Calme

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–Maintenant que tout est clair entre nous, je vous souhaite une bonne continuation.

Emiya disparaît et nous laisse dans un silence pesant, Astolfo le brise en disant :

–La trêve est officiellement terminée, faites ce que bon vous semble.

Il va vers Rin et Dotou :

–Hippogriffe !

Son hippogriffe apparaît à ses côtés :

–Je vais te déposer à l'église.

Elle avance avec Dotou :

–Ok, mais il vient avec moi.

Astolfo aide à les mettre en selle et prend les rennes puis il nous dit avant de partir :

–Faite bien attention à vous, cette Emiya peut frapper n'importe où et n'importe quand.

Assassin panique :

–N'importe où !? Merde Felizia !

Elle fait un bond gigantesque et disparaît vers l'horizon, Astolfo part avec Rin et Dotou sur son hippogriffe vers l'église, il ne reste plus que Luke, Kayla, Iris et moi avec nos Servant qui sont à nos côtés, on se regarde tous puis Luke finit par nous tourner le dos en disant :

–Tss ! Je vais vous laisser pour cette fois, mais toi !

Il me pointe du doigt :

–J'te jure que la prochaine fois j'appuierais sur la détente !

Il s'enfonce dans les bois et disparaît, Rider qui est sur son cheval tend la main à Kayla qu'elle agrippe et monte derrière lui :

–Lancer, je voulais te remercier d'avoir protégé mon Master, j'espère que la prochaine nous n'aurons pas à nous battre ensemble.

Il lui répond :

–Tout dépendra de Ruler, mais je prierai les dieux pour que nous puissions nous affronter Rider.

–Ahah ! J'en ferai de même !

Il donne un coup de fouet et son cheval part au triple galop nous laissant moi et Iris, il se passe quelque seconde avant que je ne demande :

–Tes affaires sont toujours chez moi, tu veux venir les récupérer ?

–Oh ! Non pas besoin, j'ai surtout envie de prendre une bonne douche et de changer de vêtement.

–Oh ! Je vois que vous avez franchis une nouvelle étape tous les deux.

On se tourne vers d'Artagnan qui porte un tonneau de vin :

–Euh Saber ? Qu'est-ce que tu fais avec ça ?

–Ça c'est juste une compassion pour mes bon et loyaux service.

–Depuis quand t'es une mercenaire ?

–Hey ! J'n'allais pas le laisser tout seul dehors le pauvre, mais bon il y a toujours un petit problème.

–Lequel ?

–Ton vœu n'est plus d'actualité, je l'ai senti.

–Ah oui c'est vrai que tu m'as sauvé la vie Iris.

Elle réfléchit :

–Mhh et en plus je suis sûre que Lancer préfère te voir mort.

La même idée nous vient à l'esprit, on tend nos bras ou est apposé nos sceaux et nous disons en même temps :

–Saber ! Par ce vœu je te l'ordonne, nous coopérons avec Lancer et son Master dès maintenant et jusqu'à ce qu'il ne reste plus que nous quatre dans cette guerre !

–Lancer ! Par ce vœu je te l'ordonne, nous coopérons avec Saber et son Master dès maintenant et jusqu'à ce qu'il ne reste plus que nous quatre dans cette guerre !

Un halo rouge nous entoure tous les quatre et la deuxième partie de nos sceaux disparaît, d'Artagnan s'approche de Lancer :

–Pour te souhaiter la bienvenue Lancer je t'offre ceci !

Elle lui donne le tonneau :

–Je te fais confiance pour le partager !

Son corps commence à devenir translucide :

–Saber ! Qu'est-ce qui se passe !?

–J'ai un peu abusée sur la mana, je vais juste me reposer quelques minutes, ne t'en fait pas Master c'est pas juste un petit combat qui aura raison de moi.

Elle disparaît complètement, je l'entends me dire par télépathie :

–Je serai de retour quand on arrivera chez tes parents.

Iris me dit :

–Bon bah il ne reste plus qu'à y aller ! Et Lancer t'as pas intérêt à disparaître !

–Est-ce que ça veut dire que je dois porter le même accoutrement ridicule de la dernière fois ?

–Si par accoutrement tu veux parler de vêtement autre que ton pagne et ta cape, oui et en plus officiellement tu es mon père et tu t'appelles Léon maintenant.

–Pff ! Je vais jouer le jeu pour l'instant.

–Merci !

