Chapitre 17

13 minutes de lecture

Info : je retravaille le Tome 1. Elena ne connait donc plus Camille. Dans le nouveau Tome 1, la mère d'Elena à disparu après avoir écrit une lettre à sa fille. Elle à vonlontairement donné la couronne impériale à Elena, abdiquant d'elle-même.

Attention : Chapitre dûr mentalement, bonne lecture

Après avoir emmené les enfants à l’école et leur avoir promis de venir les récupérer à la fin, je rentrais au château ou une montagne de paperasse m’attendait. Océane passant la journée avec son frère, comme c’était prévu depuis longtemps, et Emma étant au rendez-vous médical de Juliette, avec Matéo, j’étais seule au château. Après m’être fait une tasse de thé, je m’assis à mon bureau, lançais de la musique sur mon téléphone et mis mes écouteurs dans mes oreilles. Une fois les dossiers classés par importance, je pus commencer à travailler.

Après plusieurs heures de travail, un bruit métallique et parfois sourd était présent depuis déjà dix minutes. Quand celui-ci s’intensifia jusqu’à couvrir ma musique, je posais mon stylo, coupais la musique et me levais. Pourtant, quand je voulus ouvrir la porte, je reçus celle-ci en plein nez. Emportée par le coup, je tombais sur le dos. Mon nez me brûlait et du sang en coulait, que j’essuyais de la main. Sonnée, je mis plusieurs minutes à me relever. Le temps de voir Marc et une femme entrer dans la chambre et refermer la porte.

— Mais c’est qu’on a enfin réussi, ma chère. Nous sommes enfin parvenues jusqu’à Elena.

— Toi !

— Bon, qu’est-ce qu’on fait maintenant qu’elle est entre nos mains ? questionna la femme que je ne connaissais pas.

— Elle n’est pas encore à nous. Pas tant qu’on ne l’aura pas attachée.

Comprenant enfin ce qu’ils voulaient. Je me relevais et me dépêchais de récupérer mon téléphone. Pourtant, dès que je l’eus dans les mains, Marc attrapa ma main et me tordit le poignet jusqu’à ce que je le lâche.


— C’est à toi de voir, Elena. La manière douce ou la manière forte. Soit, tu nous suis docilement, soit c’est enchaîné que tu vas nous suivre.

— Comme si j’allais sagement suivre deux psychopathes tels que vous.


Mon poignet toujours dans la main de Marc, j’essayais de me libérer, mais il renforça sa prise.


— Arrête, tu me fais mal !

— Je t’avais prévenu.


Comprenant que j’allais me débattre, mais surtout tout faire pour lui échapper, il attrapa mon bras et me le bloqua dans mon dos avec une clé de bras. J’essayais tous de même de me débattre, en vain, jusqu’à ce que la femme intervienne. Elle me lança un coup de genou dans le ventre, qui me coupa le souffle. Elle en profita, à l’aide de Marc pour me clouer au sol.


— On fait moins la maligne maintenant, n’est-ce pas ?

— Vous n’êtes que des ordures !

— Mais tu vas la fermer, oui ?


Elle m’envoya un coup de pied dans le visage qui cogna mon nez et ma bouche. Je mordis ma langue au même moment et ma bouche se remplit de sang que je recrachais aussitôt. Entre le nez et la bouche, mon visage était désormais recouvert de sang.


— Relève là, Marc. On se tire d’ici avant qu’ils n’envoient des renforts ?

— Des renforts ? rigola-t-il. Ils ont déjà envoyé trois escouades et on est quand même parvenue jusqu’ici. Ton armée est vraiment minable, Elena.


Il attacha mes poignets dans mon dos avant de me relever par les bras. Une fois debout, j’essayais une nouvelle fois de me débattre, mais Marc me tenait trop fermement. Il tira sur mon bras droit pour me ramener à lui tandis que je forçais dans le sens inverse. Quand il tira d’un coup sec et que je tombais, mon épaule droite céda, m’arrachant un cri. La douleur s’amplifia quand mon épaule cogna le sol. Je me mordis la lèvre intérieure quand il me releva.


— Vous êtes des ordures ! Des monstres !


Le regard noir qu’elle m’adressa me terrifia. Il était identique à celui que ma mère avait longtemps eu. Comme si elle le copiait, comme si elle savait comment me contrôler. Je déglutis et elle me mit un bandeau dans la bouche.


— Bon aller ça suffit maintenant, on se tire d’ici. Et si tu tentes quoi que ce soit pour t’échapper, je te loge une balle dans la tête compris ?


