Chapitre 40 - Marielle

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Je suis morte de honte. Pourtant j’avais envie qu’il me fasse ça, j’avais envie qu’il me prenne sur place tellement cette danse m’a mise dans tout mes états. Mais quand j’ai remarqué qu’on n’était pas seul, l’excitation a laissé place à l’humiliation.

- Je suis désolée ma puce, c’était naze comme idée. Je pensais bien faire, pardon. Me dit Julie

- Tout le monde va me prendre pour une pute maintenant.

- Y a pas intérêt. Lâche la voix que je redoute le plus.

- Mickaël dégage, t’en as fait assez comme ça ! Crache Julie.

- T’es dans ma piaule pour info, va retourner auprès de ton mec et lâche nous deux secondes.

- Pour que tu l’humilies encore !

- Non pour la remercier, je ne pouvais pas espérer mieux comme cadeau. Je me suis un peu emballé sur la fin c’est vrai mais….j’aime avoir un cadeau complet sinon y a pas d’intérêt.

Julie ne sait pas quoi répondre car ce n’était pas un cadeau, je voulais qu’il paye sa menace mais ça s’est retourné contre moi. Quelle idiote !

- Tu as capté que tu l’as forcée à te sucer ? Que tu l’as humiliée devant tout le monde ! Dit Julie

- Mais qui a eu cette idée géniale chère Julie ?

Ma meilleure amie ne sait toujours pas quoi lui dire. Sur ce coup là elle a merdé mais j’avais qu’à moi aussi ne pas la suivre sans réfléchir. Comment j’ai pu espérer le chauffer et le laisser rager. C’était débile comme idée, je savais que Mick’ réagirait, ça m’aurait même déçue qu’il ne fasse rien. Et encore c’est rien par rapport aux scénarios que je me suis fais toute la semaine. Je l’imaginais m’attraper, me déshabiller de force, enragé par l’excitation. Il m’aurait prise violement devant tout le monde, j’aurais joui comme une folle, couverte de honte mais surtout de lui. Son corps sur le mien, ouais c’est ce dont j’ai envie.

- T’avais pas le droit de lui faire ça ! Pas devant tout le monde ! Crie Julie.

- Parce qu’elle m’a demandé si elle avait le droit de me déshabiller ? De me toucher ? Non vous avez voulu jouer et toi Anna, comme une imbécile t’as suivi ta pote. Sauf que moi je ne suis pas ton mec, tu me chauffes, tu me finis point. Alors assume bordel !

- Parle pas de lui ! Dis-je rageusement

- Pourquoi ? Parce que tu viens de te rappeler que t’avais un mec ?

- Ferme là ! Tu m’as humiliée Mick’.

- Non. Tu te sens humiliée, nuance.

- C’est pareil ! Le résultat est le même !

- Le résultat c’est que tu m’as fais jouir, y a rien d’honteux la dedans !

Le ton monte et Julie veut rajouter quelque chose mais Mick’ la stoppe net.

- Toi tu sors ou je te fous dehors ! Lui dit-il

- Ca…

- Dehors !

Julie me regarde et je lui fais signe que ça va aller. Mick’ me regarde alors que je croise les bras comme pour me donner de la force.

- Pourquoi t’as fait ça ? Me demande-t-il d’un ton sec

Je hausse les épaules. Mais il croise les bras à son tour et se pose contre le mur comme pour attendre une réponse qui ne vient pas.

- C’était quoi le but Marielle ?

Je n’aime pas lorsque mon prénom complet sort de sa bouche car c’est qu’il est fâché ou très sérieux.

- Tu m’as menacée Mick’.

Il se décolle du mur et s’approche de moi.

- C’était une vengeance alors ?

- Oui.

- M’allumer devant tout le monde et me laisser en rade, c’est ça ?

Je fais oui de la tête et il se met à ricaner.

- Comment t’as pu imaginer une seule seconde que ça marcherait.

Il me tourne autour comme un vautour et une légère chair de poule s’installe sur ma peau. Le dos de sa main vient la toucher mais je suis pétrifiée sur place.

- Comment…t’as pu…croire…que je te… laisserai faire. Dit-il d’une voix sifflante en continuant ses caresses.

Je ravale le trop plein de salive.

