Chapitre 18 - Mickaël

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Putain ça fait chier !!! J’ai envie d’elle, je crève d’envie de la baiser, je la veux.

Mais elle est vierge et tu ne peux pas lui voler ça. Me crie ma conscience

Putain pourquoi j’ai pris que 2 chambres, je savais qu’elle était vierge, qu’elle me faisait envie, j’imaginais quoi moi, qu’elle me tombe dans les bras comme elles le font toutes ? Non Anna ce n’est pas les autres. Je me fous sous la douche chaude et m’empare de ma trique.

C’est surtout sous l’eau froide que tu aurais du te mettre

Non j’ai besoin de gicler alors ferme là je sais mieux que toi dont j’ai besoin !

Pas sur.

Je fais taire deux secondes ma conscience et me branle fort, je veux juste me vider. Putain pourquoi elle me fait autant d’effet !!! Je veux qu’elle me suce.

Non tu ne peux pas la traiter comme ça.

Je veux lui foutre ma bite partout.

Oublie, elle n’est pas comme ça.

Je pourrais la faire devenir comme ça.

Non tu ne peux pas et tu le sais très bien.

Elle m’obsède ! Putain !!! Je frappe un grand coup sur le carrelage et jouis sous l’eau bouillante qui j’espère aura recouvert les bruits de mes râles. Je passe devant le miroir et passe un coup de tondeuse à mes cheveux et mon bouc qui ressemble plus à un bouc mais à une vieille touffe. Je le redessine correctement et me brosse les dents puis m’habille juste d’un fute.

Tout ça pour qu’elle te mate. T’es pathétique mon pauvre.

Ta gueule ! Lorsque je sors, elle est toujours au lit. Elle me regarde passer, j’aime sentir ses yeux sur moi.

Qu’est ce que je disais.

Elle se lève et sans un mot va à la salle de bain. Elle ressort avec un jean qui lui moule son cul et un pull qui tombe sur une épaule. Comment elle peut être aussi sexy et comment je vais pouvoir résister. Son maquillage est très léger et ça me change des pétasses qui sont maquillées comme des camions volés, non Anna c’est tout dans la finesse. Putain et quelle finesse.

- Quoi ? Me demande-t-elle

Je n’avais même pas remarqué que j’avais posé mes yeux sur elle pendant qu’elle est assise en train de brosser ses cheveux qui tombent presque par terre. J’adore ses cheveux, d’ailleurs j’ai toujours sa mèche de cheveux. Et ça lui va vraiment bien ces deux cotés plus courts de chaque coté.

- Rien, j’étais dans mes pensées. J’ai la dalle. Dis-je

- Moi aussi.

- Bon j’espère que les ados en rut ont finis.

- On croise les doigts.

On se marre en sortant de la chambre et on se dirige vers l’escalier quand on entend des petits cris. Putain Jack ! Je bloque ma coloc de pieu contre le pilier en haut des escaliers. Je jette un coup d’œil par la balustrade de la mezzanine et vois Jack baiser sa reine sur le canapé. Les joies de la coloc ! Mais bordel ils ont une piaule ! Y en a qui baise pas putain !

- On ne va pas les couper en plein élan quand même. Dis-je en chuchotant.

- Ok. Dit-elle presque muette.

Je la regarde et remarque que les couleurs les plus fortes ressortent, dont ses yeux d’un sublime vert.

- Qu’est ce qu’il y a ?

- Je vois la couleur de tes yeux.

- Vraiment ?

- Ouais.

- C’est une bonne nouvelle ça Mick’ !!!

Je pose ma main sur sa bouche car elle parle trop fort et aussi car je meurs d’envie de lui rouler une pelle. Elle me regarde et je lui fais signe de se taire et retire ma main. On attend là et franchement je pourrais rester comme ça une vie entière. Je caresse une de ces mèches courtes et elle me sourit.

- Ca repousse, chuchote t’elle.

