Un pas à la fois...

2 minutes de lecture
  • Non, je ne t'ai pas oublié, mais il y a les deux autres qui me distrayent
  • Donc, il avait un ami extraordinaire ?
  • Naaan, un extrami ordinaire, c'est mieux, non ?
  • Tu ne peux pas faire quelque chose ? il va vraiment finir par vomir partout
  • Pourquoi c'est toujours moi qui dois m'en occuper quand il est saoûl ?
  • Sous, sous sous, j'veux des sous... pour acheter de la bibine avec mon poteau.
  • Juste, parce que c'est toi qui le fait boire... Logique, non ?
  • Oui, logique, ok... je vais le faire vomir et je reviens. Tu ne t'en sortiras pas sans moi, avec le petit.
  • Tu crois vraiment que j'ai besoin de ton aide ?
  • Je ne le crois pas, j'en suis sûr ! Je reviens !
  • Revenons à nos moutons... Et non ! Il n'y a pas de moutons dans cette histoire, compris ?
  • Mais j'ai rien dit, moi...
  • Adieu moutons, veaux, vaches, cochons, hips, oups... (dans le lointain)
  • Allez viens, je vais m'occuper de toi (dans le lointain aussi) Oh putain, tu aurais pu attendre un peu quand même...
  • Non, ça sort tout seul... ça port sou teul, beurp. (on ne les entend presque plus, enfin...)
  • Donc son ami extraordinaire ?
  • Oui, son ami extraordinaire... Donc cet homme trouvait vraiment son ami extraordinaire. Il avait l'impression qu'il ne lui arrivait pas à la cheville...
  • Il était tout petit ?
  • Ben non, pourquoi ?
  • S'il ne lui arrivait pas à la cheville...
  • Ah noon, c'est une expression. Ils avaient environ la même taille, et puis on s'en fout de la taille, c'est une image. Pour dire qu'il lui semblait que son ami était nettement mieux que lui...
  • Je comprends.
  • Et donc, il se comparait tout le temps à son ami et il se considérait lui-même comme une grosse merde par rapport à son ami
  • Pourquoi ça ?
  • Ben parce qu'il trouvait que son ami était nettement mieux que lui...
  • Et pourquoi il se comparait à son ami ?
  • Si je savais.... Il y a plein de gens qui font ça..
  • Mais pourquoi ? Chacun est différent et unique, non ?
  • Oui, tu as raison... Tu es chiant à avoir toujours raison (je suis fatigué, moi, là... très fatigué)
  • J'arrête, je te laisse continuer.
  • Merci, tu es gentil
  • Non, c'est toi qui es gentil de prendre le temps de m'expliquer
  • C'est normal, tu es un enfant
  • N'oublie pas, je suis toi..
  • Oui, c'est vrai (de plus en plus fatigué, moi... épuisé, naze, HS..)
  • Et donc, il se sentait une grosse merde ?
  • Oui, heureusement que tu suis l'histoire, je suis un peu perdu moi... Oui, une grosse merde. Et plus le temps passait, plus, il se sentait une grosse merde, une grosse bouse... A force, ça commençait à l'énerver, de plus en plus. Il se disait : "Mais pour qui il se prend ? Il croit qu'il est mieux que moi ? Il commence à m'emmerder à se sentir supérieur à moi"
  • Mais il ne sentait pas supérieur à lui, son ami, si ?

Annotations

Vous aimez lire Fred Larsen ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0