Elle me prend la main, je rougis en sentant la douce chaleur qu'elle émane :

–Rentrons.


Acamapichtli :

–Felizia ! Felizia répond moi !

Elle ne répond pas :

–C'est pas vrai !

Allez encore un bond et je suis à ses côtés, j'atterris pile au milieu de mon noble phantasme, je tourne la tête à la recherche de Felizia et je la vois allongé sur le sol :

–Felizia !

J'accours vers elle, qui se relève lentement et me demande à moitié endormi :

–Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

–Tu n'as rien ?! T'es blessé ?! Pourquoi tu ne me répondais pas ?!

Elle se rallonge :

–Écoute tu n'es peut-être pas atteinte par le jet-lag mais moi si, donc laisse-moi me reposer s'il te plaît.

Je me calme et souffle :

–Oui, dors bien ma grande, ne t'en fais pas je resterais à tes côtés.

Elle se rendort :

–Plus de peur que de mal.


Archer :

–Que faisons-nous maintenant Master ?

–Je vais me reposer, je ne sais pas comment Caster à fait tout ça, réussir à voler ma mana sans être là… tu ne l'a pas vu par hasard ?

–Non, je ne me souviens pas l'avoir vu une seule fois.

–Donc de tous il n'y a que Caster que tu ne peux pas pister ?

–C'est exact.

–Donc la priorité pour l'instant c'est de me reposer, puis on partira en chasse.

–On va affronter qui ?

–On va retrouver quelqu'un qui pourra nous enlever une grosse épine du pied.

–Une alliance ?

–Oui, tout à l'heure cette Kayla m'a empêché de tuer le Master de Saber et je ne veux plus que ça se reproduise.

–Très bien, appel moi quand tu seras prêt.


Kayla :

–On fait quoi maintenant ?

–Héhé ! Je te laisse la surprise mon enfant.

–Hein ?

–Tu vas voir.

On arrive à notre campement qui a bien changé, des centaines d'hommes et de femmes travaille de concerts et s'entraînent, notre petit campement est devenu une base militaire :

–C'est incroyable !

–Pendant qu'on perdait notre temps avec Berserker, je leur ai donné comme ordre de recruter et de s'entraîner le temps que l'on revienne.

–J'aurais jamais imaginé que ça aille si vite.

–Avec cette armée on pourra tuer plus facilement les Master.

–Et elle sera prête quand ?

–D'ici deux jours.


Rin :

Astolfo n'a pas décroché le moindre mot depuis que nous avons quitté les autres, depuis qu'on est arrivés à l'église il est resté assis l'air pensif depuis que je lui ai dit ce que je savais d'Emiya :

–Qu'est-ce qui t'arrive Ruler ? Ça ne te ressemble pas d'être aussi sérieux.

–Je réfléchis sur ma marche à suivre.

–Comment ça ?

–Je dois tout faire pour que la guerre se poursuive comme elle l'a été prévue, c'est pour ça qu'il faut que j'enlève Emiya de l'équation.

–… Tu veux le prendre en chasse et l'éliminer ?

–Où l'occuper suffisamment longtemps pour qu'il ne puisse pas interférer, le seul souci que j'ai… c'est que ce n'est pas la pleine lune.

–Hum ?

–Vois-tu être Ruler n'enlève pas le fait que je sois de base un esprit héroïque, j'ai donc des points faibles, il sort un grimoire noir et un peu user, ceci est mon ultime noble phantasme, mais je n'ai aucune idée de comment l'utiliser.

–Tu t'en souviens uniquement durant la pleine lune ?

–Exact, ma mémoire défaillante a aussi affecté mon savoir sur les autres Servant, ce qui fait que je ne me souviens que de leur identité et du nom de leur noble phantasme, mais je n'ai aucune idée de quoi ils sont capables en tant que combattants et de l'effet de leurs attaques.

–Je vois.

Il se relève :

–Je vais faire les choses petit à petit, je vais surveiller les alentours et revenir ici de temps en temps pour voir comment se déroule la guerre, mais avant tout ça !

Il se tourne vers moi avec un sourire malsain :

–Je crois que tu as une promesse à respecter.

–Non non non ! M'approche pas !

Il m'agrippe fermement :

–Tu ne vas pas t'en tirer à si bon compte !

–Kyaaaa !


