Chapitre XXIV

12 minutes de lecture

The world is spinning like nothing's wrong
Hating every single day I'm taking on
I'll cut you to pieces, I'll give it a go
'Cause the point is clear: Slay your enemies
— Luna Kills, Slay ur Enemies

Strasbourg – EuroStrat, district du Parlement – 02 mars 2074
Black Cat Lounge

La porte s’ouvrit et Oshiro Otomo entra.
Il portait un manteau noir en vinyle dont la manche découpée laissait paraître sans complexe son bras cybernétique. Instinctivement, ses yeux accrochèrent le Steinway Model D, enfermé sous sa bulle de protection verrouillée. Le clavier muet semblait veiller sur la salle comme un reliquaire.
Ce soir, il était venu seul.

L’ambiance, comme toujours dans cette alcôve du pouvoir, respirait la sérénité factice. Des nappes longues de saxophone flottaient dans l’air, ponctuées par quelques éclats cristallins de piano, comme un souvenir en écho.
Au fond, une table ne changeait jamais d’occupants le 2 mars. Chaque année, depuis 2048, deux hommes s’y retrouvaient.

Drac s’y était installé le premier. Ses tempes grisonnaient à peine, lissées par les implants régénératifs, mais ses yeux portaient la fatigue d’un homme qui n’avait jamais cessé de lutter. Il caressait machinalement le bord du verre posé devant lui, comme si ce geste suffisait à convoquer son frère d’armes.
Leurs regards se croisèrent, et un sourire bref, discret, effaça les années. Une accolade chaleureuse s’ensuivit, puis chacun s’assit.
Un serveur de connivence apporta deux verres de saké chaud. Le rituel commençait.

— À l’orbite.
La voix d’Oshiro portait à peine son accent japonais.
— À l’orbite, répondit Drac, grave.

Ils burent en silence. Chaque saveur ramenait la brûlure du vide, la morsure de 2047, le souvenir d’un câble tendu entre deux vies. Comme chaque année.
— Vingt-sept ans, et pourtant c’était hier. Je te revois dans l’ombre de Novayang, te refusant aux Shinigamis avec courage.
— Tu sais très bien que j’étais terrorisé… mon premier vol orbital, répondit Oshiro, et tous deux partirent dans un rire sincère.

Le rire partagé s’éteignit doucement. Un silence s’installa, plus lourd cette fois, chargé de ce que ni l’un ni l’autre n’osait dire.
— Père n’a plus ce luxe, Henri. Il ne rit plus. Il se perd. Sa conscience se brise en éclats, comme un miroir qu’on ne peut plus recoller.
Oshiro baissa les yeux vers son verre. Drac esquissa un sourire amer.
— Alors, tu penses à le débrancher ?

Oshiro ne répondit pas tout de suite. Sa main cybernétique claqua faiblement contre l’accoudoir, tic involontaire qui trahit son hésitation.
— Parfois, je me dis que ce serait plus digne que de le voir se déliter ainsi.
Drac posa son verre et marqua un temps, comme pour soupeser ses paroles avant de les livrer.
— Il me fait peur… ni mort, ni vivant. Relié aux câbles comme à une perfusion infinie, réduit à un signal résiduel… une conscience corrompue qui boucle sur elle-même. Ce n’est plus un homme, seulement un écho qui refuse de s’éteindre.
Il vida le saké d’une traite et reposa le verre avec un claquement sec.
— Je ne souhaite pas mourir. Mais quand mon rôle sera terminé, je veux que la pièce s’achève. Définitivement. Pas de reprise, pas de pantomime numérique. Ce jour, je le sens proche.

— Ne laisse pas le vide de DIAS assombrir ton esprit, Henri.
Oshiro releva les yeux, inquiet. Drac eut un sourire glacial, un éclat de défi dans les yeux.
— Le vide ne m’effraie pas, kyōdai. Ce qui m’effraie, c’est ce qui se love au fond… et qui m’échappe.

