Chapitre 28 - Marielle

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J’entends son sommeil alors qu’on vient à peine de se coucher. Je me colle contre lui, et son bras entoure ma taille. Son souffle au creux de mon oreille me berce et je finis par m’endormir à mon tour. Le lendemain j’ouvre les yeux dans la même position que lorsqu’on s’est endormi avec comme exception le sexe de Mick’ qui bouge naturellement contre mes fesses. J’hésite puis me décide de glisser ma main derrière mon dos. Lorsqu’elle s’empare de son sexe, j’entends Mick’ grogner.

- Putain il est quelle heure. Dit-il en s’éloignant un peu de moi mais pas trop car je le tiens encore.

- Je ne sais pas mais il fait jour.

On n’a pas fermé les volets et la pièce est baignée de lumière. Je reste dans ma position pendant que ma main le caresse doucement. Il se colle de nouveau contre moi et pose un baiser sur mes cheveux.

- J’adore quand t’es coquine comme ça.

- Je ne suis pas coquine, je…

- Continue.

Je me fais pas prier et continue à faire bouger ma main. J’adore son sexe lorsqu’il est en érection, il est comme du velours sous mes doigts et l’effet que je fais à Mick’, je dois l’avouer me rend fière. J’aurais jamais pensé un jour faire un tel effet et encore moins à cet homme si viril. Sa main malaxe mes fesses pendant que l’autre est sous mon oreiller enlaçant mes doigts.

- T’es mouillée bébé ?

- Je crois.

- Voyons ça.

Sa main se glisse entre mes cuisses qu’il écarte, me faisant lâcher ma prise.

- Oh oui t’es mouillée. Tu veux que je te baise alors bébé ?

Je ne suis pas encore très à l’aise avec ma sexualité et ce genre de question me rend très timide.

- Dis-moi ma belle.

- Oui je veux.

- Hummm, oh oui que tu veux. Dit-il en continuant me caresser.

Je le sens prendre son sexe qu’il frotte à mon intimité. C’est très excitant et je me mets à moitié sur le ventre la cuisse bien écartée pour lui laisser le plus de place. Mais lorsque son sexe par accident frotte entre mes fesses, une nouvelle sensation s’empare de moi.

- Oups désolé bébé. T’es si trempée que je dérape.

- J’aime bien. Dis-je d’une petite voix

- Ici quand je fais ça ? Me demande-t-il en recommençant.

- Oui. Dis-je gémissante.

Ca m’arrange que je lui tourne le dos car je me sens pas d’assumer ça encore.

- On n’est sur un autre level là bébé, tu veux qu’on essaye ?

- Je...je ne sais pas.

Si je sais mais j’ai trop honte pour lui répondre. Lorsqu’il se glisse dans mon vagin, je suis frustrée alors j’avance pour le faire sortir et le repose là où j’ai envie.

- Putain Marie, dis moi ce que tu veux à la fin. Gronde t’il gentiment.

- Ça.

- T’es sure ?

- Ça va me faire mal ?

- Bien sur que non, je ne suis pas un crevard, je vais y aller en douceur.

- Ce n’est pas dangereux ?

- Non bébé, des tas de personne se font enculer.

Le mot est lâché et je sens la chaleur me monter aux joues. J’aime trop le sentir là, il va et vient sans rentrer, parfois retourne dans mon vagin, puis revient derrière et pousse son sexe doucement. Petit à petit mon corps s’ouvre à lui et je sens cette sensation remonter doucement en moi. C’est délicieux et les gémissements de Mick’ sont plus prononcés. J’adore.

- Ça va ? Me demande-t-il

- Oui.

- Ça ne doit pas faire mal, dis le moi si tu sens de la douleur, d’accord ?

- Oui.

J’ai l’impression de marcher sur une corde raide et qu’il est mon instructeur. J’aime ça, j’aime le sentir en moi. Je le veux plus, je veux le sentir contre moi. Je me mets sur mes genoux et ses mains attrapes mes hanches.

- Putain Marie, t’es bandante.

J’écarte plus mes cuisses et me cambre bien pour le sentir encore plus.

- Petite gourmande. Ricane-t-il

Me voilà rouge de honte mais je veux qu’il continue. J’aime ça. J’aime le sentir, je veux le sentir plus. J’en veux encore.

- Si tu n’étais pas vierge du cul bébé, je t’enculerai fort.

- Je ne suis plus vierge Mick’. Dis-je gémissante.

- Joue pas à ça Marielle. Dit-il avec une voix rauque.

Il est toujours si attentif avec moi que s’en est presque vexant. J’ai envie de plus alors je me fais bouger. Ca me fait pas mal au contraire, pourquoi me prive t’il de ça !!!

- Je veux jouer Mickaël.

- T’es sure ?

- Arrête de me traiter comme une petite fille fragile !

- Comme tu voudras bébé.

