8. L’important c’est d’y croire - Billie

14 minutes de lecture

Je raconte des histoires à qui veut me croire

J’suis l’premier à tomber dedans

Les deux pieds, les deux mains et l’reste

Mais ça ne suffit pas, alors

Je réinvente ma vie, des amours, des passions

Et des situations, tu peux dire

Que je n’tourne pas rond, qu’importe

Etienne Daho - Mythomane

Mercredi 14 juillet 2021

Le 14 juillet, nous avons l’habitude de nous retrouver sur la plage pour faire la fête. Lorsque nous arrivons, il y a déjà une trentaine de personnes autour du feu. Certains dansent, d’autres discutent. Zara est là, ainsi que la plupart des employés de la base de loisirs. Je repère Samira accompagnée d’un jeune homme qui lui ressemble. Probablement son frère dont Ulysse nous a parlé. J’ai juste le temps de lui faire un petit signe, avant qu’un groupe se place entre nous, me gâchant la vue.

J’ai pris plaisir à me préparer, mais une fois sur place, j’ai la sensation d’être en décalage. Ulysse fait le tour et salue tout le monde. Kloé et Milo font connaissance en racontant leurs anecdotes respectives à propos des touristes. Et moi, je me demande ce que je fais là.

Mon regard se perd sur le feu crépitant et les ombres qu’il projette. Je ramasse une branche sur le sable, et agite les braises qui rougissent immédiatement. Les flammes repartent de plus belle. Elles dansent et lèchent le bois, envoutantes et mortelles, comme Charlotte.

Je jette le bâton dans les flammes, et le regarde se faire dévorer.

Est-ce qu’un jour j’arriverai à trouver cette chaleur, dont j’ai besoin, sans me bruler ?

Je m’éloigne. Les ombres s’agitent sur le sable au rythme de la musique. Des silhouettes déformées qui s’entremêlent avec une certaine poésie. Ma contemplation est rompue par des éclats de voix. Le cousin de Zara est en train de hurler sur le frère de Samira, en faisant de grands gestes. Puis, une bouteille à la main, il quitte la plage d’un pas hâtif. Personne ne le retient. C’est un abruti fini.

Je songe déjà à rentrer lorsqu’elle apparait devant moi, accompagnée d’Ulysse. Mon ami fait les présentations.

— Voici Kloé, Milo et Billie. Et donc Samira, la sœur d’Ali, dont je vous ai parlé.

Elle est vêtue d’une jolie petite robe noire à fleurs. Ses longs cheveux sombres caressent ses épaules. Son regard captivant s’attarde sur moi et son sourire est contagieux.

Après avoir échangé quelques banalités, Ulysse propose d’aller chercher à boire, Kloé embarque Milo pour danser. Je me retrouve seule avec Samira. À l’oreille gauche, elle porte un cristal rouge en forme de cœur et à droite, une perle. Les couleurs répondent aux fleurs de sa robe, j’adore ce genre de détail.

— J’aime beaucoup ton look, soufflè-je comme une confidence.

Elle pouffe de rire, ses joues rougissent, ce qui la rend encore plus mignonne.

— J’ai dit une bêtise ? demandè-je.

— Non, pardon, c’est moi qui suis niaise. Je suis intimidée…

— Intimidée ? Par moi ?

— Oui ! Je t’admirais beaucoup au lycée ! Je n’imaginais pas pouvoir te parler un jour et encore moins que tu me complimentes sur ma tenue.

— Attends… Tu étais au lycée Marguerite Yourcenar ? m’étonnè-je.

— Oui, oui, confirme-t-elle amusée.

Ce n’est pas possible, je l’aurais remarquée.

— Je me sens bête, dis-je en secouant la tête.

— Faut pas, j’étais en seconde quand tu étais en terminale. Normal que tu ne te souviennes pas de moi.

Je ne comprends toujours pas sa réaction, je n’étais pas particulièrement populaire au lycée, bien au contraire. Pourtant, elle a l’air sincère.

— Tu es sure que tu ne me confonds pas avec quelqu’un d’autre ? Parce que je ne vois vraiment pas ce que j’aurais pu faire pour mériter ton admiration.

Ses yeux me fixent, mais pendant un instant, elle n’a plus l’air d’être là.