- Si tu savais le nombre de fois que j’ai baisé devant d’autre personne, combien de fois j’en ai fait jouir en public, le nombre de fois que j’ai foutu ma queue au fond de la gorge d’une femme excitée. Dit-il en finissant au creux de mon oreille.

Je ne bouge pas, de peur de casser cette tension qu’il ait en train de construire entre nous. Ses mains glissent le long de mes cuisses et mon ventre se contracte encore plus qu’il ne l’était pendant la danse.

- Tu te sens humiliée car t’as pas eu le résultat que tu voulais mais je t’assure que t’as pas à avoir la moindre honte bébé.

Je le regarde alors que mes larmes passent la frontière de mes paupières.

- Fallait du cran de faire ce que t’as fait et franchement t’as de quoi être fière car c’était franchement top comme spectacle. Ca t’aurait encore plus humiliée de pas me finir bébé, là t’as assumé jusqu’au bout, t’as pas eu peur, et j’en suis sur que t’as aimé en plus.

Je ne lui donnerai pas de réponse mais oui j’ai aimé ça et je crois que c’est ça qui me rend le plus honteuse, comment je peux aimer qu’on observe ma sexualité, mon intimité. Il passe devant moi et avec sa main remonte mon menton pour que je le regarde.

- C’est courageux ce que t’as fais, sors de cette pièce la tête haute car aucune des meufs de ma vie n’ont eu ce courage Marielle, aucune.

Son regard me fixe si fort que ça efface ma honte et lorsque ses lèvres rentrent en contact avec les miennes tout explose en moi. J’enroule mes bras autour de son cou et le laisse me porter au lit.

- Dis-moi que t’as rien sous ton shorty car je ne vais pas avoir la patience de te déshabiller pendant des heures là.

- Y a que le shorty.

- Et en plus elle a pensé à tout. Putain t’es parfaite toi.

Julie avait choisi une autre tenue que celle ci mais moi je suis plus à l’aise avec ma tenue habituelle pour danser. Lorsqu’il retire mon shorty, mon entre cuisse le remercie de cette liberté. Mais quand ses doigts entrent en moi, je me cabre sur le lit en gémissant.

- Oh oui bébé, je veux t’entendre. A mon tour de te faire jouir.

Ses baisers dans mon cou accompagnent ses caresses et j’oublie complètement que nous ne sommes pas seuls dans la villa. Mais je me rappelle de mes résolutions et compte combattre jusqu’au bout, je ne veux pas lui donner ce qu’il veut alors je me contiens comme je peux. Il me regarde et vois ce que je suis en train de faire alors il accentue ses caresses, recourbent plus ses doigts.

- Non !!!

- Jouis Marielle ! Le ton de sa voix est si autoritaire si…brutale que je perds tout contrôle.

Je le regarde alors que je fonds autour de ses doigts.

- Bébé, arrête ça, tu ne peux pas me résister.

- Si.

- Plus tu me résisteras et pire ça sera. C’est ça que tu veux ?

- Oui.

Il me sourit et m’embrasse. Oui c’est ça que je veux, je veux qu’il me provoque, qu’il me cherche, qu’il m’excite, j’aime quand il fait tout pour me faire craquer.

- Alors résiste-moi bébé si ça t’excite. Mais sache que ça sera toujours moi qui aura le dernier mot.

- Non !

- Oh ferme là Marie, tu m’excites trop là, j’en ai mal à la bite.

- Bien fait.

- Ok, tu veux jouer à faire mal alors, très bien alors jouons.

Je crie son prénom lorsque son sexe s’écrase au fond de moi d’un coup sec. Tout mon corps se contracte alors que lui a ce sourire qui me fait autant fondre qu’il m’énerve.

- C’est ça que tu veux hein. T’aurais voulu que jte baise comme ça devant tout le monde. Dit-il en me mettant des grands coups de bassin qui raisonnent dans mes os.

Jamais il n’a été si dur avec moi et je découvre à quel point c’est bon de le voir me traiter comme ça.

- T’as cherché bébé cette pipe, t’as aimé que je t’attrape et te la colle dans la gorge, avoue. Avoue que t’aimes le sexe, que t’aimes écarter les cuisses, que t’aimes me sentir te limer ta petite chatte.