- Fais plus ça, même pour moi.

- Je pourrais faire pire pour toi.

Putain de merde !!! Je n’arrive pas à lui répondre, j’ai besoin de ce baiser alors je tente d’approcher mes lèvres mais elle tourne la tête me mettant un gros vent. J’ai l’impression de prendre un gros coup dans l’estomac.

Et bim !!! T’as cru que ça serait aussi simple ? Ce n’est pas une fille facile, elle a besoin qu’on y aille petit à petit. Alors doucement.

- Stp Marie. Dis-je à son oreille

- Mick…

- Stp bébé.

Elle ferme les yeux et me laisse lui donner un baiser dans son cou. Mes mains sur ses hanches se glissent dans son dos qui se cambre sous mes caresses alors que je continue à lui poser mes lèvres sur sa peau.

Tu sais que c’est un sacré Joker ça avec les femmes

Oui et elle n’échappe pas à la règle, elle gémit lorsque ma langue vient titiller le dessous de son oreille. Mes lèvres goutent sa peau, et remonte le long de sa mâchoire. Elle ne se rend même pas compte qu’elle est en train de gémir. Son bassin s’est avancé naturellement vers moi, et mes mains remontent le long de son dos jusqu’à lui prendre sa nuque. Je vais péter les boutons de mon jean si ça continue à gonfler comme ça. Une main délaisse son dos pour se reposer sur sa hanche. Ses lèvres se tournent vers moi et le baiser est inévitable. Au début je ne mets pas ma langue, la laissant s’habituer à ce rapprochement puis doucement je m’invite dans sa bouche. Elle me laisse faire et suit doucement le mouvement. Bordel je vais finir par gicler dans mon pantalon si ça continue. J’attrape ses cuisses et la porte pour qu’elle s’enroule autour de mes hanches. Un jour je la baiserai comme ça mais pour l’instant nos langues font connaissances.

Voilà en douceur, tu vois faut pas te précipiter.

Ses bras s’enroulent autour de mon cou et y aurait que moi on serait déjà sur le lit mais je ne veux pas qu’elle pense que j’ai fais ça pour la baiser. Je veux juste qu’elle profite, qu’elle découvre ce qu’un simple baiser peut faire ressentir, qu’elle me goute et devienne gourmande de mes lèvres. Le baiser se termine, et je me loge dans son cou, essoufflé comme si j’avais fais le marathon. On reste un temps l’un contre l’autre.

- Je crois qu’ils ont fini. Me chuchote-t-elle

- Nous non.

- Mick’.

Elle regarde mes lèvres, elle a envie de recommencer ça se sent car quand je les approche, elle ferme les yeux prête à déguster ce baiser qu’elle n’aura pas. Elle ouvre ses yeux et je lui souris. Elle ne dit rien mais n’en pense pas moins au vu du regard noir qu’elle me jette. Et oui moi aussi je peux mettre des vents. Je la libère et nous descendons pour rejoindre nos potes qui sont rhabillés. Ils nous scrutent comme pour lire « on a baisé » sur nos fronts.

- Bien dormi ? Nous demande Jack

- Ouais. Dis-moi qu’il y a du café.

- Ouais.

- Cool.

On s’installe tous les 4 au bar pour le petit déjeuner. Et je remarque une boite avec un mot dessus.

« Vous souhaitant d’agréables vacances »

On ouvre et des pains au chocolat et croissants nous attendent par le proprio du chalet, ce mec est top.

- C’était devant la porte ce matin. Dit Jack

- Putain nickel j’ai trop faim.

On éclate la boite de viennoiserie. Parfois je regarde Anna qui sourit et j’en suis sur qu’elle prend une teinte rouge. Elle a aimé notre baiser et j’en suis sur qu’elle en veut d’autre. J’avoue que moi aussi.