Elle sortit un pistolet de son tee-shirt qu’elle braqua sur ma tête. J’étais piégée, à la merci de ces deux psychopathes. Je déglutis malgré le tissu qui était dans ma bouche. Les larmes de douleurs et de résignation coulèrent sur mes joues tandis que Marc me forçait à avancer, dans les couloirs du château. Ceux-ci étaient jonchés de cadavres et les murs couverts de sang. Au sol, il y avait deux couleurs d’uniforme. Ceux des soldats de l’Empire et ceux…


— Et oui, Elena. C’est mon armée qui a mis en déroute la tienne. Même avec tous les renforts qu’ils ont envoyés, ça n’a pas suffi. Et pourtant, je n’avais pas un nombre d’hommes exceptionnel. Mais tout ça s’est terminé exactement comme je l’espérais. La plupart de tes hommes sont morts, ou gravement blessés, tes domestiques sont nos prisonniers de guerre et toi… tu es notre bouclier.


Plus on approchait de la Grande Salle et donc de la cour et de l’entrée du château, plus le nombre de cadavres augmentait. Tout le couloir était recouvert de sang du sol au plafond. Mon estomac se tordit et je dus me retenir de ne pas rendre mon dernier repas. On finit par entrer dans la Grande Salle, où tous les prisonniers étaient réunis et attachés, comme moi. Quand je vis la terreur dans leur regard, je ne pus que détourner le mien, impuissante. Marc me lâcha enfin et je m’écroulais. Derrière moi, j’entendis les cris des domestiques, camouflé par leur bâillon.


— Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? questionna-t-elle. Le château est à nous et l’Impératrice est notre otage.

— Il est bientôt seize heures. Les enfants d’Elena risquent de revenir d’un instant à l’autre, tout comme sa femme.

— Placez des soldats à toutes les entrées du château. Personne ne doit entrer ou sortir sans mon autorisation.

— Tous de suite, Majesté !


Le soldat en question quitta la salle en courant après avoir récupéré son arme. Elle s’approcha ensuite de moi et attrapa mes cheveux pour me relever sur les genoux, la tête en arrière.


— Elle est totalement à notre merci, rigola-t-elle en me tirant les cheveux. On pourrait la tuer, là maintenant, personne ne nous en empêcherait.

— Il en est hors de question ! s’énerva Marc. Si je vois une seule nouvelle goutte de sang à cause de l’un de tes coups, je te tue.

— Tu tuerais vraiment la mère de tes enfants ? Ta reine ?

— Ne m’oblige pas à te montrer ce dont je suis réellement capable, Camille. Lâche là.

— Bon très bien.


Quand celle qui s’appelait Camille me relâcha enfin, je retombais sur le côté et ma tête cogna, encore une fois, contre le sol. Je ne sais combien de temps plus tard, alors que les deux discutaient ensemble, un coup de feu retentit dans la pièce, suivie des cris de toutes les personnes présentes. Je rapprochais mes genoux de ma poitrine, tant bien que mal, pétrifiée de peur. Un deuxième retentit dans la seconde suivante avant que Marc ne me relève, tirant sur mon bras blessé et plaqua un couteau sous ma gorge.


— Le prochain qui tente quoi que ce soit, je lui tranche la gorge.


Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. Mes larmes coulaient silencieusement sur mes joues. Marc m’avait tourné vers les prisonniers. Je reconnus les cuisiniers, les jardiniers, il y avait tout le personnel du château, des responsables aux apprentis. Il y avait même Bianca dans le lot, qui n’était heureusement pas blessé. Juste à côté de la porte, un de mes soldats, mort. Du sang coulait encore de ses plaies. Il devait être le responsable du premier coup de feu. Il avait sûrement voulu tous nous aider, avant d’être exécuté par le camp adverse.


— C’est quoi la suite du plan, mon Roi ? enchaîna Camille. Je ne compte pas rester ici à attendre que cette pétasse d’Océane ne débarque. J’en ai suffisamment entendu sur elle pour ne pas vouloir la rencontrer.

— Mais qu’elle vienne. Je me ferais un plaisir de lui mettre une balle dans la tête moi-même.

— Il faut quand même qu’on bouge. Et qu’est-ce qu’on fait de tout ce petit monde ?

— Qui est la gouvernante ici ? cria Marc pour être sûr d’être entendu.


Emma n’étant pas là, c’était à Bianca de prendre la relève. Mais elle ne pourrait pas lutter contre Marc et Camille. Eux étaient armés, elle non. D’un signe de tête discret, j’informais Bianca de ne surtout pas lui répondre.


— Si vous ne me répondiez pas, je tranche la gorge d’Elena.

— En même temps, vu qu’ils sont bâillonnés, ils ne pourront pas te répondre, ajouta Camille.

— Oh c’est vrai. Trouve-moi la plus jeune fille, on va demander à Elena.


