Chapitre 48 - Marielle

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Ma mère me sourit en partant. Je n’ai pas de Valentin alors qu’est ce que c’est ? Lorsque j’ouvre la boite j’ai une clé USB, une petite boite et une lettre. Je la branche à mon ordinateur et referme immédiatement lorsque j’aperçois Elena. Non il n’a pas osé quand même ! J’ouvre la lettre et ne peux m’empêcher de la lire quand je vois son écriture.

Bébé,

Tu m’as poussé à faire ça, ce qui est arrivée à Elena ce soir, c’est parce que tu m’as poussé à être ignoble. Ce que tu vois sur les images, les violences, son cri perçant, l’aiguille dans ses veines pour lui foutre de la merde dedans, qu’elle ait tourné et que même pas elle s’en rappelle, c’est entièrement de ta faute. Elle m’a rapporté un paquet de fric sache le et c’est que le début. Si jusque là j’avais aucune pute, sache qu’elle est ma première. Je vais lui en faire baver et elle me réclamera car je vais la rendre accro autant à moi qu’à la came.

Oh mon dieu.

Si ce n’est pas déjà fait, ouvre la petite boite. Et fais moi plaisir, fais le car j’en ai ras le bol de penser à toi, de bander pour toi, de devenir un connard car tu m’as rendu accro à toi. T’es pire que de la came bébé, t’es pire que tout et j’en peux plus. Fais-le car je préfère te savoir morte qu’avec un mec qui finira par te rendre heureuse. Je ne veux plus jamais te voir avec un autre mec et je sais que c’est inévitable. Alors sois pour une fois courageuse et fais-le.

J’ouvre la boite en tremblant et vois une seringue.

Y a trois fois la dose qu’un camé peut supporter. Vu ta corpulence, ton cœur s’arrêtera vite et enfin ma souffrance prendra fin. Je ne veux plus jamais te voir en vie bébé, ça me rend malade. Si tu savais à quel point je te hais. A quel point tu me fous en rogne, à quel point j’ai besoin de te sentir contre moi, à quel point c’est difficile de te détruire, à quel point la vie sans toi n’a plus aucun sens. Mais je suis trop malheureux à cause de toi ! Fallait trouver une solution et je l’ai trouvé alors injecte toi ma came, laisse là te bruler les veines comme tu brules les miennes, laisse là t’emporter comme tu m’emportes, laisse là exploser ton cœur comme t’as explosé le mien.

Joyeuses Saint Valentin bébé.

Ses mots sont horribles et mes sanglots me font tressaillir. Je vois sur la lettre des traces de gouttes. Aurait-il pleuré ? En tout cas moi je suis remplie de larmes que ça soit de l’intérieur que de l’extérieur. Comment peut-il en arriver à une telle haine. Moi aussi je le hais mais de là à le pousser au suicide…à souhaiter sa mort…Jamais j’aurais pu être aussi haineuse.

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