Un silence pesa. Le saxophone semblait s’être tu, ne laissant que le cliquetis discret des verres au bar. Drac reprit plus bas, comme s’il parlait à lui-même :
— Dans la capsule, j’ai entendu les mots du lieutenant de SYGMA. Je ne les ai jamais oubliés. Clausum sub signo Salomonis. Fermé sous le sceau de Salomon.
Ses doigts serrèrent le verre.
— Et Élise, la journaliste qui nous accompagnait… envolée. Officiellement, radiation, contamination… personne n’a daigné m’avertir. Alors… officieusement ? Muselée ? Avalée dans ce gouffre…
Il leva les yeux vers Oshiro, un éclat glacé dans la voix.
— Alors ne me parle pas du vide comme d’un endroit neutre. Je sais qu’il y a autre chose derrière. Quelque chose qui nous observe. Je n’ose même plus confronter Naram…

Il marqua une pause, son regard s’assombrissant.
— Parfois, je me demande si tu n’étais pas mon appât. Et si cette doctrine du combat orbital… je ne l’avais pas écrite tout seul.

Un silence pesant tomba, seulement troublé par la pluie sur les vitres et le souffle discret du saxophone.
— Mais si c’était à refaire… je ne changerais rien, souffla Drac, plus bas, presque avec douceur.

Oshiro hésita. Ses doigts effleurèrent la table, dessinant machinalement un cercle invisible. Enfin, il souffla :
— En avons-nous seulement le pouvoir ? Père… il me fait penser aux masques du nô. Le visage change selon la lumière, mais le texte, lui, ne change jamais. Comme si tout suivait un plan déjà tracé. Comme si nous n’étions que des spectateurs assez stupides pour croire que nous pouvions y jouer un rôle.

Il garda le silence un moment, puis ses traits se tendirent.
— Quand je vais le voir… il parle encore, parfois. Mais ce ne sont plus des phrases. Seulement des éclats. Des noms.
Il inspira, lourdement.
— Nova… Neumann… Elias… Volak… Tout se mélange. Comme un nô sans texte, où l’acteur ne fait que répéter des lambeaux arrachés au néant.

Le verre de Drac trembla imperceptiblement entre ses doigts. Son regard s’assombrit, traversé d’un éclat qu’Oshiro n’avait pas vu depuis longtemps.
— Répète.
— Quoi ?
Oshiro fronça les sourcils, surpris par la brusquerie.
— Le troisième nom.
Un bref silence pesa, brisé seulement par la plainte du saxophone au fond de la salle.
— Elias ? murmura Oshiro.

Drac détourna le regard, fixant un point invisible dans le verre vide qu’il serrait trop fort. Sa mâchoire se contracta.
— Ce nom ne t’est pas étranger ? Comment peut-il savoir, Henri ?
La voix d’Oshiro était plus basse, plus grave. Drac ne répondit pas. Ses doigts blanchissaient sur le verre.

Alors Oshiro changea d’angle, cherchant à forcer le dialogue.
— Je vois aussi ce que tu fais. Ces soirs de week-end où tu désactives ton dispositif. Quand tu te reconnectes, je reçois encore les traces. Une vie de débauche, d’excès…
Il se pencha, son regard transperçant.
— Je vois bien que l’histoire est déjà bien plus avancée qu’il n’y paraît. Parle-moi.

Drac releva brusquement la tête. Ses yeux bleus, glacés, plantés dans ceux de son frère.
— Occupe-toi de toi, Oshiro. Je vais bien.
Le ton resta feutré, mais chaque mot claquait comme une gifle.
— Tu me mens. Ce lien, ce pacte, c’était une promesse. Si tu glisses, je le saurai. Et je te sens glisser, Henri. Tu te rappelles tes mots ce jour-là ?
Oshiro insistait, la voix plus dure. Drac frappa la table de la paume, pas assez fort pour attirer les regards, mais assez pour faire vibrer les verres.
— Je n’ai pas besoin de ton jugement. Ni de tes sermons.
Oshiro soutint son regard, sans faiblir.
— Alors que veux-tu ? Que je te regarde t’effondrer en silence ?