- Bon on fait quoi aujourd’hui ? Demande Julie

- Faut faire des courses complémentaires, je dois acheter des capotes. Dit Jack

- Attend je t’ai donné une boite. Dis-je

- Bah je viens de niquer la dernière capote. La boite était pas pleine aussi, 6 capotes ça part vite.

Marielle manque de s’étouffer avec son café. Est-ce que c’est parce qu’il a fait allusion à ma consommation de capote où parce qu’il a bouffé 6 capotes en 24h. Putain je l’ai jamais vu autant baiser n’empêche.

- T’es pas obligé de raconter tout non plus. Dit Julie agacée

- Ca va j’ai rien dis, juste qu’on n’a plus de capotes.

- On vous a vu baiser et on vous entend, on n’est plus à ça près. Dis-je pour la foutre mal à l’aise.

- Sale con.

- Fais pas genre tu m’adores. Dis-je

Elle me fait un doigt d’honneur et je me marre.

- Moi je dois bosser un peu, quelqu’un à un ordinateur ? Dit Marielle.

- Oh putain tu ne veux pas lâcher un peu. Dit Jack qui a d’autres envies.

Putain elle pense à ses cours, non mais elle ne s’arrête jamais d’étudier cette fille. Elle monte et je mate son cul s’éloigner de moi.

- Tu lui fais du mal Parker, jte tue ! Me lance la reine des neiges.

- Ce n’est pas du mal que je vais lui faire.

- Elle n’a aucune expérience pour info.

- Ouais merci je suis au courant. Autre chose maman ?

Elle m’envoie un sale regard en soupirant.

- Je lui veux que du bien à ta pote.

- J’espère !

- Je te jure que je n’ai aucune mauvaise intention. Vraiment Julie.

- Ok. Merci. Me lance-t-elle en se détendant le string. Si toutefois elle en porte encore un.

J’entends les pas descendre les escaliers et vois la belle brune revenir vers nous.

- J’ai donné ton devoir à Mr Zacaro et il l’a noté. Dit-elle en me donnant une enveloppe.

- Pourquoi t’as fais ça ?

- Je ne sais pas, t’avais travaillé, c’est normal d’être noté, non ?

Je hausse les épaules.

- Il m’avait dit de te dire qu’il n’avait pas tenu compte de ton état et donc que t’as été noté comme n’importe quel élève.

- Ouais donc ça promet. Dis-je en ouvrant l’enveloppe.

Tout le monde se retourne vers moi.

- Putain la vache !!! Crie Jack en voyant ma note.

15…15 en philo, putain je n’aurais pas pensé.

- Tu vois j’ai bien fais. Et il m’a donné tous les devoirs que t’as raté, et j’ai demandé aussi aux autres profs et j’ai tout dans ton sac de sport si tu veux rattraper ton retard.

Putain je le trouvais lourd aussi…

- On est en pleine montagne et tu me parles d’étudier ? T’es sérieuse là ?

- On peut se donner 2h par jour, ce n’est pas trop long comme ça.

- 2h pas trop long ? Non mais là Anna tu oublies directe.

- 1h ?

Putain elle ne va pas me lâcher.

- 45 minutes. Dis-je juste pour la contredire

- Abuse pas. Rit-elle

- Ok 1h mais je veux un truc en échange. Dis-je

- Bon bah nous on va prendre notre douche à plus. Ricane la reine des neiges en embarquant mon pote à l’étage.

- Tu veux quoi alors ? Pas un truc sexuel jte préviens ! Me lance Anna

- C’est un petit peu sexuel.

- Mick !!!

- Quoi ?! On est plus des mômes Marie.

Elle penche la tête et croise ses bras. Ok donc j’oublie mon idée première de branlette.

- Ok, pas sexuel. Je veux que tu me laisses t’embrasser. Dis-je en revoyant mes envies à la baisse.

- C’est sexuel ça Mick’.