La fille que Camille choisit était l’apprentie de Juliette. Elle la plaça à genou, devant moi et pointa son pistolet sur sa tempe. Marc enleva ensuite mon bâillon.


— Dis-nous qui est ta gouvernante ou Camille tire. D’ailleurs, tant que j’y pense, je suis fière de t’annoncer que Camille est ma femme et que nous avons deux fils ensemble. Il nous a fallu dix ans pour mettre au point ce plan. Si tu fais tout capoter, j’exécute tout ce petit monde. Alors, dis-nous. Qui est la gouvernante ?

— Je suis désolé Kaitlyn. Je suis tellement désolé.

— Tu ne comptes rien nous dire ? Je n’ai qu’un mot à dire à ta petite employée qui meurt. Es-tu sûr de ta décision ? Camille, enlève-lui son bâillon, en espérant que cette petite parvienne à convaincre Elena de parler.


Kaitlyn pleurait elle aussi et je ne pouvais que la comprendre. Dans son regard, je voyais sa terreur, comme la mienne. Si je ne disais rien, c’était elle qui allait mourir, sous mes yeux. Si je parlais, c’est Bianca qui serait assassinée.


— Ne dites rien, pleura-t-elle une fois qu’elle put parler. Sa vie est plus importante que la mienne.

— Non… je… je suis désolée Kaitlyn. Je suis désolée…

— Ça va aller, Majesté. Je n’ai pas peur de mourir. Pas pour la bonne…


Elle n’eut même pas le temps de finir sa phrase que Camille appuya sur la détente. Sur plusieurs hurlements, le mien comme celui de tous ceux qui étaient présents, elle s’écroula et son sang s’écoula rapidement sur le sol. Trop rapidement. Si je restais là sans rien fait, ils allaient tous être tués un par un. Je devais les sauver.


— Ça suffit maintenant ! Vous allez…


Marc m’envoya un coup de genou dans la poitrine, qui me coupa le souffle. Mais je ne devais pas abandonner. Ça faisait plusieurs heures que nous étions ici. Les enfants avaient dû comprendre qu’il s’était passé quelque chose. J’aurais dû les récupérer à l’école et je n’étais pas venue. Océane, qui aurait dû m’envoyer un message à dix-huit heures, aurait dû comprendre, elle aussi, qu’il avait un problème. Enfin, si elle avait remarqué que je ne lui répondais pas. Malgré la douleur dans la poitrine et dans mon épaule, les mains toujours attachées dans le dos, je me relevais comme je pus.


— Elle n’abandonne jamais celle-là ! s’énerva Camille. Qui d’autre doit-je tuer pour que tu comprennes que tu es impuissante ? Tu n’as plus aucun pouvoir, Elena. Tu n’es plus rien.

— Je t’interdis de toucher à qui que ce soit.

— Ou sinon quoi ? Tu ne peux plus rien faire, Elena.

— Ça suffit, Camille ! intervint Marc. Bâillonne-la, on sort.

— Et on va où ?

— Là où j’aurais plus de pouvoir et là où Elena sera la plus impuissante, en ville. Recharge tes armes, tu vas en avoir besoin.

— Non ! Vous n’avez pas le droit ! Non !


Camille me bâillonna à nouveau tandis que je luttais contre elle. Elle finit par me maintenir au sol, tout en appuyant sur mon bras droit, jusqu’à me le tordre et me faire encore plus mal. La douleur se répandit jusque dans le bout des doigts. J’étais définitivement à leur merci, sans plus aucun contrôle sur la situation. Quand Marc me releva, il me confia à l’un de ses soldats qui pointa son pistolet sur moi. Marc, lui récupéra son fusil et je fus obligé de suivre les ordres du soldat. Parmi les prisonniers, un de mes soldats tenta de s’échapper pour me venir en aide. Pour l’en empêcher, l’un des soldats de Marc lui tira dans la jambe. Il s’écroula en hurlant et je fus forcé de continuer d’avancer, jusqu’à devoir monter dans une voiture.

Mon épaule me lançait, la douleur de plus en plus en forte, mais je ne devais pas leur montrer. S’ils savaient pour mon épaule, il utiliserait la douleur contre moi. Une fois dans la voiture, Camille me mit un bandeau sur les yeux. Mes larmes continuèrent de coulèrent en silence, tandis que j’entendais Marc et Camille chuchoter. Quand la voiture s’arrêta enfin, l’un d’eux me sortit brusquement de la voiture. Mon épaule droite se cogna contre ce qui devait être le goudron, amplifiant la douleur qui se répandait désormais dans mon cou, jusque dans le bout de mes doigts. Si leur plan était de me réduire à néant, s’en prendre aux villageois était la meilleure des solutions.