Un silence terrible pesa, plus lourd que toutes leurs colères passées. Le saxophone, au loin, reprit une mélodie basse, comme pour couvrir ce qu’aucun d’eux n’osait dire.
Drac finit par détourner les yeux, sa mâchoire crispée.
— Ce soir, kyōdai… laisse-moi boire. Demain, nous parlerons d’autre chose.

Oshiro serra les dents, puis se leva, son manteau noir glissant dans la lumière tamisée.
— Demain, il sera peut-être trop tard. Je ne te laisserai pas crever, moi non plus.
Sans ajouter un mot, il s’éloigna, sa silhouette se fondant dans la brume bleutée du lounge.

Drac resta seul, figé dans l’ombre, son verre vide encore serré dans sa main tremblante. Autour de lui, le lounge reprenait son souffle : conversations feutrées, rires polis, accords de saxophone glissant entre les rideaux. Mais pour lui, tout sonnait creux. Le rituel était brisé. Pour la première fois en vingt-sept ans, ils s’étaient quittés sans apaiser la faille.

Il ferma les yeux un instant. Dans le silence, une silhouette surgit : Elias, sourire de travers, toujours à portée de main, jamais présent quand il fallait. Ses mâchoires se crispèrent. Non… pas ce soir.
D’un geste brusque, il reposa son verre et se leva. Ses pas lourds avalèrent la moquette sombre, comme s’il voulait rattraper Oshiro, lui arracher une dernière parole, effacer cette rupture. Mais lorsqu’il atteignit l’entrée, il ne restait rien : seulement la pluie striant le pavé et les halos des néons noyés dans la brume.

Il resta figé quelques secondes sous le porche, incapable de rebrousser chemin. Au loin, dans le grondement de la ville, il distingua un autre bruit — rauque, régulier, presque animal : le chant métallique des cylindres d’une moto. La Honda noire d’Oshiro, avalant déjà les boulevards en direction du district de Koenigshoffen.
Un sourire bref, triste, effleura ses lèvres. Son frère filait, fidèle à ses engagements, là où lui restait cloué au sol.

Il inspira profondément, tira son manteau sur ses épaules. Le ronronnement s’éteignit dans la nuit, remplacé par d’autres pulsations, plus sombres, plus proches : les basses sourdes du Sündenblick. Ses pas bifurquèrent et, sans qu’il ait vraiment décidé, il fit signe à un AutoCab.

Strasbourg – EuroStrat, district du Parlement – 03 mars 2074
Sündenblick

Le taxi autonome déposa Henri Drac de Saint-Genest en face du Sündenblick. Plus que les autres soirs, il sentait le poids de sa culpabilité perverse pulser dans ses veines, un véritable poison qui dominait ses instincts et inhibait, du moins pour une nuit, ses peurs et ses doutes.
Ce soir, il voulait oublier. Oublier qu’il avait déçu et blessé Oshiro.

Il passa devant le videur et entra dans le club. Passé le seuil, sous la lumière rouge et le battement sourd des basses, il s’arrêta, son manteau sombre dégorgeant la pluie sur le sol ciré. Il ne passa pas au vestiaire et se dirigea sans attendre vers le bar de la salle principale. Le manque ne pouvait désormais plus être ignoré. Son regard parcourut la salle avec l’habitude d’un prédateur fatigué : les corps se mélangeaient lascivement au son d’un beat lourd, des visages maquillés ou masqués arboraient des sourires trop larges pour être sincères.