— Tu as toujours eu l’air si sure de toi, finit-elle par dire.

C’est vrai qu’au lycée, j’étais déterminée. Je savais qui j’étais et où j’allais. Les choses étaient plus simples. Ça me rend un peu nostalgique. À quel moment, ma vie est-elle devenue si compliquée ?

— … je faisais partie de l’équipe du journal, poursuit-elle. Et j’ai assisté au défilé que tu avais organisé avec le centre socioculturel. C’était juste incroyable !

— Oh, c’est toi qui avais fait ce super article ?

— Super, je sais pas, mais oui, c’était moi.

— Je dois même t’avouer que je l’avais imprimé, et relu plusieurs fois. Ça a fait un bien fou à mon égo.

— Vraiment ? Je suis super flattée.

Ses joues rosissent de nouveau, mais je n’ai pas le loisir de l’observer, car Ulysse revient, les bras chargés de boissons.

— Est-ce que tu as continué ? me demande Samira.

— Oui ! Je couds toujours.

— Arrête de faire ta modeste ! intervient Ulysse. Elle est en école de stylisme ! Elle cartonne ! D’ailleurs, si tu veux faire un selfie avec elle, c’est le moment !

Je ris doucement, et me sens pousser des ailes en voyant le regard admiratif de Samira.

— Bravo, c’est génial ! me dit-elle.

— Génial, je ne sais pas, mais ça me plait beaucoup !

— T’es une Queen, me dit Ulysse avant de se tourner vers Samira. Vraiment, profite en maintenant ! Parce que bientôt, Madame la styliste ne nous calculera plus. Elle sera acclamée sur les podiums du monde entier, en compagnie de sa Charlotte chérie ! Une magnifique mannequin qui porte ses créations !

Mon rêve. J’ai envie d’y croire encore un peu. Et en même temps, repenser à elle me replonge dans le brouillard et me laisse un gout amer en bouche. Mon cœur se serre. J’avais presque réussi à l’oublier pendant quelques instants.

Kloé et Milo nous rejoignent.

— Ça va bientôt commencer ! dit mon amie tout excitée. On bouge en haut !

— Le feu d’artifice ? demande Samira.

— Pas tout à fait, c’est différent cette année.

— Tu viens avec nous ? lui proposè-je.

— Avec plaisir ! Je vais chercher mon frère, on vous rejoint !

On récupère de grandes serviettes de plage dans la cabane des maitres nageurs. Puis, on grimpe rapidement l’escalier afin de s’installer sur la falaise qui surplombe la plage. De là, on a une vue parfaite sur le lac, en face, on aperçoit les lumières de la ville.

J’essaye de distinguer Samira parmi les silhouettes qui sont encore sur la plage, mais sans succès.

— Je ne crois pas qu’ils vont venir, m’informe Ulysse en faisant la moue.

— Pourquoi ça ?

Il hausse les épaules tout en laissant échapper un petit soupir.

— Je sais pas trop. J’ai l’impression qu’il y a comme un malaise avec Ali.

— Vous vous êtes disputés ? demandè-je.

— Non, pas du tout. On était super contents de se retrouver. Et j’étais encore plus heureux à l’idée de passer la soirée avec lui, mais on s’est à peine parlé. Il m’évite.

— Comme ça ? Sans raison ?

Il secoue la tête, contrarié.

— Tu vas me trouver parano… mais quand on est arrivé, il était avec Kamal, je suis sûr qu’il a bavé sur moi.

— Malheureusement, ça serait bien son genre. Mais je les ai vu se disputer, et Kamal est parti. Et puis j’espère qu’Ali est assez intelligent pour ne pas écouter ce connard, sinon, il ne te mérite pas !

Ça le fait sourire, malgré tout, ses yeux restent tristes. Je me rapproche de lui et lui donne un petit coup d’épaule.

— Tu as un crush sur lui ?

— Non, pas du tout ! C’est mon ami ! Enfin, c’était. C’est bizarre de se revoir après tout ce temps, ça me rend nostalgique tout autant que ça me fait plaisir. À l’école primaire, tout était tellement plus simple…

Ses paroles résonnent en moi

— … Le temps de l’insouciance, bien avant les galères, pas de problème de thune, juste les copains, les jeux vidéos et quelques devoirs à gérer.