Thomas :

Mes parents ont été agréablement surpris de me voir revenir avec Iris et son "père", suite un repas des plus arroser, à cause de d'Artagnan, mes parents partent se coucher et nous laissent tous les quatres, je finis mon verre et demande :

–Que voulez-vous faire demain ?

Iris réfléchi :

–Le plus simple serait de laisser venir jusqu'à nous les autres, non ?

D'Artagnan lui dit :

–Cette option n'est pas vraiment envisageable, surtout avec cette Emiya, il doit très certainement être en train d'épier nos moindres fait et gestes.

Lancer acquiesce :

–Elle a raison Iris, si on reste passif il va forcément venir et essayer de vous tuer.

Je dis :

–C'est pas notre veine on peut pas non plus chercher les autres Servant juste comme ça.

D'Artagnan me répond :

–Ça serait un sacré gâchis d'énergie et de temps.

Lancer ajoute :

–La moindre info qu'on pourrait avoir risque en plus de se faire étouffer par ce qui c'est passé aujourd'hui.

Au bout de quelques minutes de silence Iris finit par dire :

–Rin avait l'air de bien connaître cette Emiya.

Je dis :

–Demain on peut aller faire un tour à l'église pour en savoir plus, ça sera déjà un bon début.

D'Artagnan acquiesce :

–C'est vrai qu'en savoir le plus possible sur lui pourrait nous être utile.

Iris tape des mains :

–Bon notre ligne de route est faite, il est temps qu'on aille dormir.

Je me lève et part en direction de l'étage Iris me suis, D'Artagnan et Lancer restent assis à table je leur dis :

–Amusez-vous bien et ne cassez rien surtout.

D'Artagnan me fait signe, nous finissons de monter les marches :

–Bon tout à l'air de bien se passer.

Iris acquiesce :

–J'espère que ça continuera comme ça.

–Faisons de notre mieux pour que notre vœu soit respecté.

Elle rentre dans la chambre d'amis et s'arrête d'un coup :

–Il y a un problème Iris ?

Elle se retourne d'un coup et se jette sur moi et m'embrasse sur la joue :

–Non aucun.

Elle retourne dans la chambre et ferme la porte en disant :

–Bonne nuit.

Je reste interdit face à ce qui vient de se passer et finit par souffler le sourire aux lèvres :

–Bonne nuit.


D'Artagnan :

Je bois mon verre de vin et finit par demander :

–Alors ? Dis-moi Lancer quel est ton vœu ?

–Toi d'abord.

–Allons ! Cela ne se fait pas de demander cela à une femme.

–Cela ne change rien pour moi, être un homme où une femme n'a aucune importance.

–J'ai bien ta façon de penser.

–À ton époque c'était si compliqué ? Tu es pourtant devenue un esprit héroïque.

–Parce que je me suis travesti en homme, je suis une éternelle rêveuse et quand j'ai eu l'occasion de pouvoir prendre ma vie en main je l'ai saisi.

–Qu'est-ce qu'elle te réserverait sinon.

–Être une mère qui resterait uniquement à la maison, s'occupant d'entretenir un mari et d'élever ses enfants, ce qu'au final j'ai dû finir par faire.

Je reprends une gorgée, Lancer m'avoue :

–Ce n'est pas si différent de mon époque, à la seule exception près que les femmes ne faisaient pas que de s'occuper de la maison et de leur enfant.

–Hum ?

–Chez nous nous naissons en tant que guerrier, chaque homme et femme née dans ma ville doivent savoir se battre, on a longtemps loué les méritent de mes hommes, mais nos femmes étaient toutes aussi compétente.

–Je n'ai jamais entendu parler d'une telle ville.

–Le nom des amazones te dit quelque chose ?

–C'était ma principale source d'inspiration.

–Et bien on en avait tout un régiment de formidable guerrière.

Je finis mon verre :

–Je vois.

–Maintenant dis-moi, connaîtrais-tu un certain d'Artagnan ?

Je suis surprise, mais je me ressaisi et ment :

–Jamais à mon époque, pourquoi cela ?

–Je suis né pour me battre et c'est encore mieux quand je suis contre de formidable guerrier, j'ai vu ses fait d'armes et ce personnage rentre dans cette case. Dis-moi Saber quel est ton nom ?

Je commence de nouveau à devenir translucide, je lui réponds :

–Une autre fois peut-être, je ne suis pas du genre à dérouler ma vie devant un futur ennemi, mais je te le dirai quand avant notre affrontement, je te laisse t'occuper de la protection de nos Master.

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