Il commanda un Atomic Blend. La coupe de cristal scintilla entre ses doigts et, l’espace d’un instant, il retrouva un semblant de prestance. Mais Elias ne venait pas.
Alors qu’il savourait le cocktail, il crut l’apercevoir : une silhouette familière dans la foule, une mèche sombre, un rire étouffé. Il se redressa aussitôt. Mais la vision s’éteignit aussi vite qu’elle était née — seulement un autre client, déjà happé par les néons. Le venin du manque lui brouillait la raison.

Il reposa son verre, la chimie du breuvage commençant à s’infuser dans ses veines, et parcourut les salons annexes. Chaque alcôve offrait un tableau de débauche et de luxure : corps emmêlés, peaux éclairées de lumières tantôt crues, tantôt tamisées. À chaque détour, il crut reconnaître son complice — un profil, une voix, un mouvement. Mais chaque fois, il découvrait un inconnu. La chaleur moite, la musique et la frustration se mêlaient, exacerbant sa faim.

C’est alors qu’il la vit. Il ne se rappelait plus de son nom. Sa peau ivoire brillait sous les néons, sa robe était déchirée aux hanches, et son parfum synthétique lui rappela aussitôt un soir d’excès partagé avec Elias. Le souvenir revint comme une brûlure.
Elle s’approcha, son sourire forcé figé comme un masque, et sa voix étrangement douce vibra à ses oreilles :

— Tu le cherches, trésor ?
Drac ne répondit pas. Elle inclina la tête, ses yeux brillants d’un éclat trop docile, comme si elle récitait un rôle appris par cœur.
— Viens. Elias est là… dans l’arrière-salle.

Il hocha la tête, incapable de résister au manque qui battait dans son crâne. Il la suivit, se surprenant à admirer ses courbes, même si une part de lui savait déjà que le piège se refermait.

Le couloir derrière les rideaux était saturé d’une odeur sucrée, trop propre pour être honnête. Chaque pas résonnait comme un avertissement. La porte se referma derrière lui avec un claquement sec.
— Désolé, chéri.

Il continua à marcher et déboucha dans une salle au carrelage blanc souillé. Une odeur âcre de vieille viande et de sueur subsistait derrière des effluves de javel. Ils étaient là. Une douzaine d’hommes et de femmes en costumes impeccables, le visage dissimulé derrière les masques blancs du Cartel. Les lèvres peintes, les sourires figés, les yeux inexpressifs : c’était le signe qu’on ne traitait plus, qu’on effaçait.

L’air vibrait d’une fausse quiétude. Un simple globe lumineux pendait au milieu de la pièce. Les silhouettes restaient immobiles, leurs ombres projetées, menaçantes, sur les murs. Un pas résonna, puis une voix s’éleva, étouffée derrière un sourire figé :
— Tu es seul, Monsieur de Saint-Genest. Elias ne viendra pas.

Le silence se fit plus lourd encore, seulement brisé par le bourdonnement de l’ampoule en fin de vie. Drac ne posa aucune question. Il savait déjà. Ses doigts glissèrent lentement sous son manteau et se posèrent sur la crosse froide du MAC-50 Heritage, acier noir poli, canon allongé. Ce n’était pas seulement une arme : c’était un serment gravé dans le métal, la continuité d’une guerre qui ne mourrait jamais.

Ses yeux bleus balayèrent la salle, jaugeant chaque souffle, chaque angle mort. L’adrénaline remonta comme une vague ancienne. Pour la première fois depuis des années, Henri Drac sourit. Ce n’était pas le sourire d’un homme perdu dans le vice, mais celui du stratège qui retrouvait sa doctrine : évaluer, anticiper, frapper avant d’être frappé.

Un souffle plus tard, le canon cracha. Le projectile 9 mm à tête creuse éclata le premier masque dans une gerbe rouge, éclaboussant le carrelage blanc d’éclats de porcelaine. La détonation mit fin à la mascarde.
— On ne m’appâte pas comme un chien, gronda Drac, son bras déjà tendu vers le suivant.