— Des bons souvenirs ? demandè-je.

— Oui, très bons. Je passais beaucoup de temps avec Ali. J’allais souvent chez eux après l’école. Je me souviens des gouters devant les dessins animés. Ils ont une chouette famille.

— Tout à l’heure, Samira me parlait du collège, et je me suis fait la réflexion que c’était mieux avant.

— On a tout juste la vingtaine et on parle comme des petits vieux ! Nan, mais au secours !

On échange un regard complice, puis on pouffe de rire.

— On peut se poser avec vous ? demande une voix derrière nous.

Ali est là, accompagné de Zara et de Samira. Ulysse retrouve son sourire.

— Vite ! Ça va commencer ! s’écrit Kloé.

Samira s’assoit à côté de moi, mon regard s’attarde un instant sur ses jolies jambes.

Kloé pousse un nouveau cri enthousiaste lorsqu’un gros ballon lumineux s’élève au-dessus de la ville.

— C’est une montgolfière ? demande Samira en se penchant vers moi.

— Je n’en sais rien, mais c’est possible, ça a l’air grand !

Son parfum vient effleurer mes narines, un mélange de framboise et de clémentine. Gourmand et pétillant, comme elle.

Au loin, des voiles colorées sortent de la sphère et l’entourent tels les pétales d’une grosse fleur. Nous avons tout juste le temps de nous extasier que les pétales s’étirent, puis s’envolent pour se transformer en oiseaux. Les créatures effectuent ensuite un somptueux ballet tout en changeant plusieurs fois de couleurs.

— Wouah c’est magnifique ! souffle Samira.

— Oui ! Kloé m’avait dit que ça serait beau, mais je ne m’attendais pas à ça.

— Comment ils font ça ?

— Si j’ai bien compris, expliquè-je, ce sont des cerfs-volants lumineux. Faudra redemander à Kloé, c’est des amis de ses parents qui font le spectacle. C’est une alternative aux classiques feux d’artifice qui sont trop polluants pour la faune sauvage.

— C’est super ! Et merci de m’avoir fait une place à côté de toi, murmure-t-elle.

Le spectacle se termine par une multitude de lanternes colorées qui s’envolent vers les étoiles.

De retour sur la plage, la musique repart de plus belle. Samira me propose de danser, mais je tarde trop à me décider. Elle s’éclate à faire des chorégraphies avec son frère et Ulysse, tous deux bien meilleurs danseurs que moi. Si bien que je n’ose plus les rejoindre. J’échange un regard complice avec Ulysse, heureuse de voir qu’il a retrouvé le sourire. Quant à Kloé, elle s’agite dans tous les sens, sautille et tourne autour de Milo, qui ne sait plus où donner de la tête. Sans son uniforme de travail, il a l’air bien plus jeune. Le pauvre, elle va n’en faire qu’une bouchée. Elle doit sentir que je la regarde, car elle se tourne vers moi et me fait signe de les rejoindre. Devant mon refus, c’est elle qui vient s’assoir à côté de moi.

— Tu vas rester là toute la soirée ?

— Pourquoi pas, je suis bien.

Elle me regarde en coin, sceptique, puis pose sa tête sur mon épaule.

— Il est vraiment mignon Milo.

— Oui, mais fais attention avec lui.

Elle se redresse.

— Attention à quoi ? Il est tout chou !

— Oui ! Justement ! C’est pas un jouet.

Elle fronce les sourcils.

— Attends, que je comprenne bien, t’es pas en train de me mettre en garde contre lui… mais plutôt l’inverse ? Genre, je suis problématique ?

— Non, j’ai pas dit ça ! Mais il est tout gentil et naïf. Et toi, tu ne le lâches pas, tu risques de le mettre mal à l’aise…

— OK… donc, t’es bien en train de me dire que je suis gênante ! J’hallucine ! Primo, j’ai rien fait de mal, on s’amuse ! Tu te souviens de ce que ça veut dire : s’amuser ? Et secundo, je crois que c’est un grand garçon !

— Kloé, ne le prends pas mal, je disais pas ça méchamment…

— Nan, mais sérieux Billie tu t’entends ? Bien sûr que c’est blessant. Je ne te reconnais plus ! À quel moment t’es devenue si grise et si chiante ? C’est la vie à Paris qui te rend comme ça ?