- Mick’ !!!

- Ouais ça t’excite quand jte dis des trucs comme ça hein. Vas-y bébé prend ton pied. Je vais te baiser fort putain !!! Oui fort !!!

J’ai l’impression que tout mon squelette vibre tellement il y met de la force.

- Encore !!!!

- Oh putain t’es si belle. Gémit-il sur mes lèvres.

Mes mains serrent fort les draps quand mon orgasme éclate au fond de mon bas ventre. Lui grogne à mon oreille, son corps frappe encore le mien, je sens ses muscles se contracter et quand je fais descendre mes ongles le long de son dos, il se redresse par la puissance de son orgasme. Mon dieu qu’il est beau quand il jouit.

- Tourne-toi. Me lâche-t-il en faisant tourner mon corps sur le ventre.

- Mick’ !!!

Comment fait-il pour rebander si fort en si peu de temps.

- Tu m’excites tellement bébé. Dit-il à mon oreille comme s’il avait entendu ma question.

Son bassin ondule contre le mien, je sens ses baisers sur le haut de mon dos et ses dents parfois se resserrer sur ma peau. Je redresse mon corps pour me mettre à 4 pattes et son sexe frappe durement en moi. Sa main se glisse sur ma nuque qu’il me tient.

- C’est comme ça que je puni les petites chiennes d’allumeuse. Sache-le à l’avenir, tu me cherches, tu me sens. Dit-il en me donnant un grand coup.

Oh mon dieu que c’est excitant lorsqu’il parle comme ça. Mais lorsque ses doigts viennent caresser mon clitoris, je perds une nouvelle fois pied.

- Oh Mick’ !!!!

- Jouis bébé !!!!

Mes muscles me brulent tellement ils sont sollicités et les tremblements de la tétanie ne tardent pas à arriver. Je peux plus bouger mais lui si. Oh que c’est bon quand tout se contracte d’un coup.

- Mick’ j’en peux plus !!!

Je l’entends ricaner tout en ralentissant ses mouvements. Il appuie sur mon dos pour que je me pose sur le lit. Sa main vient le long de ma cuisse qu’il masse pour me soulager des tensions dû à la danse et aux orgasmes. Il est si doux désormais que s’en est déstabilisant et l’amour que j’ai pour lui déborde le long de mes joues.

- C’est la douleur où le trop plein d’émotion bébé ?

- Le trop plein

D’amour. (hoc) oh non !!!

- Tiens ça faisait longtemps. On n’a mal géré sa respiration ma belle.

(Hoc)

Je déteste avoir le hoquet !!! (Hoc) Jusqu’à présent j’avais réussi (hoc) à l’éviter en travaillant sur ma respiration (hoc) mais là ce soir j’en ai pas la force (hoc). Faut vraiment que je me remette à la danse car mes crampes et mon hoquet montrent bien que j’ai plus beaucoup d’endurance. Heureusement le sexe me permet de garder ma souplesse.

- Retourne-toi.

Je me remets sur le dos et il me masse mon diaphragme tout en m’embrassant et mon hoquet passe. Je regarde ses larges épaules tatouées et caresse son bras puis son torse.

- T’es magnifique Mick’.

Il m’embrasse de nouveau et je commence à sentir le sommeil arriver alors que la musique ne fait que de vibrer dans la maison.

- Je crois que t’es en train de rater ton anniversaire. Dis-je en baillant.

- Non t’inquiète, mon anniversaire est parfait.

Je baille de nouveau et mes paupières se font lourdes.

- Je vais retourner là bas, repose-toi et viens nous rejoindre dès que tu auras repris des forces.

- Mick’ je ne sais pas si je vais pouvoir.

- La tête haute bébé, tu en as fais des envieux et des envieuses ce soir et je compte bien profiter de mon cadeau d’anniversaire tout le week-end alors hors de question que tu te caches ici. Ok ?

Je lui fais oui de la tête et il recouvre mon corps de la couette alors que mes paupières se ferment toutes seules. Je suis épuisée mais tellement bien. La musique se fait lointaine. Je sens son baiser sur mes cheveux puis plus rien. Je suis bien…fatiguée mais je suis bien. Si bien.

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