Je me réveille étourdie. J’ai un peu froid… Autour de moi, des rideaux et des rubans descendent le long du plafond. Je suis toute nue sur le sol froid. J’ai l’impression d’être dans une maison traditionnelle japonaise. Je me situe dans une chambre cloisonnée par des portes coulissantes. Une ombre se dessine, je découvre la jeune femme blonde avec un kimono rose. Elle ressemble à une geisha. Je me recroqueville… J’angoisse en la voyant. Quelque chose retient mon attention, son sein est découvert. Elle se rapproche de moi et me caresse le visage, comme pour me rassurer. Sa main se pose délicatement sur mon ventre et descend lentement entre mes jambes. Je ne dis rien… Je ne préfère pas me débattre. Elle malaxe toutes les parties de mon corps avec une huile essentielle… Je ressens une légère excitation et je respire de plus en plus fort. Elle m’enfile un kimono et enfonce une fleur de lotus dans mes belles tresses. Je la trouve si belle. Elle est aussi resplendissante que la fleur. Elle me prend par la main en m’accompagnant à l’extérieur de la maison. Je me laisse entraîner par ses pas rapides. En sortant, je découvre une grande étendue d’herbe et aussi une belle forêt. Mon cœur palpite et mes sens s’activent. Je me tourne vers elle, émue par la beauté des lieux.

— Dépêchez-vous de partir, ils arrivent, dit-elle, froide.

— Je ne comprends pas…

Soudain, des hommes cagoulés courent vers ma direction. Je ne réfléchis pas et je m’enfonce dans la forêt. Je perds mes sandales japonaises et j’accélère la course. Je me prends une branche ou deux en plein visage… Je vois une lame passer juste à côté de moi. Je tombe dans un cours d’eau fleuri. Brusquement, en essayant de me relever, je découvre que mon bras est légèrement ouvert. Du sang coule sur ma tenue et la manche de mon kimono descend lentement. J’ai peur ! L’un d’eux se rapproche de moi avec un couteau… Je recule dans l’eau, apeurée. Tout d’un coup, un samouraï arrive à la rescousse, sautant de son cheval. Il exécute une figure acrobatique et pulvérise ses adversaires. Je reste ébahie et sans voix. Il retire son kabuto avec sensualité et je découvre le patron. Sans voix, je m’approche de lui. Il se tient debout avec son air froid. Son regard est si intense que mon cœur balance. Je me relève tout doucement en laissant mes mains caresser le long de son corps. Il retire son armure pendant que je lui caresse le torse. Sa sueur illumine ses muscles et dessine ses pectoraux si bien sculptés. Le poids de ses armures est tellement impressionnant qu’un bruit sourd se produit lorsqu’elles sont tombées sur le sol. Il s’agenouille et soulève délicatement ma jambe droite. Je ressens sa bouche parcourir mon entrejambe. Son souffle est fort et chaud, j’en perds mes mots… Il agrippe l’une de mes fesses et me soulève. Je me laisse faire. Il me dépose sur les herbes hautes en déchirant mon kimono. Je le serre contre ma poitrine pendant qu’il m’embrasse le cou. Mes mains sur ses fesses, je ressens son délicieux bambou se cogner à mes cuisses et caresser mes lèvres. Je suis tellement excitée que je sens un liquide couler. Jin me pénètre brutalement ! Je me sens secouée par la force de ses coups de rein. Je l’entends parler japonais, je comprends quelques petits mots mais pas tout. Il est de plus en plus brutal et précis. Je suis tellement en extase que je ne retiens pas mes cris. Je jouis tellement fort qu’il ne peut pas s’empêcher de me regarder droit dans les yeux. Je l’embrasse sans modération. Je ne me suis jamais sentie dans cet état. Il me laisse prendre le dessus et se laisse dominer. Je suis assise sur lui et je sautille. Jin m’attrape par les hanches et accompagne mes mouvements. Il gémit tout doucement mais j’aimerais mieux l’entendre. Mon cher patron prend son pied, il est aux anges. Quand il arrive au bout du plaisir, il s’écroule sur moi en me serrant contre lui. Je ne pense plus à rien.