— Je ne sais pas… c’est peut-être juste que… j’ai grandi.

— OK… tu veux jouer les bitchs ? Tu me fais marrer à venir me faire la morale. Mais commence déjà par t’occuper de toi. Si ta Charlotte est aussi géniale que tu le racontes, pourquoi est ce qu’elle n’est pas là, avec toi ? Et pourquoi est-ce que tu en chauffes une autre ?

— De quoi tu parles ? Je ne chauffe personne !

Elle se lève d’un bond et me fait face.

— Continue de te raconter des mensonges. L’important c’est d’y croire !

Elle me tourne le dos et disparait parmi les ombres qui dansent. Mon cœur se serre, je pourrais la rejoindre, m’excuser, mais je ne bouge pas. Je me demande si je suis vraiment là. Mes yeux se fixent de nouveau sur les flammes.

J’en suis toujours à me questionner, lorsque Samira me rejoint. Ses joues sont roses et ses cheveux légèrement décoiffés.

— Je peux ? me demande-t-elle.

Sans attendre ma réponse, elle s’assoit à côté de moi. Elle sort de sa poche un petit paquet. Une serviette en papier qu’elle déplie précautionneusement pour dévoiler deux gros cookies, puis elle m’en propose un.

— C’est toi qui les as faits ? demandè-je.

— J’aimerais pouvoir dire oui, mais je suis assez nulle en cuisine. Disons que je sais me nourrir. Je fais très bien cuire les pâtes, et j’ai plein de recettes différentes pour les assaisonner !

— J’aime beaucoup les pâtes.

Elle rit.

— Ma mère et mon frère sont doués pour cuisiner, explique-t-elle, mais pas moi.

— Je compatis, ma mère est cheffe cuistot.

— Oh la classe ! Mais, ça doit être dur de rivaliser !

— Je n’essaye même pas ! m’amusè-je.

— Mais tu as la couture !

On discute mode, puis elle me questionne sur mes études. Elle me raconte ensuite les siennes, elle étudie les langues : anglais et espagnol et rêve d’être journaliste.

Avec elle, les discussions sont fluides et sans prise de tête. Je ne vois pas le temps passer jusqu’à ce que son frère nous interrompe.

— Samira, j’ai trouvé quelqu’un qui peut nous ramener ! Mais c’est maintenant.

— Ok, j’arrive.

Elle m’offre un petit sourire désolé.

— Je vais rentrer aussi, je suis crevée, expliquè-je.

— On se voit bientôt ?

Sa question ressemble à une invitation.

— Oui, avec plaisir ! Sauf s’il pleut, je suis à la plage tous les matins.

Un grand sourire se dessine sur son visage.

Je préviens Ulysse et Milo de mon départ, Kloé est plus loin. Je suis soulagée de ne pas avoir à affronter son regard.

— Je viens avec toi, dit Milo.

— Ne te sens pas obligé, je sais me débrouiller.

— Je n’en doute pas, mais je travaille demain matin. Et puis, j’avoue que je ne suis pas sûr de retrouver le chemin dans la forêt, de nuit.

— Vous passez par la forêt ? frémit Ulysse. Mais vous êtes des grands malades ! Pourquoi vous prenez pas la route ?

— Parce que c’est beaucoup plus long, dis-je amusée.

Nous traversons les bois, la lune éclaire suffisamment le chemin, on n’a même pas besoin de la lumière des téléphones.

— Merci beaucoup pour la soirée, me dit Milo. Tes potes sont très sympas ! Tu les connais depuis longtemps ?

— Ulysse seulement depuis l’été dernier, mais pour Kloé oui. C’est ma meilleure amie, on était au collège ensemble.

— Elle est très cool, drôle et super mignonne.

— Oui, elle est géniale.

Et moi, je suis une imbécile.

— Ma question va sans doute te paraitre bizarre, reprend Milo.

— Je t’écoute.

— Est-ce qu’elle a dit quelque chose à propos de moi ?

— Euh… non, rien de particulier. Pourquoi ?

Il détourne le regard gêné.

— Je sais pas vraiment, mais je pense que j’ai fait un truc qu’il fallait pas.

— Comment ça ?

Il hausse les épaules.