La salle, une seconde plus tôt figée, bascula dans le chaos. Les masques bondirent comme une meute libérée. Le canon pivota, précis comme une ligne tracée à la règle. La deuxième balle siffla, arracha la gorge d’un masque qui s’écroula dans un gargouillis atroce — et dans le même mouvement, le projectile vint éclater l’ampoule suspendue. La lumière explosa en pluie d’éclats incandescents, plongeant la salle dans un noir brutal.

Un silence aspiré. Puis l’infrarouge de Drac s’alluma, ses rétines rouges balayant les silhouettes encore figées par la surprise. Aux yeux du Cartel, la nuit venait de tomber. Aux siens, le champ de bataille s’ouvrait.

L’enfer stroboscopique se déchaîna. Drac pivota, deux tirs précis dans les jambes de l’un, puis une balle nette en pleine tempe. Le corps s’écroula sur une table, éclaboussant de poudre et de verre. Un autre surgit sur sa gauche, lame courbe levée : Drac dévia d’un revers sec et tira à bout portant, arrachant la moitié du masque. Le cri mourut avant d’atteindre ses oreilles.

Chaque tir était chirurgical. Chaque mouvement, une réminiscence des couloirs orbitaux où il avait survécu seul contre le vide. Un prédateur méthodique. Les silhouettes tombaient une à une, rouges effacées de son champ infrarouge. Mais ils étaient trop nombreux.

Il rechargea, laissant tomber son chargeur vide au sol. Un choc bref : une aiguille s’enfonça dans sa cuisse. Drac grogna, pivotant juste à temps pour voir un masque reculer, sourire figé derrière la porcelaine. La brûlure du poison se propagea aussitôt, incendiant ses muscles. Il tira encore. Deux, trois fois. Les corps s’effondrèrent, mais ses gestes devenaient plus lourds, ses tirs moins nets. Les silhouettes rouges dansaient, se dédoublaient dans son champ infrarouge comme des fantômes insaisissables. Son souffle se fit court, chaque inspiration une lame. La salle rétrécissait autour de lui, saturée d’ombres mouvantes et de rires étouffés.

Alors, dans un ultime sursaut, il chargea la porte. Son épaule l’éclata dans un craquement sourd. Le battant vola. Il surgit dans une alcôve saturée de luxure. Des corps nus se figèrent, interrompus dans leur orgie, avant de s’éparpiller sous ses pas titubants. Et partout… Elias. Chaque visage devenait le sien. Chaque rire, chaque caresse, chaque regard : Elias qui riait, Elias qui murmurait son nom, Elias qui l’embrassait d’un sourire trop proche.

Dans le couloir, ses pas résonnaient comme des tambours étouffés. Sa main serrait toujours l’arme, mais son bras tremblait. Ses yeux, noyés par le poison, ne distinguaient plus rien qu’une nuée d’Elias. Il ouvrit une porte. Ses agresseurs avaient abandonné la chasse.
— On a piqué le chien ! avait-il entendu.

La pluie glacée l’assaillit lorsqu’il s’effondra dans la ruelle. Le choc du sol lui arracha un grognement étouffé. Ses doigts se crispèrent encore sur la crosse, incapable de lever l’arme. Le monde se dédoubla une dernière fois. Elias partout. Elias l’engloutissant.

Alors, un rugissement fendit la nuit, rauque et familier. Les cylindres d’une Honda noire. Oshiro. Les phares déchirèrent la pluie, silhouettes fantomatiques dans le brouillard. Drac crut entendre son frère hurler son nom. Mais déjà d’autres bruits couvraient tout : des bottes frappant le pavé, des ordres secs résonnant. La Générale. Ses commandos en armure noire envahirent le Sündenblick, franchissant la porte éventrée comme une marée de métal. À l’intérieur, les rafales automatiques éclatèrent, froides et nettes. Le club serait purgé jusqu’au dernier souffle.
Et Drac sombra.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire DavidxNova ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0