Chapitre 1 : Un loup à la faculté

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-Ça me va jérôme je vais faire le tour par l’arrière pour les mater.

James qui avait 50 ans et des poussières tourna vivement son volant pour se diriger dans la petite allée.

-Hum, dis Jérôme, je suis professeur je vais tâcher d'être discret je ne voudrais pas perdre mon boulot James.

- Dis donc t'as perdu de ton ardeur mon vieux ! Allez au boulot !!

Ça y est il avait un bon angle de vue. Des étudiantes par centaines se rendaient en cours. Jérôme descendit de la voiture laissant James à son occupation favorite.

Ce matin il n'était pas d'humeur pour ce jeu. Il ne savait pas pourquoi, mais ces derniers jours, tout n'avait pas été facile dans sa vie… Il se rendait bien compte que son charisme ne lui permettait plus les extravagances d'autrefois. Heureusement son corps d'Apollon, il l'entretenait chaque semaine à la salle et il pouvait faire rouler ses abdos.

-Matez le vieux crouton là-bas. Ah ... Il a du bide...

James ne savait plus où se mettre. Et pour peu il prenait toute la place avec ses 200 kilos.

Nélia une jeune pourtant pas plus légère déclara : ah ces vieux, ils me dégoûtent. Qu'est ce qu'il traîne là encore celui là ?!

C'en était trop James furibond s'approcha de l'adolescente et lui adressa une remontrance. "Vous devez le respect à vos aînés jeune fille !" La prochaine fois je devrai sévir.

James souligna son propos d’un regard gras qui se voulait aguicheur.

C'est Léna qui accourut vers sa cousine et l'entraîna à l'intérieur pour échapper au vieux croûton. Quand James vit Léna il eu le coup de foudre, son premier. Ses boucles au vent, on voyait qu’elle aimait les sciences, peut-être saurait-elle apprécier les crapauds ?

Léna, une fois à l'abri s'adressa à sa cousine :

  • Non mais sérieux Nelia, c'est ton premier jour à la fac, tu pourrais pas te faire discrète?!! Tu m'as foutu la honte devant ce magnifique nouveau professeur. Va falloir te ressaisir ma pauvre fille.

Nélia rougit devant les propos de sa cousine.

Léna attendait dans la queue de la salle d'attente, qui était très longue, pour les dernières formalités de l'inscription à son parcours.

Jérôme qui était aussi dans la salle avec James dit :

-Tu sais James, je pense que tu devrais repenser ta carrière...Je...enfin,peut-être que ce n’était pas une si bonne idée de se déscolariser à la fin de la primaire. Tu vois ?

-Hum... grogna James d'une voix sourde, j'sais pas ça me plaît la mécano, me servir de mes doigts tout ça…

James triturait à présent ses gros doigts, les examinant. Ils étaient bien sa seule fierté même si le bout de ses ongles était noir de saleté.

Il vit Léna dans la queue et ça le décida. Ce petit bout de femme était exquis.

-Il le faut… En plus je suis un si bon professeur, j'arriverais aisément à t'aider, fais moi confiance si t'es mon ami merde.

James releva la truffe vers son ange gardien

  • Bon OK je veux bien le faire mais uniquement parce que y a de la bonne minette !!!

Par contre si j'arrive pas à pécho je te dévisse la tête.

James sortit sa gambette poilue de la voiture et atterrit souplement sur le goudron chaud du mois de septembre. Jérôme ahuri par tant d’aisance ne pu que lui engager le pas en ne quittant pas des yeux le cul de James moulé dans cette petite salopette bermuda… mh exquis . Jérôme était gay au détriment des demoiselles qui le trouvaient beaucoup trop beau. Et par dessus tout il aimait les hommes murs.

Il s'avança d'un pas déterminé vers la queue pour les inscriptions. Et vis Léna un peu plus loin. Il doubla un peu pour se rapprocher de sa douce. Hum ma cocotte nous allons être camarades.

Léna sentit quelque chose lui pincer les fesses. Elle se retourna mais ne vis rien elle avait dû rêver.

Le lendemain des inscriptions, les cours commençaient déjà. Nélia et Léna se dirigèrent vers l'amphithéâtre où leur cours de biochimie devait se dérouler. Elles avaient un peu d'appréhension, mais après tout que pourrait-il bien leur arriver. Elles prirent place.

C'est avec un grand effarement que Léna vit un vieux dégoutant s'installer à côté d'elle. Pire, celui-ci était le même homme bizarre qui lui avait cherché des noises la veille. Léna prit encore plus peur quand ce dernier lui adressa un clin d'oeil.

L'année allait être longue …Surtout quand il lui sembla entendre un grognement de cochon. Très longue ? Trop longue ...

Seul lot de consolation : le magnifique Jérôme s'installa au bureau du professeur.

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