Une journée pas ordinaire : Après-midi

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Cela faisait maintenant plusieurs heures que j’arpentai les rues de Paris sans trouver âme qui vive. Depuis que cette colonne était apparue, je déambulai de quartier en quartier, espérant tomber sur quelqu’un. En vain. La colonne quant à elle, avait disparue quelques minutes après son apparition.

Alors que je marchai sur le trottoir de la plus belle avenue du monde, je vis une silhouette disparaitre au coin d’une rue perpendiculaire. Ni une, ni deux, je couru dans sa direction, excité et rassuré de savoir qu’il existait encore quelqu’un dans cette ville. Mais lorsque je m’engageai dans la ruelle, je ne vis personne. La vue de ce nouveau vide eu raison de ma volonté. Je posai alors mes deux genoux au sol et me mit à hurler des insultes à qui voudrait bien les entendre. Personne évidement.

Tout à coup, une nouvelle colonne de lumière apparu devant moi. Elle était comme celle vue ce matin et m’éblouit. La lumière était tellement forte que je dû fermer les yeux pour éviter que ce bain de lumière n’ai raison de ma vue. J’entendis alors des sons métalliques m’entourer et je sentis mon corps devenir léger comme l’aurait été une plume. C’était comme si un nuage s’était glissé sous mes pieds et m’élevait dans le ciel. Je voulus alors ouvrir les yeux mais impossible de décoller mes paupières l’une de l’autre.

De longues minutes s’écoulèrent durant lesquels je me sentis léviter dans le ciel. Il m’était impossible de savoir où j’allais et cela m’effrayait. J’attendais donc. L’attente me sembla une éternité avant que je ne ressentis de nouveau le sol sous mes pieds. Je fis donc une nouvelle tentative pour ouvrir les yeux, avec succès cette fois-ci.

J’avais atterri dans une salle gigantesque entourée de mur de métal mesurant plusieurs mètres de haut. Je sentis mon cœur s’accélérer sous l’effet de la panique. J’étais quelqu’un de rationnel et ce que je vivais depuis ce matin ne l’était pas. J’avançai alors vers une des parois pour poser la main dessus, comme si je souhaitais identifier sa composition à son toucher. Une brulure glaciale me fit retirer la main instantanément. Je n’avais jamais vu un métal avec une telle propriété.

Je voulu continuer à explorer la salle quand je fus interrompu par un bruit mécanique. Ce bruit semblait indiquer qu’une porte, ou l’équivalent, venait de s’ouvrir. Je tournai la tête pour inspecter chaque recoin de la pièce sans rien voir. Seuls mes pieds ressentirent une secousse. Cette secousse fut accompagnée d’une sensation d’ascension et je compris alors que le sol s’était mis à monter, comme l’aurait fait un ascenseur. Je regardai alors en haut pour tenter de voir quelle était ma destination. Elle était là.

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