Ne jamais sous-estimer une polonaise
En pleine semaine dans une pizzeria au bord de la Seine, Adrien et Agata terminent un repas où les échanges fu hachés. Le stress assène le bobo de la rue d’Abbesses, il n’a plus d’oseille pour épater la Polonaise. Défoncé, il mache ses mots devant la blonde aux yeux gris. A la sortie du resto, un moment gênant de vide. Il tente le tout pour le tout en attrapant Agata par le cou. Elle le repousse avec ses hanches très solides. Elle est plus lourde que lui, il perd l’équilibre. Agata lui fait un brusque tour sur lui, puis le soulève et l’aplati au sol. Ses jambes musclées le dominent net, ses fesses serrées l’empêchent de fuir. Sa tête est coincée entre une montagne de chair, il respire l’odeur confiante de sa maîtresse. Elles plaquent ses mains sur le parvis sans effort. L’égo d’Adrien n’est pas mort, au contraire. Cette position de soumis l’excite. Le vent de l’Est s’exfiltre. Le pauvre parisien existe. La dominante a pris le dessus sur l’alcool, pour mieux s’assoir comme guerrière dans une ville de nobles.
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