— On a beaucoup parlé, on a dansé… et, tout à coup, elle s’est mise à m’éviter. J’ai pas osé lui demander où j’avais merdé.

Pourquoi est-ce que j’ai été m’en mêler ? Je suis vraiment la pire des amies.

— Non Milo, t’y es pour rien. C’est moi… avec Kloé, on s’est disputées, j’ai dit de la merde et ça l’a contrariée. Ça n’a rien à voir avec toi.

Il semble soulagé.

— J’espère que ça va s’arranger entre vous.

Je hoche la tête.

— Je vais lui écrire un message d’excuses dès que je serais rentrée.

Les mots se bousculent déjà dans ma tête.

Quand nous arrivons au domaine, Milo tient à me raccompagner jusqu’à la porte de chez moi. Mais lorsqu’il y a du bruit, il se cache derrière moi. Je fixe la forme longiligne qui descend le long d’un arbre. On dirait un furet, avec la tête noire, le cou blanc et le reste du corps noir également. Elle est jolie. Dressée sur ses pattes, elle nous observe. Puis en un éclair, elle disparait dans la forêt.

— Je crois que c’est mon amie !

— Ton amie ? demande-t-il, incrédule. Kloé ?

Je ne peux pas m’empêcher de rire.

— Non, une bestiole mystérieuse qui me rend visite depuis que je suis revenue. C’est la première fois que je la voie aussi bien ! Je lui donne à manger. Elle m’a même apporté un cadeau.

Je sors la pierre de ma poche et lui montre. Il écarquille les yeux.

— Mais c’est une pierre de fée !

— Une pierre fée ? répété-je en fixant l’objet.

— Je peux la voir ? demande-t-il tout bas.

Je lui tends, il la prend délicatement et se décale sous le lampadaire. Ses yeux s’illuminent comme un enfant le soir de Noël.

— C’est bien une pierre de fée !

— Tu la veux ?

— Ah non, si quelqu’un te l’a offerte, tu dois la garder précieusement ! Les créatures du petit peuple ont pour habitude de faire ce genre de cadeaux !

Définitivement, il est fait pour s’entendre avec Kloé. Elle adore tout ce qui touche aux fées. Il faut absolument que je répare ma connerie.

— Je n’y connais rien, mais je demanderais à Kloé, c’est un sujet qui l’intéresse beaucoup.

Il sourit, tout content de cette nouvelle.

— Par contre, un petit conseil, si tu veux garder les faveurs de mon père, évite de lui parler d’histoire de fées. Il a du mal avec tout ce qui sort du cadre.

— C’est noté, répond-il un peu gêné, c’est noté.

— Mais avec moi, tu peux ! Et encore plus avec Kloé !

Après être passée sous la douche, je me laisse tomber sur mon lit avec mon téléphone.


Billie : je suis désolée pour les horribles paroles que je t’ai dites

Billie : c’était totalement injustifié

Billie : et idiot

Billie : Tu as raison sur toute la ligne

Billie : tu n’as rien fait de mal avec Milo

Billie : je te présente mes sincères excuses

Kloé : ♥♥♥

Kloé : excuses acceptées


Les larmes me montent aux yeux.


Billie : et tu as aussi raison sur le reste, je ne sais plus m’amuser

Kloé : on va arranger ça

Kloé : dés demain !

Billie : Ok

Billie : merci

Billie : j’ai vraiment de la chance de t’avoir dans ma vie

Kloé : Oui


Je ris et je pleure en même temps.


Billie : t’es encore à la fête ?

Kloé : on est en train de ranger, pourquoi ?

Billie : tu veux venir dormir à la maison ?

Kloé : t’as du pop corn pour te faire pardonner ?

Billie : non, désolée

Billie : Y’a pas grand chose dans les placards de la maison

Billie : par contre je peux faire un saut au resto, voir s’il reste des patisseries

Kloé : J’arrive !!!

Billie : vraiment je suis désolée, je n’aurai jamais du te parler comme ça

Billie : en plus, j’étais totalement à coté de la plaque à propos de Milo

Kloé : je t’avais dit, c’est un grand garçon

Billie : oui

Billie : et il m’a posé des questions sur toi

Kloé : ah oui ?

Billie : je crois qu’il te kiffe

Kloé : héhéhé


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