Son corps se love contre le mien et son bassin d’un coup sec l’enfonce loin en moi. Oh mon dieu !!! Je n’ai pas le temps de comprendre qu’il revient à la charge. Je savais même pas que je pouvais sortir ce genre de sons qui sortent de ma bouche. Il ressort entièrement et revient en moi mais j’ai à peine le temps de le sentir qu’il se retire de moi.

- Mick’ !!!

Il recommence plusieurs fois et me rend dingue. Jusqu’à le sentir d’un coup sec au fond de moi. Il pousse son corps contre le mien et me fait me redresser contre lui. Sa main tient mon cou et l’autre ma hanche.

- C’est ça que tu voulais, me sentir entièrement en toi.

C’est vrai que c’est terriblement frustrant de ne pouvoir l’avoir entièrement en moi car je suis trop peu profonde. Là j’ai aucun souci à l’avoir entièrement et c’est très excitant de le sentir tout contre moi. Il ondule alors que je suis toujours bloquée par ses mains.

- Tu sens comme je suis au fond de toi.

- Oui.

- Je te sonde ton cul bébé.

Oh mon dieu que ses mots sont gênants.

- J’adore t’enculer mais sache que là je suis encore très tendre.

Ses mots sont pleins de promesse et son bassin frappe durement comme pour me montrer une petite démo de ses capacités. Il m’en faut pas plus pour que mon corps craque dans une jouissance enivrante. Il me suit de près et le poids de son corps se pose sur moi.

- T’es parfaite bébé. Me susurre-t-il à mon oreille et mon cœur se serre.

- Tu mens.

- Non.

- Alors pourquoi t’as été couché avec d’autres femmes Mick’ ? Je ne suis pas bête tu sais, je sais bien que mon corps à ses limites et que t’as pas envie d’être limité.

- Tu parles de ta chatte là ? Putain ne me dis pas que tu as voulu que je t’encule à cause de ça Marielle ! Gronde-t-il

- Non bien sur que non, j’en avais envie c’est tout.

- Putain tu m’as fais peur là. Dit-il soulagé

- Mais je sais que je te donne pas entière satisfaction avec mon petit vagin.

- Tu déconnes là ? Tu complexes sur ta chatte ? Vraiment ?

C’est vrai que depuis qu’on a fait l’amour, bah j’ai cette sensation de ne pas être comme tout le monde. Julie m’a dit que Jack allait entièrement en elle et sans soucis en plus. Moi je ne peux pas prendre Mickaël entièrement.

- Bébé, ta chatte est parfaite.

- C’est faux Mick’

- J’ai une grosse bite c’est tout. Ricane t’il.

- Parce que les autres femmes ne te prennent pas entièrement peut être ?

- Pas toute. Adrianna quand je l’ai depucelée, elle ne me prenait pas en entier au début, à force de baiser, ça s’est détendu, faut te laisser du temps et puis si je te prends pas en entier bébé, je m’en tape, c’est bon quand même.

Je hausse des épaules et sens mes larmes se dessiner sous mes cils. Je suis vraiment trop sensible.

- Eh…regarde-moi. Dit-il en me mettant sur le dos

Je pose mon bras sur mes yeux, je ne veux pas le regarder alors que je pleure.

- Marielle, arrête ça, regarde-moi !

J’ouvre mes yeux et mes larmes m’échappent.

- T’es ma meilleure baise, je te jure que je n’exagère pas.

Je ricane sous ce mensonge.

- Je te jure que c’est vrai. Putain mais crois-moi bordel !

- Je suis inexpérimentée Mick’, je ne sais rien faire !

- Tu ne soupçonne même pas tes capacités ma belle.

- Ah oui et lesquels ?

- Ta souplesse déjà. Je n’ai jamais eu une meuf si élastique et je t’assure que beaucoup de mec voudrait une meuf si souple. Ensuite t’as un truc à toi, j’en sais rien de ce que c’est mais te baiser me fait un truc que j’ai jamais ressenti. Je suis bien avec toi Marie.

- C’est vrai ?

- Putain ouais. J’ai baisé ces meufs car je suis qu’un con et que j’ai besoin de baiser à droite à gauche pour toujours me sentir libre mais tu les dépasses largement. Je t’assure que t’as rien à envier aux autres. En plus t’es une grosse cochonne.

Ses mots me font rougir d’un coup et il ricane.

- Tu dis n’importe quoi ! Dis-je

- Tu aimes le sexe bébé, ça se sent, ça se voit, et depuis que t’es plus vierge ça crève les yeux. Tu m’as presque supplié de t’enculer. Tu as soif de découverte alors que tu viens juste de commencer à baiser. T’es une grosse cochonne et j’adore ça.

- Arrête !!!

Il ricane puis m’embrasse. Ses lèvres enflamment les miennes et j’écarte mes cuisses. Je veux le sentir en moi et tant pis si je ne peux pas le prendre en entier.

- Tu vois que t’es une cochonne.

- Tais-toi par pitié !

Il ricane de plus belle et ses baisers descendent jusqu’à mon clitoris en feu. Sa langue s’enroule autour et je me tends sous sa bouche.

- Tu vois ça, j’adore. Ton clito est ultra bandant.

