Avec le "p'tit dernier" (2)

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  • Bon, j'en étais où moi ?
  • Tu me racontais l'histoire d'un homme en fin de cinquantaine qui recherchait un peu le sens de la vie, ce qu'il faisait sur terre et qui allait bientôt s'arrêter de travailler. Mais pas parce qu'il était fatigué (puisque quand on est fatigué, on ne peut pas s'arrêter de travailler pour se reposer).
  • Oui, c'est bien ça, merci. Si tu veux bien, on discutera plus tard de cette histoire de se reposer quand on est fatigué, ok, quand j'aurai fini mon histoire (si j'y arrive) ?
  • Je veux bien, je ne comprends pas qu'on ne puisse pas se reposer...
  • Stop, après l'histoire, ok ?
  • Ok, après l'histoire.
  • Bien, (on va y arriver, je vais y arriver). Donc cet homme, il se posait plein de questions : pourquoi il était sur terre, comment il pouvait être heureux, comment il pouvait aider les autres à être heureux, est-ce que la vie avait un sens, tout ça quoi...
  • Tout le monde se pose ce genre de questions, non ?
  • Euh, tu as raison, tout le monde devrait, mais tout le monde ne le fait pas
  • Pourquoi ça ?
  • Parce qu'ils sont pris par leurs devoirs
  • Dis-donc toi, depuis quand on parle avec une bière dans la bouche ? Vous ne deviez pas partir un peu ? Me laisser souffler quelques minutes ?
  • Ben ça fait un bout de temps qu'on est partis. Je ne sais pas ce que tu fous, mais ça n'avance pas ton histoire... On a déjà bu deux bières et l'autre moralisateur est complètement pété. Il croyait boire de la bière sans alcool et en fait c'était de l'Eku, 10 degrés. Tu verrais les conneries qu'il raconte... On dirait moi, mais en pire. je suis plié de rire.
  • C'est pas frais, che dis pas de conneries, je dis juste la férité. Hips
  • On ne comprend même plus ce qu'il dit. C'est trop marrant.
  • Manquait plus que ça, il est bourré maintenant...
  • D'abord la morale c'est rouspéter, on ne dit pas le mot râle ? Elle est bonne, non ?
  • Oui, elle est très bonne, si tu veux... S'il te plait, sois sympa, va me le coucher... Vous allez vraiment me rendre cinglés tous les deux.
  • Bon allez, parce que c'est toi et que je t'ai à la bonne. Allez viens là, toi, je vais aller te border et tu vas faire un gros dodo. Au moins tu ne diras plus de conneries... Quoique, j'aime bien quand tu te laisses aller toi, t'es un p'tit marrant, en fait.
  • Au lit, des on Nice ? Hips
  • Non, arrête, là tu dis n'importe quoi, on dirait du OD'UN et puis tu essayes de ne pas me vomir dessus, ok ?
  • Mais comment je fais pour vivre avec un tel bordel dans ma tête ?
  • Et mon histoire ?
  • Oh nooooooon ! Pitié !

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