumes, entre pouces et index roulent ses petits tétons qui à peine stimulés pointent fièrement.

  • Hum, laisse t-elle échapper.

Une zone très érogène sur laquelle elle peut passer de longues minutes. Son désir croît de manière nette, elle s'agite dans un état second avec le coeur qui s'emballe sous sa petite poitrine. Ce sont des râles légers qui s'échappent de sa gorge, plus elle tire sur ses mamelons, plus son plaisir se diffuse dans son corps, elle relâche la pression pour qu'ils puissent retrouver leur forme initiale. Ses doigts englués pianotent sur son berlingot, le caresser de haut en bas semble bien faire son effet puisqu'elle est très humide et que son vagin s'ouvre tout seul pour happer son majeur lorsqu'il passe trop près. Le souffle court et la respiration saccadée, elle ferme les yeux pour plonger dans son intimité, ses deux doigts qui ensemble dansent en elle. Essoufflée, elle augmente ses va-et-vient, sa mouille se fait entendre, bien sûr cela l'excite encore plus. Ils la pénétrent en profondeur, la massent avec insistance là où cela pourrait la faire décoller.

Ses seins rebondissent un peu selon les mouvements de son poignet quand elle se doigte, de son autre main elle leur offre des effleurements pleins de douceur et de tendresse. Serena ne peut retenir ses gémissements, elle oublie que les garçons dorment juste derrière le mur qui les sépare et ne s'aperçoit pas du mouvement d'une jambe ou d'un bras qui s'est cogné accidentellement contre la cloison, trop occupée à se donner du plaisir. La jolie fille a blotti son oreiller contre sa poitrine, il se réfugie jusque dans son cou. C'est le beau Jonathan qu'elle imagine câliner, le tissu caresse la peau douce de ses seins, stimule agréablement ses tétons, à l'unisson de ses mouvements de bassin pour un meilleur angle de pénétration.

  • Haaaan ouiii, gémit-elle d'une voix aigüe.

Son bonheur rayonne en elle, portée à ébullition, la lave s'écoule entre ses lèvres, autour de ses doigts, son intimité crépite.

Ses mouvements ralentissent jusqu'à se faire très légers, très tendres de la pulpe des doigts. Son ventre fin se contracte sous les ondes pré-orgasmiques, l'endorphine est libérée depuis un petit moment ce qui fait que Serena est aux anges. Ses deux montagnes ont pris du volume, bien fermes et réchauffée, lentement sa main paresse.

'' Jonathan, quel bel homme ! Quand je repense à cette bandaison, c'était plutôt une sacrée tentation '' pense t-elle les joues rougies. '' J'aurai dû la contempler plus, dans le moindre détail, le moindre pli. Hum peut-être que je serai chanceuse de la découvrir pendant les vacances... Euh non j'ai dit que je ne devais pas m'attacher à un garçon ''. '' Par contre prendre du plaisir en pensant à lui, ça ce n'est pas interdit à ce que je sache ! ''. Serena s'installe en position semi-allongée pour mieux voir ce qu'elle fait, ses doigts se glissent en elle, puis ressortent, longuement elle se chauffe de cette façon et s'entendre clapoter l'encourage dans cette voie. Son corps s'arc-boute, plein de souplesse cédant aux premières vagues que lui procure son orgasme puissant.

Ses gémissements résonnent dans la pièce, quelques minutes après, retour au calme. Elle met du temps à émerger, devant le psyché, elle enfile son caraco, sa lingerie et son petit short court pour sortir de la chambre. Elle s'empourpre en remarquant que Noah se trouve dans la cuisine, l'air de rien elle met la bouilloire en route et s'empresse de chercher un mug sur les étagères. Noah manque de la renverser, cafetière en main, quelques gouttes de café maculent le sol, il grimace en en ayant reçu sur le dessus des pieds. Sans gravité, elle soupire soulagée.

  • Tu es plutôt radieuse ce matin ! affirme Noah avec un large sourire. Tu as passé une bonne nuit visiblement, je dirai même une belle grasse matinée. Tu as l'air reposée.

  • Tu m'as surtout entendue, répond t-elle avec un demi-sourire.

  • Les murs sont fins, rétorque Noah en se rapprochant de Serena. Ce n'était pas dans mes intentions de t'écouter mais pas trop le choix mon lit est collé au mur au cas où...

  • Je suis désolée de t'avoir mis dans l'embarras, bafouille t-elle. C'est moi qui suis honteuse. J'aurai dû être plus discrète.

  • Alors comme ça tu es friande des petits solitaires ? la taquine Noah. Ce n'est rien, c'est toujours agréable pour un homme d'entendre une femme qui prend son pied.

  • Aller arrête, ne me dis pas que ça ne t'arrive jamais, rétorque t-elle. Tu me fais rougir... Tu ne m'as quand même pas accompagné ?

  • Ça se pourrait bien, s'exclame Noah. Désolé mais ça m'a bien excité alors... Fin voilà pardon ma belle mais oui je me suis masturbé en t'écoutant gémir. Je n'ai pas pu résister et comme je suis célibataire, il m'arrive de ressentir du manque. Tu pensais à Jonath ? Coquine, j'en étais sûr !

  • Pas un mot à Jonathan sur mes rêveries érotiques, je ne plaisante pas Noah ! l'avertit Serena. C'est suffisamment compromettant comme ça.

  • Muet comme une carpe, s'amuse Noah. Aller viens déjeuner avec nous sur la terrasse.

  • Et toi tu n'aurais pas envie d'avoir une petite amie ? le questionne Serena.

  • Si, bien sûr, confirme le jeune homme. Ça me plairait beaucoup, mais je dois prendre le temps de trouver la bonne, enchaîner les coucheries ne m'intéresse pas.

  • Il pleut, c'est nul, remarque Serena en regardant au loin. On va s'ennuyer à mourir et puis si je suis là c'est pour profiter de la plage.

  • J'ai regardé dans les alentours, on peut faire le musée de l'hydraviation, commence Guerric en voyant les deux jeunes arriver sur la terrasse. Il est très réputé dans la région et on pourrait finir par quelques boutiques et aller manger quelque part à midi ! Cet aprèm le beau temps doit revenir.

Serena jette un oeil vers la terrasse voisine, Jonathan et les deux autres ne sont pas encore levés ou sont peut-être déjà partis faire quelques visites aux alentours. C'est un haussement d'épaules qu'elle fournit comme réponse, elle regrette même de devoir s'éclisper une demi-journée au minimum sans avoir le beau Jonathan dans son champ de vision.

Nonchalente, elle quitte la table du déjeuner pour le débarrassage et traîne les pieds jusqu'à la salle de bain. Les garçons finissent par la presser un peu face à son non-engouement.

Guerric ouvre la fermeture centralisée de la voiture et chacun prend place dans l'habitacle pour boucler sa ceinture.

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