La douleur me terrassait, je n’étais plus capable de me relever. Je fus mise sur mes jambes par mes deux kidnappeurs qui m’obligèrent à marcher avant de me lâcher subitement. Je tombais sur le côté droit, mordant de plus en plus le tissu et ma langue en même temps. Le goût ferreux du sang réapparu dans ma bouche. Mais cette fois-ci, je ne pouvais le recracher.


— Et maintenant ? questionna Camille. La police locale pourrait intervenir.

— Ils ne pourront rien faire de plus. Mais on enclenche la suite du plan. Elena doit nous donner elle-même son trône. Trouvez-moi un enfant, un homme et une femme !


Autour de moi, j’entendais des hommes et des femmes hurler. Les soldats de Marc étaient trop nombreux et les miens tous morts. Tout ce que je pouvais faire, c’était attendre. Attendre un autre mort, la mienne ou celle d’un autre. Tout ce que je pouvais faire, c’était attendre la fin de cette guerre, qui avait été déclarée par le Royaume de Thiéra, sans que je ne puisse rien y faire. Je ne pouvais pas l’en empêcher, je ne pouvais pas l’arrêter.


— Les voilà, mon Roi.

— Parfais ça. Voyons voir qu’elle décision va-t-elle prendre maintenant ?


Encore une fois, je fus remis sur les genoux, tout en essayant de lutter contre la douleur. Quand on m’enleva enfin le bandeau que j’avais sur les yeux, j’aperçus devant moi un garçon d’à peine cinq ans et ceux qui devaient être ses parents. Les trois avaient une arme à feu braqué sur la tête. Je voulus les rejoindre, empêcher les hommes de Marc de s’en prendre à eux, mais celui-ci m’asséna un coup de crosse sur la tempe et je me retrouvais à nouveau cloué au sol.


— C’est dingue ce que tu peux être têtue. La jeune femme de dix-neuf ans qui ne se défendait pas me manque. Bref, il est temps de faire un choix, Elena. Leurs vies ou la tienne.


Encore une fois, des gens allaient mourir à cause de moi. D’abord les soldats puis Kaitlyn et maintenant cette famille. Si je les sauvais, c’était moi qui allais mourir. Si je ne faisais rien, tout le monde serait massacré.


— Pitié, Majesté, ne les laissez pas nous tuer.


Je voulais les aider, mais j’en étais incapable. Tout ce qu’il me restait à faire, c’était attendre la mort. La mienne, comme la leur. Quand le premier coup de feu retentit, c’est l’homme qui s’écroulait sous les hurlements de sa femme et de son fils. J’en avais assez de lutter et la douleur m’empêchait de réfléchir. Allongé au sol, la vue obstruée par le sang qui coulait de ma tempe, mes genoux repliés contre ma poitrine et mes mains toujours dans mon dos, j’attendais, en larme. J’attendais le deuxième coup de feu puis le troisième qui arrivèrent sans que je ne puisse rien y faire. Le fils avait été tué avant la mère et ses hurlements m’avaient glacé le sang. Mais j’étais restée là, à écouter, impuissante.

Autour de moi, j’entendais les villageois se rebeller avant d’être exécutés sur le champ par les hommes de Marc. Pour arrêter cette boucherie, Marc devait mourir. Quelqu’un devait le tuer. Océane devait intervenir et nous sortir de là. Après plusieurs coups de feu et des cris, Marc, que je reconnus à sa voix me releva et je sentis son pistolet contre ma tempe. Mes jambes ne me soutenaient plus et seul Marc me maintenait debout, son bras autour de ma poitrine, sa main sur mon épaule droite. Quant à moi, je gardais les yeux fermés. J’avais peur de ce que je pourrais découvrir si je les ouvrais.


— Maintenant ça suffit ! Si quiconque ose faire un seul pas, je l’égorge sur le champ.

— Si tu oses faire ça, je te mets une balle dans la tête.


C’était Océane, j’avais reconnu sa voix. Elle était enfin là. Elle était venue sauver tous ses gens, me sauver et mettre fin à ce carnage. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. Dans mes oreilles, je n’entendais plus que lui. Une bataille faisait rage derrière moi et je n’entendais plus rien. Marc appuyait toujours plus sur mon épaule. Ma vision se brouillait petit à petit, mes jambes allaient définitivement lâcher. Je ne contrôlais plus mon corps. Subitement, je fus poussé en avant, mais rattrapé de justesse avant d’entendre deux énièmes coups de feu, l’un après l’autre. Je sombrais dans l’inconscience avant de savoir qui avait tiré, avant de savoir qui était mort. Tout ce que je voulais, c’était arrêter de souffrir. Avec Océane à mes côtés, je pouvais enfin lâcher prise et tout abandonner.

Annotations

Vous aimez lire Le studio d'Anaïs ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0