Il prend ma main et pose mes doigts dessus.

- Regarde dans quel état il est, aucune femme ne bande pour moi à ce point là. J’adore ton corps. T’es si sensible, si réceptive à mes caresses.

Ses doigts s’enfoncent en moi et le plaisir s’empare de mon bassin.

- Tu vois ça, moi ça me fout raide. J’aime ta petite chatte bébé.

Il me caresse, me fait découvrir encore de nouvelles sensations puis remonte sur moi en me couvrant de baisers. Son sexe s’enfonce en moi d’un coup sec et je me cambre. Il bouge si vite et si fort que j’ai l’impression d’avoir un marteau piqueur dans mon vagin. Tout résonne en moi. Il se retire et frotte son sexe à mon clitoris et je jouis en quelques secondes. Il me pénètre de plus bel et recommence. Il râle puis sort de moi et attrape mes cheveux qu’il enroule autour de son sexe. Je l’ai jamais vu faire, je sais qu’il l’a déjà fait lorsqu’il était derrière moi au lit mais là de le voir se donner du plaisir avec mes cheveux est terriblement sexy.

- Ca tu vois ça putain bébé, y a que toi !!! Ohhhhh putain !!!

Il jouit fort et son sperme atterrit sur ma chevelure.

- Je t’interdis de te couper les cheveux. Dit-il en se jetant sur ma bouche pour m’embrasser.

- Je ne compte pas me couper les cheveux rassure-toi.

- Parfait.

Il me regarde comme s’il veut lire ce qu’il se passe dans ma tête. Il m’embrasse et avec ses deux pouces me caresse mes tempes tout en me regardant. J’adore quand il fait ça.

- Bébé, j’aimerais que tu me promettes quelque chose. Dit-il d’un air sérieux.

- De pas me couper les cheveux je sais.

- Non enfin oui ça va de soi que je t’interdits de te les couper donc c’est une promesse en soi mais autre chose.

- Autre chose ?

Je vois qu’il hésite et ça n’annonce rien de bon.

- Tu me rends nerveuse Mick’ là.

- Tu sens là où je vais lorsque je jouis en toi, n’est ce pas ?

- Oui.

Parler de ma sexualité me gêne encore alors je réponds aussi vite que je peux.

- J’aimerais que tu ne l’offres à personne d’autre.

- Tu veux que je ne couche plus avec qui que se soit ?

- Mais non, juste tu le laisseras pas aller jusque là, pas à cet endroit.

- T’as conscience qu’il y a pas non plus 36 endroits pour jouir en moi ?

- Bah déjà tu mettras des capotes hein, toi et moi c’est juste que ce n’est pas pareil mais tu mets des capotes Marie, on sait jamais sur qui on tombe. Je ne déconne pas Marielle.

- J’aurais du te l’imposer alors.

- J’ai été testé à l’hosto, tu savais que tu ne risquais rien. Alors tu me le promets ?

- Pour la capote oui bien sur.

- Et le reste aussi. Bébé stp promets moi que personne ne jouira en toi.

- Tu te rends compte de ce que tu me demandes, ce n’est pas juste Mick’ de me demander ça.

- Stp Marie…T’auras juste à lui dire que t’aime pas quand il va trop loin, ça t’empêchera pas de prendre ton pied, t’as ma parole que tu vas kiffer quand même. Stp bébé.

Je le regarde et il a l’air presque désespéré.

- Et j’aimerais aussi que tu ne pratiques plus la sodomie. Enfin si mais qu’avec moi. Continue-t-il.

Là j’éclate de rire tellement c’est ridicule.

- On n’est pas ensemble Mick’, t’as pas à me demander ça.

- Bah étant donné que j’ai été le premier à foutre ma bite dans ton corps, logiquement j’ai des droits, des droits sexuels. Donc j’exige que l’on ne touche pas ton cul ni ma zone de jouissance. Et ça à vie.

- T’es complètement fou Mick’.

- Promets le moi Marie.

Putain mais il est sérieux en plus !!!

- Je veux négocier. Dis-je

- Je t’écoute.

- Je veux que tu me promettes de plus jamais te droguer. Plus jamais Mick’, pas même un joint, rien.

Ma contre proposition le laisse bouche bée.

- Alors ? Dis-je

- Tu ne te feras pas enculer et pas touche à ma zone de jouissance ?

- Si tu me promets de plus te droguer, j’accepte.

- Ok j’accepte. De toute façon ça ne me manque pas.

Je ne pourrais pas en dire autant, j’aime lorsqu’il va au fond de moi pour y jouir et la sodomie est ma pratique préférée désormais mais l’idée de retrouver un jour Mickaël mort d’une overdose me fait tellement peur que je suis prête à faire une croix dessus.

- Deal ? Me demande-t-il.

- Deal.

Il retrouve le sourire et m’embrasse de plus belle. On recouche ensemble pour sceller notre pacte puis on descend rejoindre Jack et Julie qui ont l’air d’avoir dormi sur le canapé et pas que.

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