- Ah non bébé ce n’est pas sexuel, où alors t’as les hormones en ébullition et là bah on passe à 2h d’étude.

Son regard s’écarquille. Pendant que j’approche son tabouret du mien.

- Alors on passe à 2h ou on reste sur 1h ? Dis-je en chuchotant près de ses lèvres.

- C’est quoi 2h ?

Petite curieuse.

- Tu me caresses la bite avec ta main.

Je la laisse pas me répondre et l’embrasse. Je prends sa main et la pose délicatement sur la bosse qui déforme mon jean. Elle gémit et ça me fait bien durcir. Elle bouge délicatement sa main et commence à me frotter. Putain ça fait bien longtemps que j’ai été prêt à jouir dans mon fût comme ça. Sa bouche se fait plus active et je dois me contrôler un max pour pas la foutre sur le bar pour la baiser. Je déboutonne mon pantalon car ça devient trop douloureux et elle veut stopper notre baiser.

- T’inquiète ça mord pas.

Je l’embrasse de nouveau mais elle préfère regarder mon engin qui sort à l’air libre. Depuis le temps qu’elle veut le caresser, là elle l’a tout à elle.

- Mick…

- 2h de cours à étudier bébé, jte promet que je serais très studieux, l’élève modèle même. Ce qui lui arrache un sourire.

Elle regarde autour de nous.

- Y a que nous Marie, prend moi dans ta main.

Le contact de sa paume sur ma queue me délivre une putain de décharge électrique. Elle ne sait pas trop comment me caresser alors je lui montre. Elle comprend vite comment ça fonctionne et moi je suis au bord de l’implosion.

- Encore bébé. Dis-je essoufflé

Elle accélère un peu et je sens que je vais jouir. N’importe quel autre meuf, je l’aurais foutu à genoux et lui aurais craché dans la bouche ou j’aurais tartiné sa gueule mais là je laisse juste mon foutre sortir. Mon corps tressaille comme lorsque je baise comme un taré. Elle me fait un effet de dingue. Sa main est remplie et je la stoppe lorsque ça devient désagréable. Elle regarde sa main et je prends un torchon pour lui essuyer. Elle se lève et va se laver les mains à l’évier. Je me rhabille et vais me coller à elle.

- Merci. T’as aimé ?

Elle fait oui de la tête mais ne dit rien et reste bloquée à l’évier.

- Tu regrettes ? Dis-je un peu inquiet.

- Non mais…

Elle se retourne vers moi et me regarde.

- Dis moi bébé.

- Je ne pense pas être prête à…

Oh… alors c’est ça qui l’emmerde. Je caresse ses cheveux avec mes deux mains et encadre son beau visage que je lève pour qu’elle me regarde.

- Je ne t’oblige pas à aller jusque là, même si j’en ai très envie.

- Ce n’est pas comme ça que j’imaginais les choses.

- Tu imaginais ça comment ?

- Avec mon copain, quelque chose de naturel pas un jeu…et toi tu joues tellement…

- Il ne s’est pas passé grand-chose bébé, et je ne t’oblige à rien, ok ?

- Oui mais…

Elle soupire. Bon sang mais qu’est ce qu’elle veut !

- Qu’est ce que tu veux Marielle ?

Elle me regarde, hésite puis pose ses lèvres sur les miennes, et glisse directement sa langue dans ma bouche puis elle se recule et me regarde.

- Je n’en sais rien. Je ne sais pas Mick’ ce que je veux. T’es si…putain je sais plus là.

Ok donc elle est paumée.

Normal vu comment tu la tourmentes.

Elle me tourmente aussi.

- On ne va pas se prendre la tête, il se passera ce qu’il se passera. Ok ? Dis-je pour la rassurer.

Elle fait oui de la tête. Je décide de rien rajouter, je veux qu’elle assimile déjà ce qu’il vient de se passer. Chaque chose en son temps. Bordel pourquoi je me complique autant la vie pour une meuf !

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